Manoir de Don Leonetti (23h30) - Jésael  

Il faisait sombre cette nuit la, les hommes de l’empereur se faufilèrent dans la petite ruelle à peine éclairé par quelques réverbères à huile qui renforçait cette impression de danger , tout se passait comme prévu, les gardes sensés proteges le manoir ne les avait pas vus et il se trouvait désormais derrière le manoir Jetez les ancres ordonna la capitaine, tout les soldats présents exécutèrent, la tension était palpable et chacun lança son ancre au-dessus du mur de pierre qui encerclait le grand manoir, l’ancre retomba de l’autre côté peu après cela les gardes tirèrent sur les cordes pour faire remonter les ancres et les accrochaient en haut du mur. Grimpez murmura le capitaine, tout le monde exécuta et dans un silence de mort les soldats passèrent au-dessus du mur, une fois tous arrivés de l’autre côté plus personne n’osa bouger conscient que le moindre faux pas allait entraîner leur mort, le capitaine leur ordonna de courir jusqu'à la porte de service qui était normalement non gardée, une fois arrivé le capitaine leur ordonna d'entrer et ils arrivèrent dans la cuisine vide à cette heure … Ils ne tardèrent pas a découvrir la porte qui donnait sur le grand hall et l'ouvrirent discrètement. Dans le hall ils découvrent cinq soldats montant la garde : 3 … 2 … 1, les soldats de l’empereur bondirent sur les soldats et plantèrent de concert leur dague dans leurs dos, les soldats n'eurent même pas le temps de comprendre ce qu'il leur arrivait qu'ils étaient déjà morts ... Une fois le travail effectue ils prirent l'escalier principal pour se diriger vers la chambre de Don Leonetti. Le capitaine se trouvait à la tête de l’expédition ils avançait lentement essayant de faire le moins de bruit possible, arrivait à l'angle d'un corridor ils se blottirent derrière le mur, ils distinguaient au bout du couloir la grande porte de fer gardé par deux gardes. C’est la murmura le général, décrochez vos arcs ordonna-t-il, armez vos arcs, prêt à tirer … Maintenant ! Les soldats sortirent de leur cachette et avant que les gardes eurent le temps de crier ils se faisaient deja transperce par une dizaine de flèches tous plus meurtrières les unes que les autres, les assaillants n'avaient laissé aucune chance aux deux malheureux … Sortez vos épées lança le capitaine, ils traversent doucement le corridor et approchèrent de la porte de fer, le capitaine, épée à la main, l’ouvrit …  

Palais de l'empereur(00h45) - Jasoni  

Comment est-ce possible ? L’empereur furieux criait à plein poumon. J’envoie quinze hommes tués un vieillard est vous me dite qu'ils ont échoué . L’empereur faisait les cent pas dans la salle du trône sous les yeux sans expression de ses nombreux généraux, combien y a-t-il de survivants ? Aucun majesté, tous ont été tué, on les a retrouvés dans la chambre du vieillard, mais il y a pire majesté, on ne sait pas de quoi ils sont morts … Tout le monde se tourna vers l’inconnu qui venait de parler A qui hais-je l’honneur ? demanda le regard brillant l'empereur Gregus Ambrosius, chef de la 3e cohorte attaché a la sécurité de la ville majesté. L'empereur prit d'un soudain intérêt pour le soldat demanda: Comment peut-on ne pas savoir la cause de leur mort ? Ils n’ont pas été tués de manière guerrière, aucune entaille, aucune marque d’épée, c’est de là … Il s’arrêta avant de finir sa phrase quand l’empereur lui fit un signe de la main, l’empereur avait compris, l'empereur savait, il réfléchissait les yeux vides et d'une voix tonitruante cria: Julius ! Le chef de la garde impériale avança parmi la foule de généraux triplez la sécurité, augmentez le niveau d’alerte, la personne impériale est menacée, prenez les dispositions nécessaires. Bien majesté.  

Suite de l’empereur (1h15) – Jasoni  

Majesté, vous m’avez tout donné, vous m’avez recueilli alors que j’étais orphelin, vous m’avez maintes fois sauvées mais je vous en prie dites-moi ce qui vous menace, comment nous pouvons vous protéger si nous ne savons pas contre quoi nous devons combattre ? L’empereur le regarda d’un œil attendri Julius … Tu es sans doute la seule personne en qui j’ai confiance dans ce palais, j’en arrive même à me méfier de ma propre garde … Julius l’arrêta et affirma : majesté, je suis le chef de cette unité d’élite et je puis vous assurer que chaque homme que je commande tuerait son propre fils pour vous, mais je vous en prie dites-moi, quelle est la chose si horrible qui vous menace ? L’empereur allait parler quand tous deux entendirent du grabuge dans la pièce d’à cote, Julius sortit son épée et ordonna à l’empereur de se rendre prés de son lit, le bruit s’intensifiait et approchait de la porte, Julius leva son épée prête à frapper, prêt à défendre son roi, prêt à défendre son ami … Mais le bruit s’arrêta, désormais régnait un silence pesant et personne n’osait parler. Julius fit quelques pas hésitants puis ouvrit la porte d’un coup de pied sec, la vision qui s’offrait à lui était morbide, une partie de la garde impériale gisait devant lui, il reconnut Godrik ce vaillant soldat du nord affalé sur une chaise la gorge tranché mais il n’y avait plus d’ennemi, il y avait seulement la mort dans cette pièce … L’empereur arriva derrière lui, sortit de sa cachette il constata la macabre scène et laissa échapper ces mots : il veut me faire peur  

Foret d’Esperanzia (2h00) – Région de Jésael  

Est-ce fait ? demanda l’homme cagoulé Oui votre grâce répondit-il tout en s’agenouillant vers l’homme qui lui avait posé la question Tout a été fait selon vos instructions, il sait désormais l’individu resta agenouillé et ne put voir l’expression de satisfaction qui apparaissait sur le visage de l’homme, après un silence long et pesant l’homme prit de curiosité demanda : avez-vous vu l'usurpateur ? Visiblement mal a l’aise de se trouver devant l’inconnu cagoulé l'individu agenouillé répondit non votre grâce, l’empereur n’était pas dans la salle et je ne suis pas rentré dans sa chambre de peur qu’il me reconnaisse. A peine eut il finit de parler qu'une voix l'interrompit il n'est pas plus empereur que vous, la trône impérial de Jasoni appartient uniquement à Khaleg le grand, descendant direct de la famille impériale de Jasoni  

Salle du conseil impérial (3h00) - Jasoni  

C'est bien ce que nous pensions, ce nouveau riche venu des lointaines contrées d'Orange appelait aussi Don Leonetti et en fait Khaleg, descendant de la première famille impériale un murmure de stupéfaction traversa l'assistance à l'annonce de cette nouvelle, l'empereur resté en retrait était en train d'assimiler ce que disait le général Sanbocci qui continua: cette nuit nous avons envoyé quinze de nos meilleurs hommes pour tuer ce Khaleg qui représentait un danger trop grand pour la couronne, malheureusement tous on périt dans des circonstances étranges, cette nuit un homme c'est introduit dans l'antichambre de l'empereur et a tué une partie de sa garde. plus personne ne parlait, chacun méditer les paroles du général quand une femme à l'allure féline s’avança devant l'empereur, s'agenouilla et parla: majesté, vous connaissez autant que moi la rumeur qui dit que chaque membre de la première famille impériale était doté de pouvoirs surnaturels quand elle s’arrêta personne ne parla et elle continua: vous savez aussi que la seule chose qui a pu battre jadis l'empereur Leptera était une épée: l'épée de Jésael, la seule disait on qui pouvait battre un empereur. L'empereur très intrigué par les paroles de la femme, se leva de sa chaise et appela Julius qui se fraya un chemin entre les généraux oui, majesté ? l'empereur fier de compter dans ses rangs un officier si fidèle lui dit: savez-vous ou se trouve l'épée de Jésael ? et Julius repondit on dit qu'elle se trouve près de la montagne de Diamant l'empereur prit un air triomphant: prenez une poignée d'homme de confiance et partait sur le champ à la montagne d'or et ramenez-moi cette épée. Julius s'inclina et partit sur-le-champ en quête d'homme et de chevaux tandis qu'un homme qui se faisait discret dans la salle du conseil se faufila dans le couloir, courut à la tour aux pigeons, écrivit un message et envoya un corbeau dans la forêt d'Esperanzia ....