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ManDown Productions présente
Happy new Year !

ATTENTION FILM LONG - PRENEZ LE TEMPS DE LIRE C'EST INTERESSANT! :)  

(2) CECI N'EST PAS UN RÉSUMÉ MAIS UN RÉCIT COMPLET ( C'est venu comme ça )  

 

Serie A - Comédie sentimentale collégiale  

Durée-2h30  

Réalisé par Raymonde O'Menek  

Avec Emo Bill ( Bradley) , Natalie Hubard ( Candice) , Demetra Legrand ( Sandra), Jason Salmon ( Adam), Logan Horowitz ( Peter)  

 

********************  

 

31 décembre.  

 

La ville est décorée pour les fêtes. C’est l’effervescence. Après Noël le monde s’apprête à fêter la nouvelle année.  

Tous sauf Bradley. Pour lui cette journée est une journée comme une autre. Il se lève, ouvre son frigo, y trouve une bière, qu’il boit des le matin, comme tous les matins. Son appart est une vraie porcherie. Seule semble épargnée de la crasse et de la négligence une superbe guitare accrochée à un mur dépouillé.  

En marcel négligé Bradley se laissa choir dans son canapé avant de saisir la zapette, comme tous les matins. Par contre aucun programme ne sembla retenir son attention, il y avait soit des films mielleux de fin d’année, soit des programmes de télé achat pour faire des cadeaux à ceux qu’on aime, ou bien des clips musicaux de chanteurs has been ayant la très lucrative idée de remixer des chansons mielleuses mettant en scène de mignonnes chorales d’enfants. Bref tout ce qui faisait l’esprit des fêtes de fin d’année, tout ce qui de loin n’intéressait guère Bradley qui se leva , reprenant le chemin qui l’avait mené au canapé , a l’envers pour retrouver le frigo en quête d’une énième bière.  

 

Horreur… Il n’y avait plus de bière, plus de lait, et en clair, le frigo était vide. Bradley pesta. C’était le jour parfait pour aller faire les courses ! Des magasins bondés, des gens cachant leurs névroses derrière la joie simulée de voir partir une année de plus. Bradley soupira et se décidé à enfiler son blouson de cuir avant de sortir.  

 

A L’hypermarché, Bradley tirait une mine affreuse en réponse aux sourires qui lui étaient adressés. C’était sa manière à lui de s’insurger contre cet esprit hautement commercial et lucratif que représentait les fêtes de fin d’année.  

 

Et bien sur, les gens offensés sans doute le regardaient passer avant de se laisser aller à des critiques acerbes pour récupérer un sourire éclatant au prochain regard croisé.  

 

***  

 

- Non chéri ! Pose ça tout de suite. Nous avons déjà pris des gâteaux !  

 

Sandra Andrews faisait les magasins avec ses trois enfants. Si cette mère courage n’inspirait pas autant la compassion et la sympathie on aurait pu la blâmer de s’être laissé avoir trois fois par un homme sans principes si morale qui l’avait laissée tomber à chaque nouvelle grossesse, pour revenir enclencher la suivante. Il n’avait jamais participé aux frais que représentaient cette abondante progéniture, et ce n’est que lorsque Molly la petite dernière était née que Sandra décida de mettre un terme a tout cela. Oubliez la scène déchirante ou elle vire l’empaffé de son chez elle, celle ou les enfants pleurent de voir maman jeter papa a la porte. Non Sandra avait préféré se faire la malle et du jour au lendemain, sans prévenir, elle avait pris le strict nécessaire dans sa petite voiture, et avait filé loin.  

 

Depuis Sandra travaillait pour subvenir aux besoins de ses enfants, mais une chose lui pesait de plus en plus. Cela faisait bien quelques années qu’elle n’avait plus eu d’homme dans sa vie.  

 

- Non Molly ça suffit et James ne tire pas les cheveux de ta sœur !  

 

Devant la caisse alors que Bradley grognait d’impatience, Sandra se débattait avec ses 3 diables pour régler ses courses. En traversant la rue avec sa progéniture, elle s’arrêta devant la vitrine du fameux magasin de robes « Victoria’s Room ». La robe en vitrine lui plut énormément, mais le prix affiché suffit à dissuader la mère de famille. Elle ravala un soupir et adressant un de ses innombrables sourires à ses enfants, elle les entraîna ensuite vers la voiture.  

 

***  

Candice Shannon sortait de « Victoria’s Room » un paquet en main. Elle venait d’acheter sa robe pour la soirée de nouvel an de sa boîte. Nerveuse, elle reprit son téléphone. Marc avait raccroché. Elle pesta et rageuse descendit la rue, perchée sur ses talons aiguille jusqu'à son petit cabriolet dans lequel elle jeta son sac et son paquet. Elle composa à nouveau le numéro de Marc, mais elle fut transférée à la messagerie vocale. Elle frappa de rage sur le volant. Elle fouilla dans son sac en quête de quelques cachets qu’elle avala rapidement, puis dans un soupir énervé démarra.  

Candice productrice/réalisatrice, véritable star du show business était une personne très occupée et toujours très stressée. Elle se rendit à son bureau. Elle n’avait aucune envie de perdre du temps à une quelconque soirée, mais elle devait sauver les apparences. Sa préoccupation du jour était plutôt de sauver le projet sur lequel elle travaillait depuis près d’un an dans lequel son ex Mari Marc tenait le rôle principal. Mais voilà, Marc avait décidé de prendre subitement une année sabbatique et de s’expatrier à Bali avec sa nouvelle maitresse, une lubie passagère qui pouvait coûter à Candice son projet.  

 

- Marc, attend tu ne peux pas prendre une décision pareille sans qu’on se soit vus ! Dis-moi ou tu es ? Comment ça tu pars ce soir ? Non non Marc, ne me fait pas ça.  

 

Elle fit de grands signes à Miranda sa secrétaire pour un café sans décoller le combiné de son oreille.  

 

- Ecoute nous devons nous rencontrer. Je viens à ton appartement ! Je me fous de la soirée, je veux te voir ! Bon écoute, je termine quelques affaires et on se voit ? Marc je t’en supplie…  

 

Elle attendit que la secrétaire quitte le bureau pour s’effondrer sur le sofa design qui accueillait ses moments de dépression. Candice vivait à cent à l’heure, et songeait souvent à mettre un frein a cette existence tendue. Si elle tenait, c’était pour mener à bien son projet avec Marc, la seule chose qui ait tenu après leur mariage, c’était un peu comme leur bébé, et Marc ne pouvait pas la laisser tomber.  

Elle s’accorda quelques minutes de pause avant que son téléphone ne sonne à nouveau pour d’autres affaires.  

 

***  

 

Quelques heures plus tard, le soir tombait sur la ville. Dans les maisons, les cuisinières étaient aux fourneaux tandis que les invités en avance prenaient déjà l’apéro. Les postes de télévision étaient branchés sur les émissions cul cul du soir du réveillon.  

Bradley était devant le sien de téléviseur. Une canette de bière vide repoussée sur la moquette sale, tandis qu’il en entamait une nouvelle.  

 

Ne Vous y méprenez pas, rangez vos sourires larmoyants, vos yeux pleins de commisération. Bradley est seul parce qu’il l’a décidé. Bradley est une star déchue comme il peut y en avoir des milliers, à la différence qu’il a choisi seul son destin.  

 

Propulsé à la tête d’un « Teen age band » à l’âge de 14 ans, il avait connu la gloire, l’argent à flot, les filles, et tout ce que la célébrité a de bon pour un garçon de son âge. Il avait également connu les travers : la drogue, la dépendance aux médicaments, au sexe. Tout avoir tout le temps sans se soucier des lendemains, tel était devenu le crédo du groupe, jusqu'à la mort de Benny, un des membres du groupe.  

 

Depuis Bradley vivait de ses royalties, et assumait parfaitement son nouveau statut. Un régime alimentaire déséquilibré lui avait conféré une corpulence et son look gothique ne laissait en rien deviner la gueule adulée de l’enfant star qu’il était.  

 

Comme a chaque nouvel an, il ne pouvait s’empêcher de tomber inexorablement sur une vidéo d’un de ses succès passés. Entendre sa voix d’adolescent l’irritait au plus haut point. Il chercha quelques instants la télécommande dans le canapé et alors qu’il s’apprêtait a zapper, la télé se coupa ainsi que la lumière. Bradley se retrouva dans le noir.  

 

***  

- Non non non ma chérie pas ça dans la bouche ! Maman finit de faire la cuisine et on va jouer ensuite avec tata Inès et tata Jo d’accord ?  

 

Sandra, le visage parsemé de farine et autres ingrédients siégeait dans une cuisine sens dessus dessous ou elle terminait de préparer le repas de nouvel an qu’elle avait prévu pour elle et ses enfants. Comme à chaque année, elle préparait toujours beaucoup, prête a accueillir sa sœur et sa petite amie, un couple de lesbiennes, incapable de se nourrir de façon autonome, et cette année ne faisait pas exception a la règle.  

 

- Merde! Merde merde !  

 

Un tuyau de l’évier de la petite cuisine semblait avoir cédé. Le mince filet d’eau grossissait pourtant à vue d’œil. Chiffons, seau et serpillère, après avoir hurlé elle mettait au pas ses petits monstres, tout en réfléchissant a une solution. Aucun plombier ne lui répondrait un soir de réveillon, et elle ignorait comment arrêter l’eau. Elle tourna en rond de longs instants avant de se décider a faire appel a Peter, son séduisant voisin , le charmant homme qui lui proposait son aide à la moindre occasion sans qu’elle ait eut jamais à l’accepter.  

 

Pourtant cette fois ci il y avait urgence ! Se pointant devant la porte de la maison voisine rendit compte de la stupidité de sa demande mais elle n’avait pas le choix. Elle s’apprêtait à frapper quand la porte s’ouvrit. Les yeux brillants, elle découvrit sur le seuil Peter propre, parfumé, et habillé sans doute sur le point de sortir. Elle se sentit soudainement très honteuse, ménagère désespérée, avec de la farine dans les cheveux.  

 

- Sandra ?  

- Peter… euh je… je… j’avais besoin de… fuite... eau… chez moi…  

 

Si en plus elle commençait à bafouiller ce n’était pas gagné. Pourtant sans hésiter Peter la suivit, coupa l’eau, et décida qu’il était parfaitement capable de fixer le tuyau qui fuyait pour qu’elle puisse prendre une douche. Elle se laissa désarmer par le sourire divin qu’il lui adressa et après avoir rougi de honte. Ainsi il s’était rendu compte qu’elle avait besoin d’une douche. Peter répara le tuyau et se proposa de rester le temps qu’elle prenne sa douche pour être sur que la fuite ne reprendrait pas. Contente elle s’éclipsa.  

 

Peter n’était pas pressé, et il avait toujours admiré le courage de Sandra avec ses trois enfants, et l’aider était pour lui un plaisir. Il eut le loisir de découvrir paradoxalement a la cuisine qui semblait toute droit sortie de l’enfer, un salon cosy et une très jolie table. Il discuta un peu avec les enfants quand ceux si l’alertèrent. La fuite avait repris dans la cuisine et plus fort encore. Peter se retrouva éclaboussé d’eau tandis qu’une Sandra affolée sortait de la douche en serviette alertée par son fils.  

Les deux éclatèrent de rire. Peter n’était pas plombier et cela se voyait. Ils décidèrent de couper l’eau. Et alors que Peter s’apprêtait à prendre congé, alors que Sandra toujours en serviette épongeait le sol de la cuisine en criant à son fils de chercher le sèche-cheveux pour la chemise de Peter, le noir complet se fit dans la petite maison.  

 

- Plus personne ne bouge !  

 

C’est ce qu’hurla Sandra en se cognant la tête à l’évier en tentant de se relever.  

 

***  

 

Candice regardait sa montre. Il était presque vingt heures. Elle était en retard, et tentait de joindre Marc au téléphone sans succès. Il y avait cette messagerie vocale qui l’enquiquinait a un plus haut point. Elle fit quelques respirations, avala deux cachets et fonça à l’immeuble ou se trouvait l’appartement de Marc. Elle trépignait d’impatience, habillée pour la soirée, dans le hall ou elle appuyait frénétiquement sur le bouton d’appel de l’ascenseur.  

Sans regarder le sens de l’élévateur, elle s’y engouffra accrochée à son téléphone sans prêter attention à l’homme au fond de l’ascenseur.  

 

- Allo ? Allo oui Marc ! Marc attend ne quitte pas je t’en prie…  

 

Elle observait le mouvement des chiffres , quand l’ascenseur s’arrêta soudain. Affolée, Elle appuya frénétiquement sur le bouton d’ouverture. Aucune réponse. Aucun signal lumineux. Elle était coincée dans un ascenseur le soir du réveillon avec un inconnu. Et Marc à l’autre bout du fil qui annonçait être en route pour l’aéroport déjà…C’était perdu. Son projet était foutu, sa vie était foutue. Elle éclata en sanglots avant d’être prise par une crise d’angoisse qui inquiéta l’homme dans l’ascenseur.  

 

- Madame il faut que vous vous calmiez, je m’appelle Adam. Calmez-vous, nous sommes dans un espace confiné et donc avec moins d’oxygène vous devez contrôler votre respiration !  

 

Alors que l’homme essayait de l’aider, elle tremblait en fouillant dans son sac éclairée de son téléphone à la recherche de ses pilules pour calmer son stress, son angoisse, sa claustrophobie.  

Son téléphone sonna. C’était Marc. Elle s’agita, cria au téléphone, le supplia. Il l’infirma qu’il y avait une panne de courant et que son départ pourrait être différé. L’espoir subsistait, mais elle était toujours coincée.  

Elle se laissa choir, en larmes sur le sol froid de l’ascenseur les mains sur la tête, psalmodiant que sa vie était foutue et que Marc ne pouvait s’empêcher de lui foutre sa vie en l’air, tout ça pour des pétasses.  

 

Adam brisa alors le silence et offrit une oreille attentive aux tourments de Candice prête à se confier. Au point ou elle en était… Elle découvrit également qu’Adam était comme elle divorcé. Homéopathe vivant dans la ville voisine, il venait tous les ans dans le jardin sur le toit de cet immeuble dans l’espoir que son ex femme l’y rejoigne car c’est la qu’ils avaient fêté leur premier réveillon. Candice avait souri dans la faible lueur de la lampe de secours. Cela faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas pris le temps d’une conversation non orientée sur le travail, ou elle pouvait parler d’elle mais aussi écouter. Et au fil de la conversation ils se rendirent compte tous deux qu’ils n’avaient pas fait le deuil de leur mariage. Elle accrochée a son projet, l’enfant qu’elle n’avait jamais eu avec Marc, et lui accroché a l’espoir que son ex femme reviendrait…  

 

Un léger silence se fit entre eux, troublé d’un bip électronique. Son téléphone signalait batterie faible, et Marc n’avait plus appelé.  

 

***  

Il y avait maintenant près de trois heures que la ville était plongée dans le noir. Bradley aurait pu rester chez lui, mais la curiosité le rongeait de voir comment réagissait le monde en plein réveillon. Il attrapa sa guitare et s’aventura dans les rues de la ville. Quelques immeubles dotés de générateurs étaient encore éclairés et comme des insectes les gens se massaient au dessous des lumières. Bradley poursuivit son chemin en se moquant gentiment des gens déçus, en colère, accrochés a leurs téléphones criant leur mécontentement.  

 

Cela confirmait ce qu’il pensait. Il n’y avait pas d’âme à cette fête, à ce jour attendu et adulé. Il arriva au parc ou de nombreuses personnes s’étaient réunies, autour de bougies. Curieux il s’approcha des groupes, et resta quelques instants à les observer.  

 

Comme lui avec sa bière en main, nombre d’entre eux avaient des boissons, des bouts de repas qu’ils partageaient comme d’un commun accord, et au milieu des murmures et des rires, une voix s’éleva, entonnant un chant, repris en chœur par l’assemblée.  

Bradley en fut étonnamment touché. L’âme qu’il cherchait était là, au milieu de tous ces gens chantant d’une seule voix. Il se sentit parcouru de frissons et des larmes lui vinrent aux yeux sans qu’il puisse se l’expliquer. Il n’avait pas pleuré depuis longtemps et il fut surpris de sentir dans son dos la main d’une vieille dame qui tentait de le réconforter. Emu, Bradley, s’assit dans l’herbe, au milieu de ses semblables, et la guitare sur la cuisse, entama à son tour une chanson. Il avait à nouveau envie de jouer, envie de chanter. Ce soir la un déclic au fond de lui s’était opéré.  

 

***  

 

Molly venait de finir un chant tandis que Sandra servait le dessert du dîner aux chandelles. Sa sœur s’était décommandé à cause de la coupure, pourtant elle avait un invité. Peter était resté, décidé à ne pas laisser seule la petite famille dans de pareilles circonstances.  

 

Sandra était aux anges, elle appréciait la compagnie de Peter et à la lueur des chandelles il lui paraissait encore plus séduisant.  

Lorsque les enfants furent couchés, cédant après maintes protestations et autres peur du noir, les deux jeunes gens se retrouvèrent en tête à tête et purent enfin aborder des sujets plus intimes et se confier l’un a l’autre.  

 

- Je voulais attendre minuit…  

- Oh vous voulez partir ?  

 

Sandra sentit comme un pincement au cœur en pensant que Peter voulait déjà partir. Pourtant loin de partir il se rapprocha d’elle, lui saisissant le menton et l’embrassa délicatement.  

 

-Je voulais attendre minuit… mais J’avais trop envie de t’embrasser…  

 

Avant l’heure c’est un feu d’artifice géant qui explosa dans la tête de Sandra.  

 

***  

Le bip de la montre d’Adam venait de sonner minuit. L’ascenseur n’avait pas bougé, et contre toute attente, Adam sortit de son sac deux coupes en plastique et une petite bouteille de champagne. Il avait tout prévu… mais pour une autre femme.  

Ils trinquèrent et rirent de leur situation, coincés dans l’ascenseur, malheureux, coupés du monde.  

 

Candice se blottit contre Adam en souriant, ils se regardèrent et leurs visages semblèrent soudainement trop proches. Alors qu’ils étaient à deux doigts de se frôler les lèvres, une secousse les tira de leur torpeur. L’ascenseur s’était remis en marche, et les portes s’ouvrirent, éblouissant les deux jeunes gens d’un flot de lumière. Ils se relevèrent et sortirent au rez de chaussée.  

 

Candice semblait hésitante. Elle n’avait plus de batterie, elle ne savait pas si Marc était parti, et pourtant dans cet ascenseur elle avait prit la résolution de tout arrêter, pourtant la réalité les rattrapait.  

 

- Je suis désolée Adam, il faut que…  

 

Le triste sourire d’Adam lui brisa le cœur, mais Candice n’était pas prête. Elle s’engouffra alors dans un taxi, regardant la silhouette d’Adam qui s’éloignait. Un flot de larmes lui baigna alors les yeux.  

A l’aéroport, il n’y avait pas eu de coupure. Le vol de Marc pour Bali était parti. Seule en robe de soirée, Candice regarda les gens s’enlacer, se retrouver dans le hall de l’aéroport. Elle se sentit étonnamment seule au monde.  

 

****  

 

31 Décembre, Un an plus tard…  

 

A la télé dans un Talk Show, Bradley souhaitait à tous un bon réveillon et une bonne année avant d’entonner le titre phare de l’album qu’il venait de sortir. Sandra prête à sortir appela sa sœur qui éteignit le poste de télé pour la rejoindre.  

 

Sur le seuil, Sandra donna les dernières recommandations à sa sœur qui gardait avec sa copine ses enfants. Elle embrassa chacun d’eux, se penchant, dans une robe qui moulait joliment son ventre arrondi. Peter sur la pelouse du petit jardin était au téléphone.  

 

- Oui Candice, je te souhaite un bon réveillon ! Bises.  

 

Sandra le rejoignit et s’accrocha à son bras.  

 

- Ta sœur va bien ?  

- Je crois que oui. .. Tu es ravissante.  

 

Il lui posa la main sur le ventre en l’embrassant doucement sous les « beuuurk » des enfants à qui ils firent de grands au revoir avant de se rendre dans un restaurant chic ou ils passeraient le réveillon.  

 

Candice sourit en laissant son frère qui semblait parfaitement heureux. Elle était encore à son bureau. L’endroit était désert et elle était seule. Elle sirotait un verre de champagne avant l’heure, repensant à son réveillon de l’année dernière. Elle avait été tellement stupide, et pourtant elle avait laissé la vie suivre son cours. Soudain au fond d’elle, elle se demande et si… et si elle se donnait une seconde chance ?  

 

Elle attrapa en toute vitesse son sac, ses clés et l’une des bouteilles de champagne qu’on lui avait offert. Elle fonça a l’immeuble ou se trouvait l’ancien appartement de Marc. Une boule au ventre elle regarda sa montre. Elle fouilla nerveusement dans son sac et en sortit ses pilules qu’elle avala avant d’appuyer sur le bouton de l’ascenseur. Elle serait bien montée à pieds, mais le toit était vraiment trop loin. Elle avait peur a chaque étage que l’ascenseur se bloque, qu’elle se retrouve seule cette fois avec ses angoisses.  

 

Lorsqu’elle atteignit enfin le jardin sur le toit, elle ôta ses chaussures pour avancer plus vite, cherchant des yeux la silhouette d’Adam. Il n’y avait personne. Elle pesta. Elle posa la bouteille sur le rebord du balcon et se prit la tête dans les mains.  

 

- Pardon je suis en retard…  

 

Elle reconnut la voix et se retourna un large sourire aux lèvres, les yeux brillant.  

 

- C’est que j’ai pris les escaliers…  

 

Candice hésitait entre rire et pleurer.  

 

- J’ai apporté le champagne… au cas où…  

- Et moi les verres…  

 

Il se rapprocha d’elle et l’enlaça doucement.  

 

- J’espérais sincèrement que tu sois là…  

- Moi aussi… J’ai été tellement bête…  

- Shhtt  

 

Il se pencha doucement pour l’embrasser.  

Minuit venait de sonner et au dessus de la ville, les feux d’artifice déchiraient le ciel.  

 

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C'est en véritable fan des comédies collégiales du style " Love actually" ou " Valentine's day" que Daresha Mandown a produit ce film qui clora en beauté l'année des productions Mandown.

Scénario : (2 commentaires)
une série A sentimentale de Raymonde O'Menek

Jason Salmon

Natalie Hubbard

Logan Horowitz

Demetra Legrand
Avec la participation exceptionnelle de Emo Bill
Musique par Kristen Rosenmeyer
Sorti le 29 décembre 2023 (Semaine 991)
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