Avertissement : ce documentaire a été réalisée de manière totalement impartiale, la chaine a reçu de nombreuses pressions et continue à en recevoir suite à ce documentaire  

(Voix off) La justice cinelandaise : trop compliquée, trop hiérarchique, trop de paperasse, trop de corruption, pas assez de professionnalisme, trop de magouille, trop de non-dits … La justice cinelandaise à très mauvaise réputation et pour cause vous n’allez pas ressortir indemne de ce reportage qui met les points sur les i et assume …  

Pierre Leclamart, 57 ans est aujourd’hui au tribunal de Fundanse. Cela fait désormais un an que son procès est en cours, et pour cause son cas est très compliquée il attaque une des plus grosses sociétés pharmaceutiques du pays pour mise en danger de la vie d’autrui et publicité mensongère, en effet il accuse la société de ne pas tout dire sur les effets négatifs du Toplexil un puissant anxiolytique … C’est à la cour criminelle de première importance de juger l’accusation sur la mise en danger de la vie d’autrui mais c’est à la cour économique de seconde importance de juger la publicité mensongère.  

Étrange, non ? Et pourtant le système judiciaire de Cinéjeu Island est un des plus complique du monde, il est composé en tout de quatre cours : la cour criminelle, la cour économique, la cour d’état, et la cour militaire juste ici tout va bien, cela se gâte quant au sein même de la cour criminelle on peut trouver la cour criminelle de première importance (elle juge les affaires de meurtre, de viol, de braquage à main armée … Et on y encours des peines de plus de 8 ans) ainsi que la cour de seconde importance (elle juge les affaires de vols, de trafics, des infractions mineures … Les peines ne vont pas au-delà de 8 ans).  

Idem pour la cour économique qui est composée de la cour économique de première importance qui juge les affaires de corruption à grand échelle, les grosses escroqueries, les détournements de fonds … On trouve enfin la cour économique de seconde importance qui juge les petites escroqueries, les arnaques, les successions …  

On trouve aussi la cour d’État qui gère les contentieux entre l’état cinelandais et la population civile là aussi on retrouve la cour d’état de première importance et la cour d’état de seconde importance.  

La question est : comment définit-on si un délit est de première importance ou de seconde importance ? Et bien en réalité il n’y a aucun texte qui définit vraiment la chose, aucune directive … C’est au bureau du procureur qu’on définit la chose et tous les cinq ans quand le procureur change on définit un nouveau texte pas très clair et incomplet ainsi on peut vite interpréter un texte et faire juger quelque chose en seconde importance alors qu’il aurait dû être jugé en première importance, il n’y a pas que cela, les assistants du procureur qui avant de renvoyer le dossier à la cour concerne sont bien souvent payé en échange d’une classification avantageuse …  

C’est ainsi qu’il y a cinq ans le fils du millionnaire J. K. Lewis qui a tué sa copine de l’époque a été juge au sein de la cour criminelle de seconde importance alors qu’il aurait dû être jugé au sein de la cour de première importance, quand le scandale a éclaboussé on a découvert que le père avait payé très grassement l’assistant du procureur pour classifier l’affaire en seconde importance.  

Une fois classifié, les juges ont tous les pouvoirs, ici pas se jure populaire c’est monsieur le juge qui décide et sa décision est irrévocable, sauf que quand l’argent et le pouvoir s’en mêle on découvre que le système judiciaire est morcelé de partout par la corruption … On ne compte plus les innocents en prison et les coupables dans la nature. Les juges sont les personnes les plus détestées de cette ile, on découvre qu'après des procès de grande envergure la fortune des juges bondit parfois de 600% c’est le cas de Jérôme Parker qui jugeait une affaire sur un groupe de personnes qui attaquait la société Velasquez Industry, bien que toutes les preuves étaient contre la multinationale le juge a rendu une décision favorable envers la société et après cela un journal de San Francisco a rendu public la feuille d’impôt du juge et on découvre que sa fortune a bondi de 340% …  

Ce documentaire vous offre une plonge macabre dans les bas-fonds du système judicaire cinelandais : celle des pots de vins, des juges corrompus et des innocents en prisons …  

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