Savez-vous quelle est la jouissance qu'on peut avoir à tuer quelqu'un ? Moi, oui !  

Mon premier meurtre était celui de Cécilia. Elle m'a humilié en me mettant un râteau au lycée. Je l'ai tuée pour cela. Elle ne rigolait plus après. J'étais heureux, au moment où je lui plantais la lame aiguisée du couteau dans le ventre mais aussi pendant les quelques secondes qui suivent... Celles où on sent que la victime respire pour la dernière fois. Quand elle cherche son dernier souffle, c'est le moment le plus jouissif.  

J'ai 21 ans maintenant, en fac, je profite des fêtes pour assouvir mes besoins meurtriers.  

Ce soir, j'entre dans une maison servant à la fête. Je suis bien intégré, je rigole, je parle, on m'offre à boire. Je ne bois pas trop, cela me déconcentre et me fait faire des erreurs. Pour pouvoir continuer de tuer, il faut être intelligent pour ne pas se faire avoir par les flics.  

J'ai repéré ma victime de la soirée. Une jolie petite blonde, un joli petit cul, et bientôt, elle sera à moi... Dans mes bras en train de mourir. Je ne la connais pas, je vais lui parler. Mon physique me le permet assez facilement ! Le meurtre doit rendre beau parce que c'est depuis Cécilia que je me suis arrangé !  

Elle lui ressemble un peu d'ailleurs. Je me demande ce que serait devenue Cécilia maintenant. Cela m'arrive de me demander ce que mes victimes seraient devenues si elles ne m'avaient pas rencontré.  

Mathilde, ma victime, n'a pas l'air d'avoir grand chose dans le cerveau mais en tout cas je lui plais bien. Je prends son numéro. Je ne la tuerais pas tout de suite ! Je lui dis que j'aime pas trop qu'on se parle ici, il y a du bruit et ce n'est pas très intime. On monte parler dans une des chambres. Après une bonne demi-heure de discussion, je lui propose de se retrouver un peu après la fête dans le petit square en bas.  

Je rentre chez moi, pour que le garde de ma cité me voit... il ne me verra pas sortir, ça me fera mon alibi.  

Je sais que Mathilde va me retrouver dans peu de temps dans le parc. Il faut que je me dépêche pour qu'elle attende un peu mais pas trop. Il faut que la peur monte en elle pour que ce soit plus excitant. Mais il ne faut pas qu'elle ait trop peur sinon, elle va se barrer.  

J'arrive, Mathilde est là. Je vois bien qu'elle commence à avoir peur. Je fais en sorte qu'elle me voit bien, il ne faut pas lui faire peur. Ça gâcherait mon meurtre. Elle est chaude. Elle a envie de moi, je le sens bien. Pendant que je la déshabille, je sens son souffle s'accélérer, sa poitrine qui monte et descend un peu plus rapidement que d'habitude. Je donne le change, elle est déshabillée complètement. Je descend le long de son corps pour prolonger son plaisir. Elle est au bord de l'orgasme, je remonte l'embrasser. Elle veut me faire plaisir à son tour, je l'en empêche et continue à l'embrasser. Elle déboutonne les boutons de mon jean. C'est le bon moment. Je me mets au-dessus d'elle, accroupi, je lui bloque ses bras avec mes jambes et me rapproche d'elle pour l'embrasser une dernière fois. Elle a l'air d'aimer ça, ce petit jeu. C'est ce que je préfère le plus car la désillusion dans les yeux quand je sors mon couteau est grande. Je me redresse et sors mon couteau fraichement aiguisé. Je sens la peur monter en elle. J'aime ça... Ses pupilles se dilatent, elle se débat mais mon étreinte est trop grande, elle essaie de crier mais il n'y a personne et je la baillonne, on ne sait jamais.  

Ma lame lui caresse la joue. Elle détourne la tête ce qui fait que je la coupe en même temps. C'est dommage. La lame se plante ensuite légèrement dans son ventre. Un nouveau coup atteint sa poitrine. Son souffle commence à se faire plus court. Elle ne jouit plus désormais. La peur l'a dévorée, que c'est bon. Je retire mon couteau de l'emplacement du dernier coup. Le sang coule. Mathilde est en train de chercher son souffle, son dernier.  

Son regard se vide, il me regarde avec horreur et cela me fait un bien fou... Elle est morte, il faut que je m'en aille.  

Le garde de la cité ne devra pas me voir.  

Je me débarrasse de l'arme. Ne jamais garder son arme...  

La nouvelle va vite, en deux jours j'ai appris que Mathilde était morte. Une enquête allait être ouverte. Comme des gens m'ont vu lui parler à la fête et que ma salive est sur ses parties intimes, je sais que les enquêteurs ne vont pas tarder à venir me voir.  

En effet, trois jours après le meurtre, une policière vient me voir. Une jolie petite brune.  

"Quelles relations aviez-vous avec la victime ? Que faisiez-vous samedi soir à 2h du matin environ ?" me dit-elle.  

Je lui répond, avec un peu de mal à parler, que je l'ai rencontré à la fête, qu'on s'est beaucoup plu, qu'on est même allé un peu plus loin dans la chambre. Puis que je suis rentré et jamais resorti de chez moi et que le garde peut confirmer.... Ce qu'il a fait ! Le tour est joué, je ne suis plus soupçonné !  

Elle me pose quelques questions de routine supplémentaires, je sais que je ne risque plus rien. Son collègue regarde un peu ma chambre. Je n'ai rien à cacher... Quelques jeux vidéos, mes cours, ... rien de plus !  

La flic continue de me questionner... Que j'ai envie de la tuer ! Elle sera ma prochaine victime. Il faudra que je sois intelligent, plus rusé que les dernières fois. Elle ne se laissera pas avoir comme les autres. Mais je la tuerais un jour...  

Bryan arrivera-t-il à tuer la flic ? La course-poursuite commence... Mais qui chasse réellement l'autre ?  

Ce film révolutionne le genre de l'Horreur. Pour la première fois, vous êtes intégralement dans la peau du tueur lui-même.