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V.B. Productions présente
Le 7ème Continent

Voilà maintenant plusieurs jours que Ruppert Dogger, journaliste pour un des plus grand média de San Francisco avait quitté la côte Californienne au sein d'une expédition scientifique menée par le Capitaine Jack Arrow. Le grand bateau scientifique équipé de nombreux instruments de mesure filait vers une zone peu connue située entre les îles Hawaï et la cote de l'Amérique du Nord, zone méconnue car peu ou pas traversée par les marins pêcheurs ou les plaisanciers.  

 

Debout sur le pont, Ruppert profitait de cette étendue à perte de vue, de cette beauté majestueuse qu'était l'océan. Il en profita également pour guetter l'apparition éphémère à la surface de l'eau de dos de baleine ou de dauphin. Sa caméra à la main, il espèrait obtenir des vidéos qu'il pourrait ensuite ramener en studio afin de les monter en vue d'en faire un documentaire même si ce n'est pas sa quête première. Son but premier était de mener une enquête à dimension environnementale et de montrer à quel point l'homme prenait les océans pour une poubelle géante. Au début du périple, croiser des animaux n'était pas rare et Ruppert avait eu son lot d'images mais maintenant cela devenait beaucoup moins fréquent, comme si la zone que le bateau traversait actuellement avait été désertée. Il demanda des explications au capitaine Arrow qui lui répondit d'une voix calme qu'ils s'approchaient enfin de la zone tant recherchée.  

 

Ruppert alluma sa caméra et suivi le capitaine à l'avant du bateau. Le capitaine lui demanda alors d'observer attentivement la surface de l'eau. Ruppert s'exécuta mais ne remarqua rien de particulier, tout juste lui semblait-il que la mer était ici "différente".  

 

Le Capitaine Arrow lui confirma son impression. Il ordonna alors à quelques membres de l'équipage de faire quelques prélèvements d'eau de mer. Aussitôt dit aussitôt fait et le Capitaine Arrow put enfin montrer ces échantillons à Ruppert. Le journaliste put alors les observer et remarqua alors quelque chose d’inhabituel selon lui. Des milliers de particules plus ou moins grosses semblaient "voler" dans l'eau de mer. Incrédule Ruppert demanda des explications, explications que le Capitaine Arrow ne tarda pas à lui fournir.  

 

" Nous nous trouvons dans une zone que nous appelons amèrement le septième continent. Ce n'est évidemment pas un continent solide sur lequel nous pouvons marcher librement mais allez savoir, si cela continue sans que l'homme ne réagisse, cela pourrait arriver. La zone sur laquelle nous naviguons actuellement est une sorte de soupe de plastique. Elle a été découverte en 1999 par le navigateur Charles Moore qui avait aussitôt alerté l'ALGALITA, une fondation de recherche océanographique américaine. Sous l'effet de courants marins combinés, les déchets plastiques rejetés par l'Homme depuis des décennies flottent et sont amenés vers un point de convergence où se crée une sorte de vortex qui emprisonne tous ces déchets mais évidemment ce n'est pas un vortex qui aspire dans les tréfonds marins tous ces déchets, il maintient seulement ici tous les résidus de notre société de surconsommation".  

 

Ruppert n'en perdait pas une miette, caméra à l'épaule, il avait bien entendu tout enregistré, les premières pierres de son enquête prenait place. Il resta cependant bouche bée devant cette information qu'il n'avait jamais entendu, convaincu que le grand public l'ignorait également. Il se précipita vers le téléphone Satellite du bateau.  

 

Mary Crimson n'en revenait pas. L'expédition de Rupper avait accouché de nouveaux éléments et surtout, il avait obtenu un nom, le nom d'une fondation, l'ALGALITA, une fondation dont elle n'avait jamais entendu parlé mais qui soit disant pourrait leur fournir à tous les deux un scoop environnemental exceptionnel. Bien que pouvant parfois paraître illuminé, Ruppert avait un don pour dénicher les bons coups, c'est pourquoi elle avait accepté de s'y rendre. Elle avait trouvé le numéro de téléphone de cette fondation et l'avait appelée tout en s'y rendant. Elle avait obtenu un rendez vous avec l'une des responsables, une certaine Véra Douglas.  

 

Elle trouva facilement les locaux de cette fondation, se gara sur le parking visiteur et pénétra dans l'enceinte. Une jeune standardiste l'accueillit à l'entrée, standardiste qui la mena directement au bureau de Véra Douglas.  

 

Véra Douglas, jeune femme d'une trentaine d'années, blouse blanche, petites lunettes, le cliché du scientifique pensa Mary. Elle fut invité à s'asseoir. Mary se saisit de son petit callepin d'un stylo et attaqua directement comme elle le faisait toujours. Elle expliqua calmement qu'un ami journaliste voguait actuellement sur une mer plastique surnommée le septième continent et que cette fondation connaissait l'existence de cette zone. Mary lui demanda alors ce qu'était cette zone et pourquoi le grand public n'était pas au courant.  

 

Elle put constater que la scientifique fut quelque peu surprise par le sujet abordé et par le ton accusateur employé par la journaliste. Véra lui expliqua rapidement la consistance et la formation de cette zone. Cet endroit existait, c'était un fait mais l'ampleur du phénomène était difficile à déterminer. Véra expliqua que cette zone était essentiellement constituée de micro particules plastiques, micro particules qu'il était extrêmement difficile de voir via des images satellites. Ainsi les images prises ne révèlaient jamais rien de précis et les photos dont la fondation disposait étaient finalement que très peu exploitables. Ainsi la fondation se heurtait à un mur à chaque fois qu'elle tentait de révéler ce qu'elle savait.  

Mary écoutait les explications avec attention, griffonnant de nombreuses notes sur son callepin. Elle voulut alors savoir si malgré tous ces obstacles, on pouvait connaitre l'ampleur du phénomène et les conséquences éventuelles.  

La scientifique repris son discours au quart de tour, trop heureuse de trouver enfin une oreille attentive. Elle expliqua qu'on pouvait estimer que cette zone située entre Hawaï et la cote Californienne avait une superficie équivalente à la France en somme et que la profondeur de cette soupe de plastique pouvait atteindre plus de 30 mètres. Le plus grave ajouta Vera, étant que ces micro particules de plastiques étaient susceptibles de se mélanger avec le plancton, déchets pouvant être par la suite ingérés par toutes les espèces marines passant à proximité. Vera précisa qu'on estimait à 267 le nombre d'espèces menacées par ce banquet toxique et qu'au bout de la chaine alimentaire se trouvait une espèce, la notre, l'Homme.  

 

A l'écoute de cette révélation, Mary stoppa net son crayon. Ruppert avait raison, ils tenaient là de quoi faire un article, un documentaire à charge assez exceptionnel et ils disposaient de nombreuses pistes à explorer mais elle devait d'abord faire le point avec Ruppert. Elle remercia chaleureusement Véra pour toutes ces informations et se leva pour quitter le bureau. La voix de la scientifique l'arrêta sur le pas de la porte.  

 

" Mme Crimson, vous devez savoir une dernière chose; cette zone n'est pas la seule à exister, il s'en formerait d'autres sur les autres mers et océans"....  

 

Mary se saisit alors de son téléphone. Il lui fallait joindre Ruppert, leur enquête ne faisait que commencer....  

 

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V.B. Productions se lancent dans le documentaire avec ce film intitulé Le Septième Continent. Documentaire réalisé sous forme d'investigation, venez suivre nos deux journalistes dans leur enquête qui les mènera sur toutes les mers du globe.  

(Si les noms des personnages sont purs fiction, les chiffres annoncés sont vrais)  

 

Scénario : (2 commentaires)
une série A documentaire de Daniel Giovanni

Joshua Joseph

Lucy Forsey

Damian Bernstein

Abella Lauber
Musique par Bernd Molchany
Sorti le 24 mai 2025 (Semaine 1064)
Entrées : 18 593 374
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