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Les Films du Cyborg présente
Les Amants du Drugstore (remake)

==Remake du premier film produit par 'Les Films du Cyborg' sorti en 2022. Le scénario a été revu et corrigé par Cole Harper et la réalisation confiée à Tobbie Whiskey / En hommage à Jean Genet==  

 

1936 à Paris. Jean (Mitchell Whitaker) a tout juste 15 ans quand il s'enfuit du centre de redressement pour mineur où il fut expédié après une série de vols à l'étalage. Il vagabonde dans les bas-fonds de Paris, Jean est un jeune garçon qui vit dans la pénombre. Jean est un voleur et voici son histoire...  

 

Frottant ses pieds sur le bord d'un trottoir, sous une pluie accablante, Jean entend sonner les cloches de la cathédrale Notre-Dame. Il est minuit et on ne distingue plus grand chose à travers cette trombe d'eau qui s'abat sur la rue Oberkampf. Sa clope prend l'eau et lui glisse entre les mains. La faim lui déchire le ventre, il se caresse lentement le nombril et fait trois pas en arrière pour s'abriter sous l'avancée d'un bar malfamé. Une silhouette passe devant lui, c'est un homme assez jeune, gringalet comme Jean mais avec des yeux d'ange. Jean le suit jusqu'au détour d'une ruelle et le colle contre un mur. Ils s'embrassent, Jean lui mord les lèvres et le retourne contre le mur, il lui baisse son froc et ouvre son cran d'arrêt. Jean saisit le porte-feuille du jeune et part en courant pour se cacher quelques rues plus loin. Le jeune homme ne l'a pas suivi, trop honteux sûrement. Dans le porte-feuille, Jean découvre de quoi se payer un plat et un verre de vin. Il jette le porte-feuille vidé dans une flaque dos et marche en direction d'un lieu plus accueillant.  

 

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LES AMANTS DU DRUGSTORE  

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Jean a 15 ans mais la nuit ne lui fait pas peur. C'et un vagabond, un voyageur muni d'une arme, un traître homosexuel, un enfant perdu. Comme toutes les nuits, il hante la rue Oberkampf à la recherche de jeunes hommes à dépouiller. Il n'y en a pas beaucoup des plus gringalets que lui faciles à détrousser. Il faut le voir dans ces vieilles fringues, se tenant comme un matelot dévissé et bourré ayant le mal de mer. Pourtant, il ne craint rien, toute sa force est dans son charme, son jeu de dupe et son courage. Jean est un oiseau de la nuit.  

La pluie martèle son corps une nuit de plus. Il n'arrive pas à fumer une clope plus de deux minutes sans qu'elle prenne l'eau. Il s'énerve car il ne trouve pas de proie facile ce soir. Il est minuit. Il voit arriver au loin, une silhouette sombre et vague, portant une lame brillante dans le prolongement de sa main. L'homme qui arrive n'a visiblement pas de main droite mais une lame de couteau implantée à la place. Jean frémit et est séduit à la fois. Lorsque l'homme tourne avant un bordel, Jean décide de le suivre.  

La pluie s'abat sur leurs épaules, Jean suivant l'homme d'un pas lent mais certain, ces deux créatures de la nuit semblent dessiner une danse nuptiale compréhensible uniquement par les voyous de leur espèce. Agacé par la pluie, l'homme se met à courir et Jean accéléra le pas également. L'homme se retourne furtivement et remarque la présence du petit voleur qui le suit. A ce moment, ma peur révèle un désir carnassier. L'air de s'en moquer il continue de courir et arrive devant un bar miséreux dont l'enseigne lumineuse indique : DRUGSTORE. Il se retourne une dernière fois vers Jean et lui fait signe de le suivre avec sa lame brillante.  

 

L'air du bar était envahi par la fumée de cigarette et on pouvait aussi y sentir des odeurs d'alcool et d'urine. Les hommes, ici, vont pisser contre la vitrine donnant à voir leur sexe aux passants. Ils vont ensuite s'assoir autour de la grande table du milieu rejoindre ceux qui jouent au poker. Quand Jean entre dans cette pièce, il se sent déjà chez lui, et va rejoindre l'homme qu'il suivait qui est maintenant assis autour de la table de poker. Jean se poste derrière lui, tel une catin accompagnant son maquereau ou tel un ange le protégeant de possibles vengeurs alentours. Jean comprend que cet homme s'appelle Ernesto Baltazar (Ethan Lacostini) et qu'il est le grand criminel du quartier. Tout le monde le craint, même la police. Il vit en Prince dans les rues sombres et dans les impasses aventureuses. Il est le plus grand voleur de bijoux de France. Jean frémit à l'idée de se trouver derrière ce grand voleur. Comment allait-il faire pour devenir son complice ?  

Après la partie de poker que Ernesto perdit, Jean lui paya une chambre d'hôtel avec l'argent prévu pour manger. La faim le poursuit. Jean écoute les histoires de braquage que Ernesto a commi tout en fixant sa braguette volumineuse. Alors que le soleil va se lever, Ernesto se glisse dans le lit après s'être déshabillé. Il me dévoila ses lignes de force, sa crasse, sa puanteur, sa grandeur d'homme malhonnête. Jean regarda le sexe d'Ernesto, aux dimensions rêvées par le petit voleur. Ernesto lui fait signe de venir se coucher aussi. Sous les draps, les gestes étaient brusques, puissants, écarlates et graves. Des larmes coulent sur les joues de Jean, est-ce la douleur ou l'extase ?  

 

Il fallait l'impressionner. Les nuits suivantes, Jean ramener de plus en plus de porte-feuilles, et il se firent des festins de rois. Il reprenait du poids, de la vivacité et affinait ses capacités de voleur. Ernesto se décide à lui faire une offre : que Jean devienne son complice pour le braquage d'une bijouterie.  

La nuit suivante, les deux hommes s'exécutent. Ils prennent la fuite de la bijouterie lorsqu'un camion de police arrive à leur abord. Dans la course, Jean trébuche et se cogne la tête sur le sol. Je perdais connaissance tout en comprenant que Ernesto disparaissait dans les abîmes.  

Jean se réveille dans une cellule. Sa geôle est sa nouvelle habitation. Il a tout perdu, le bijoux, son amour propre, son amant. Il est la risée de la prison mais petit à petit, il reprend confiance en son charme qu'il exploitera à son aide auprès des autres détenus.  

 

Un an plus tard. Jean ne supporte pas la chaleur qui l'accable. Il attrape un journal qui traine dans un caniveau et le pose sur sa tête en guise de chapeau. Les clochers sonnent, Jean sursaute et se précipite quelques rues plus loin. Un jeune homme l'attendait au pied du Drugstore. Il s'appelle Jimmy (Logan Horowitz) et fume une clope. Il ne porte pas de tee-shirt avec cette chaleur. Ses muscles blancs et fins, ciselés au couteau, font frémir les lèvres de Jean. Ils entrent dans le Drugstore l'un après l'autre. Jean jette un coup d'oeil à la table de poker mais Ernesto n'y va plus depuis qu'ils se sont quittés. Il monte les marches qui mènent aux chambres d'hôtel. Jean et Jimmy s'envoient en l'air en toute vitesse mais en délicatesse. Quand les deux jeunes hommes ont fini, Jimmy donne un flingue à Jean et quitte la chambre après avoir comparé le nombre de pédés qu'ils ont détroussés ce mois-ci. Jean le bat à plates coutures !  

Le petit voleur s'assoit sur une chaise et prête attention au journal qui lui servait de chapeau. Il découvre un article qui parle d'une nouvelle attaque de Ernesto dans une bijouterie où il était accompagné d'un autre grand voleur, Henri M. (Chuck Beck). Leurs photos d'identité trône en troisième page du journal. Ils sont les criminels les plus recherchés de France.  

Dépité, Jean décide de quitter Paris, flingue dans le froc et pourvu d'un seul petit bagage, en direction de Marseille où eu lieu le dernier braquage d'Ernesto. Qui sait, peut-être leur route se croiseront à nouveau...  

 

Tu peux me tendre comme un arc et l'épuisement de tes mains miteuses informera de la marche à suivre, du voyage sans début ni fin qui s'est manifesté lorsque tu as déposé le long de ma gorge une fumée douce et empoisonnée. Tu es triste car tu n'as toujours rien vaincu. Ce n'est pas le manque de réussite le problème, mais les territoires que tu n'as jamais conquis. Tu n'as rien perdu, tu n'as rien trouvé non plus. Alors marche sur moi, je suis un de tes voyages et si tu le veux, ton grand territoire. Roule ta peau sur mes mains, tend ton ventre sous mon souffle et penche-toi pour regarder l'horizon. Tes pieds lents foulent mon rivage saignant, foulent mon cul qui te demande. Oreilles mortes, spectres disparus, bâtisses en ruines; nous ne sommes pas seuls. Tes pas écrasants font mousse de mondes illégitimes. Descends-là, emprunte le chemin sombre, dépouille-le, et ramène-nous des morceaux d'étoiles. Là encore, tu ne pourras pas me perdre.  

 

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Réalisation : Tobbie Whiskey  

Scénario : Cole Harper  

Distribution : Mitchell Whitaker, Ethan Lacostini, Logan Horowitz et Chuck Beck.  

Durée : 2h20  

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Scénario : (2 commentaires)
une série A dramatique de Tobbie Whiskey

Ethan Lacostini

Mitchell Whitaker
Avec la participation exceptionnelle de Chuck Beck, Logan Horowitz
Sorti le 13 décembre 2025 (Semaine 1093)
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