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ManDown Productions présente
Hôtel Ludovico

Horreur  

Durée - 1h45  

De Estelle Cox  

Sur un scénario original des productions GCP  

Avec Raphael Lillard ( L'agresseur), Logan Mandown ( Jessica)  

 

********  

 

En sous-vêtements, attachée sur une chaise, ligotée, bâillonnée, la jeune femme est véritablement à la merci de son bourreau.  

Il se tient de dos, devant elle, reportant toute son attention sur une petite table garnie d'instruments étranges. De petits ricanements proviennent de lui comme s'il savourait à l'avance les supplices qu'il s'apprête à faire subir à sa victime.  

 

Jessica a ouvert les yeux dans cette situation, ne se souvenant peu ou pas de comment elle s'y est retrouvée. Son regarda apeuré se pose sur la pièce: Un endroit délabré, une immense pièce en triste état où de la lumière passe entre les interstices des planches clouées aux fenêtres. Elle essaye de se débattre, en vain: Elle est trop solidement attachée! Plus que le bâtiment insolite où elle est retenue, c'est la peur qui l'emporte dans cette situation!  

Son bourreau se retourne, son regard dément se pose sur Jessica et la tétanise: Se trouver entre les griffes d'un psychopathe de ce type, qui n'a visiblement pas toute sa tête, est loin d'être réjouissant...  

 

Il s'approche d'elle, tenant fermement une sorte de scalpel, il l'approche du cou de la jeune femme, en caresse lentement l’encolure, se délectant des soubresauts angoissés de la gorge blanche et fine. Pourtant, c’est au niveau de ses seins que glisse la lame, pour mieux pénétrer la chair tendre. La douleur est intense pour la jeune femme, elle hurle, au bord de l’évanouissement, suant autant que pleurant, mais ses cris sont "étouffés" par le bâillon. Cela ne semble pas empêcher son agresseur de prendre un plaisir fou à entendre ses cris même étouffés...  

 

Il la taillade à différents endroits, tout en prenant bien garde qu'elle soit toujours consciente: Cela n'aurait aucun sens en cas d’insensibilité à la douleur, car la est le but de la manœuvre, infliger autant de douleur que possible.  

 

Visiblement de plus en plus excité par Jessica, son corps, sa douleur et son sang, il traine la chaise dans un coin de la pièce où un matelas dégueulasse se trouve...  

 

D'un coup, il tranche les liens de sa victime et précipite la jeune femme sur le matelas: Lui commence à baisser son pantalon...  

Bien que complètement affolée et terrifiée, Jessica y voit là l'unique moyen de s'en sortir: il l'a débarrassée de ses liens aux mains et aux jambes... Autant en profiter car elle n'est pas sure que l’occasion se présente à nouveau...  

Comme dans un état second, elle lance violement son pied dans les parties intimes de son agresseur qui hurle de douleur avant de tomber au sol.  

 

Jessica se relève, chancelante mais surtout, malgré ses blessures, prête à fuir! Elle se met à courir, passe la porte et quitte la pièce. Son bourreau continue de gémir mais petit à petit, ce gémissement se transforme en rire, en rire macabre comme si ce que venait de faire Jessica l'amusait follement!  

 

Il se relève avec difficulté, va vers la table garnie d'instruments de torture, choisit, une sorte de lame recourbée et quitte la pièce à son tour, bien décidé à "chasser" sa proie avant d'en profiter. Cette victime s’avérait décidément intéressante. Il se pourlécha les lèvres et fit gratter la lame contre la cloison avant de disparaitre de la pièce.  

 

Jessica se retrouve dans des couloirs immenses, longs, ponctués de portes menant à des chambres toutes aussi délabrées que la pièce où elle se trouvait au départ. Elle avance le plus rapidement possible, jetant de furtifs coups d'œil derrière elle, vérifiant "qu'il" ne s'y trouve pas. Elle s'arrête dans l'une des chambres et adossée au mur, Jessica essaye de reprendre son souffle...  

 

Elle arrache son bâillon qui l'empêcher de respirer, retenant le gémissement plaintif qui émane de la brûlure de la sueur sur ses plaies. Les lèvres bleuies du manque d’oxygène, elle tente de reprendre son souffle. Son sang se glace lorsqu'elle entend des pas ou plutôt un bruit de course dans le couloir: Son bourreau ouvre chaque porte, les faisant craquer, grincer, inspectant minutieusement chaque pièce...  

 

La jeune femme ne sait que faire ni où se cacher. Elle réprime un cri en voyant un rat ou plutôt des rats autours d'elle: Elle n'y avait pas fait attention mais il semble qu'ils soient en nombre dans ce bâtiment abandonné! Elle a horreur des rongeurs, en a une peur panique mais là, à cet instant précis, c'est de cet homme qu'elle a vraiment peur! Elle décide de quitter la pièce n'ayant nul endroit où se cacher! Elle passe la tête dans l'encadrement de la porte, voit l'immense couloir. Un frisson la parcourt quand elle entrevoit son bourreau s'engouffrer dans l'une des chambres.  

 

Jessica sort, essaye de faire le moins de bruit possible. Mais un craquement sinistre se fait entendre: L'un de ses pieds passe au travers du sol! Rongé par le temps, le bâtiment part littéralement en morceaux! La jeune femme tente de sortir son pied, tire, se blesse mais veut absolument quitter ce couloir. Elle est plus que jamais en danger de mort.  

 

Elle entend les pas se rapprocher: Son bourreau semble avoir entendu...  

 

Jessica essaye de sortir son pied du plancher, les morceaux de bois pourris lui rendre dans la chair mais qu'importe! Finalement, elle réussit, se relève et rentre dans l'une des chambres alors que son bourreau se trouve de nouveau dans le couloir. Jessica regarde autour d'elle et se rend compte que cette pièce n'est pas une chambre comme elle en a vu d'autre dans ce couloir, non...  

 

Cette pièce semble être une sorte de buanderie assez vaste, doté d'un monte-charge... Jessica y voit là une planche de salut des plus inattendues!  

 

Elle s'y précipite et active l'antique mécanisme. Les rouages asséchés par le temps lâchent et elle se retrouve précipitée dans le vide étouffant un cri de surprise avant de s’arrêter net, quelques mètres en dessous. Le cœur de la jeune femme n’a fait qu’un bond, tremblante elle se cramponne autant qu’elle peut. Le bruit provoqué par l’élévateur attire l’attention du ravisseur. Jessica tente de relancer le mécanisme de descente, apercevant l’ombre puis la silhouette de son agresseur se rapprocher dangereusement. Alors que le monte-charge peine a reprendre sa descente, il descend, arrive à sa hauteur, coincée à cet étage elle le regarde tenter de la frapper à l'aide de la lame recourbée. Alors que la terreur se dessine dans le regard bleu, la cabine reprend sa descente pour se bloquer à nouveau.  

 

Cette fois, Jessica ne sait pas si c'est dû à la vétusté des lieux ou si c'est son bourreau mais qu'importe, elle ne va pas attendre une nouvelle fois: Elle s'acharne pour ouvrir la porte, l'écarte assez et s'y glisse. La voila dans une pièce similaire à celle qu'elle vient de quitter.  

 

Elle se met à courir, cherchant désespérément à sortir de ce bâtiment. Elle parcourt les couloirs, découvre des chambres et encore des chambres...  

 

Finalement, elle voit un escalier s'enfonçant: Elle descend le plus vite possible et se trouve enfin au rez-de-chaussée. Elle reprend confiance: Il y aura forcément un moyen de sortir de là!  

Jessica commence à parcourir les lieux mais ce qu’elle découvre la terrifie encore plus: Les fenêtres, les portes vers l'extérieur sont murées à l'aide de parpaings! Il est donc impossible de sortir ou d'entrer par là.  

 

Dépitée, Jessica arrive dans une sorte de hall d'entrée où trône ce qui semble être la réception. Derrière, en lettres d'or jaunies et partant en morceaux, elle y découvre le nom du lieu: "Hôtel Ludovico". Cet hôtel doit être à l'abandon depuis des décennies se dit elle. Pour éviter les "visiteurs" inopportuns, toutes les entrées et fenêtres ont dû être murées.  

 

Appuyée dos au comptoir de la réception, Jessica commence à perdre pied: Sa seule motivation, sortir de là en vie, commence à s’estomper, la désillusion commence à l'emporter...  

Elle craque, l'adrénaline n'étant plus suffisante pour la faire tenir...  

 

Des larmes de désespoir coulent sur ses joues: Pourquoi se retrouve-t-elle dans une situation comme celle-là? Pourquoi être tombée entre les griffes d'un prédateur comme c'est le cas? Elle a l'impression de vivre un cauchemar. Elle espère que le réveil va sonner et qu'elle va se réveiller.  

 

Pourtant , au fond d'elle, elle sait que tout cela est bien réel.  

Elle regarde les rats se promenant au sol, a de la répulsion en les regardant mais elle est tout de même presque fascinée par leur nonchalance. Elle déchantera en observant deux d’entre eux se disputer un bout de chair… un doigt humain.  

 

Elle n’a pas le temps de hurler, les escaliers grincent. Elle entend des pas qui descendent! Il arrive lui-aussi au rez-de-chaussée! Une partie d'elle-même ne souhaite pas bouger: Qu'il fasse ce qu'il veut d'elle, elle s'en contrefout...  

 

Au plus profond d'elle-même pourtant, l'instinct de survie se réveille: Elle se DOIT de faire quelque chose, de trouver un moyen de sortir de cet hôtel pourri!  

 

Il doit forcément y avoir une entrée non-murée car sinon comment son ravisseur aurait-il pu entrer et l'emmener là?  

Jessica se relève en entendant les pas se rapprocher! La jeune femme s'élance dans les couloirs de ce qui fut un hôtel de prestige, bien décidée à trouver le moyen de sortir de là et ainsi s'échapper des griffes de son bourreau.  

 

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Une femme nue, blessée dans les couloirs délabrés d'un hotel abandonné, poursuivie par un tueur fou, tel est le cocktail que nous réserve cette petite série Z, au scénario signé Gérard Cousin.  

Les deux acteurs débutants seront il a la hauteur ?  

On découvre en effet Logan Mandown dans une de ses toutes premières expériences et l'acteur atypique et excentrique Raphael Lillard.  

Scénario : (2 commentaires)
une série Z d'horreur de Estelle Cox

Raphael Lillard

Logan Mandown
Musique par Kerrilyn Harris
Sorti le 03 août 2024 (Semaine 1022)
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