Cinejeu.net : devenez producteur de cinéma ! (jeu en ligne gratuit de simulation économique)

Baker Films Production présente
Strange Disease

Hank Barnet ( Vivian Gold ) était un jeune médecin talentueux, brillant étudiant ayant réussi ses études. Affecté à son nouveau poste dans la petite bourgade de PeacocTown, il y avait son propre cabinet médical en journée et était également appelé comme médecin de nuit concernant les patelins autour de cette charmante ville. C’était un médecin jeune et compétent, apprécié par ses clients issus de la ville … pour ce qui était de la campagne et des visites de nuit, il était également apprécié mais pas pour les mêmes raisons.  

 

Tiré du lit à 3h35 du matin, Hank s’en extirpa difficilement et plus ou moins subtilement il réussit à s’orienter dans sa chambre dans le noir et à en sortir sans réveiller sa femme. Habillé et caféiné, il prit sa valisette et s’installa dans son 4x4 pour sortir dans la nuit pluvieuse et venteuse. Hank bailla longuement et soupira. Les essuie-glaces effectuaient leurs mouvements continuels. Le vent soufflait fort également et Hank, coincé derrière son volant, cogitait sur la conversation qu’il venait d’avoir au téléphone. Le 4x4 sillonnait les routes et les chemins, s’en allant toujours plus loin dans la campagne profonde. De mémoire, il n’était jamais allé aussi loin dans la cambrousse et l’interlocuteur, au téléphone, avait parlé avec un accent à couper au couteau. Pour ainsi dire, Hank n’avait franchement pas compris grand-chose à ce que lui avait baragouiné le type. Il lui avait plus ou moins parlé de morsures ou quelque chose du genre … il verrait bien après tout. C’était aussi pour cela qu’il aimait ce métier. Le plaisir d’improviser sur place et de soigner avec les moyens du bord, il y avait un petit goût d’aventure que Hank ne daignait pas renier. L’esprit clair malgré tout, il se concentrait sur sa conduite. Les routes étaient sinueuses et boueuses par endroit et il avait dû slalomer entre 5 ou 6 cadavres d’animaux, un vrai rallye cette sortie de nuit !  

 

A vue de nez, il était encore à 5 ou 6 kilomètres du village et la route défilait dans une nuit noire et mouvementée. A un moment, Hank se frotta les yeux et il n’eut pas le temps de voir sur le bas-côté de la route où il roulait, une silhouette d’homme, dépenaillé, voulant se jeter sur le véhicule, trop tard … il atterri après le passage de celui-ci sur la chaussée défoncée, en mauvaise état. L’homme, malade, visiblement atteint d’un mal mystérieux, émit un borborygme incompréhensible et se mit à finir de dévorer ce qu’il avait commencé : un chien.  

La route défoncée fit place à un sentier entouré par les bois. La sensation d’être entouré et encerclé fit grincer Hank, il se sentait plutôt mal à l’aise et à plusieurs reprises il dut enfoncer l’accélérateur pour dégager le 4x4, s’enfonçant doucement dans une boue maintenant omniprésente sur le chemin. Dans le bois, les arbres se déchainaient en luttant contre le vent : des branches voletaient dans tous les sens, certaines étaient projetées contre le véhicule et la pluie avait maintenant redoublé. Hank était maintenant crispé, luttant contre les éléments et il était pressé d’arriver à ce satané village reclu au fond des bois. Et cette sensation d’être observé l’obsédait également, il sentait des regards, il ne sut comment expliquer et dans le magma climatique ambiant il crut distinguer par moment des formes humaines dans les bois mais il préférait ne pas y penser. Il ne cessait de rouler pour arriver à son but.  

 

Son salut vint enfin au bout d’environ une vingtaine de minutes interminables de lutte pour enfin dépasser la pancarte annonçant le village de FieldCreek. Les bois allaient finir par l’achever si cela continuait mais il put enfin circuler dans le village, vide de monde … évidemment à cette heure-ci de la nuit. Cela dit, Hank n’était pas au bout de ses peines puisqu’il s’arrêta par curiosité sur la place du village. Il y avait d’installé au beau milieu de celle-ci, en pleine nuit, un large panneau. Hank, mit ses feux de position en phares afin de lire ce qu’il y était inscrit : -« Couvre-feu à 23h ! Le shérif vous recommande grandement de ne pas sortir la nuit, à vos risques et périls … ». Cramponné au volant, Hank se mit tout à coup à regarder autour de lui, dans son véhicule. –« Mais qu’est-ce qui se passe ici ? » se demanda t-il.  

Soudain, devant lui, les phares éclairèrent un individu courant vers lui. Hank plissa les yeux et distingua ce qui devait être justement le shérif du village. Ce dernier, en courant lui fit signe, tout en s’approchant, d’éteindre ses phares … il contourna rapidement le 4x4 et s’approcha de la portière du conducteur et toqua à la vitre. Le cœur d’Hank battait rapidement, où était-il tombé ?  

Il baissa donc sa vitre et fut immédiatement pris de nausée, l’haleine du gars était abominable … Le shérif semblait en colère et lui pria immédiatement d’éteindre effectivement ses phares, sans donner la moindre raison. Il informa Hank que c’était une certaine « Michelle » qui était souffrante et qu’il espérait que le mal ne la prendrait pas.  

Hank obtempéra sans trop poser de questions, et se dépêcha d’en finir avec toute cette histoire. Tout cela n’avait que trop duré maintenant. Il sortit dehors sous la tempête et suivit le shérif vers une habitation du coin.  

 

Hank, arrivé à bon port, se secoua les vêtements, humides. Il expira violemment tout en observant l’endroit où il se trouvait. Sidéré, il semblait être dans une habitation hors du temps, tout n’était que reliques et objets vétustes. Et pire que tout, quelqu’un visiblement souffrait, il l’entendait du rez-de-chaussée, et pas qu’un peu. Il prit sa valisette et grimpa les escaliers, vieux comme le monde et grinçant. Plus il grimpait, plus les cris variaient de la stridence pure à une intonation grave. Cela n’envisageait rien de bon et amplifiait le sentiment de devoir déguerpir d’ici vite fait, bien fait. Dans le couloir là-haut, l’odeur pestilentielle était intenable et tout en suivant le shérif, il refusa le mouchoir que celui-ci lui tendait. Hank prit sur lui-même et vit que le visage du shérif était parsemé de boutons purulents. Hank continua son ascension dans le dégoût et entra dans la pièce, parsemé de monde … visiblement tous aussi malades les uns que les autres.  

Outre un signe évident de consanguinité entre les 2 adultes, frère et sœur, il vit également l’horreur de la décoration de la pièce, décorée de part et d’autres de trophées d’animaux empaillés.  

La souffrante elle-même ( Jessica Ayres ) semblait en pleine mutation, et gisait sur le lit miteux et noir de saletés. Le jeune médecin tentait de garder son professionnalisme du mieux qu’il le pouvait mais face à cette situation, il se sentait relativement décontenancé. Le propriétaire des lieux, celui qui sans doute l’avait appelé, ne cessait de l’interpeler en vociférant des paroles inaudibles dans un langage incompréhensible et dans tout cela, les enfants, tous assis à proximité du lit, semblaient léthargiques, dans leur monde, un néant total.  

Hank s’approcha tout de même de la malade, hystérique mais liée au 4 coins du lit. Son état physique était pitoyable : elle était couverte de purulences et de cloques de part et d’autre du corps et son visage n’était que souffrance. Au moment où le jeune médecin tenta d’appliquer sa main sur le front, le shérif devança son geste et l’arrêta net en lui conseillant de ne pas la toucher mais simplement lui administrer des médicaments.  

Hank vivait un cauchemar éveillé et n’y tenant plus, il plongea la main dans sa valisette pour donner au mari ou frère de la malade un tube d’anti-inflammatoire et il en aurait terminé.  

 

Tout à coup, la souffrante se tut … sans crier gare, laissant la maison sans bruit soudainement, ne laissant que l’odeur fétide toujours présente, infâme. Hank se retourna pour mieux la voir … elle semblait chercher quelque chose avec ses yeux, allant de bas en haut et de gauche à droite. Les enfants, avachis dans leurs coins, se levèrent soudain et se précipitèrent dans leurs chambres en geignant.  

Le shérif prit son arme de service et jeta un œil aux travers des volets dans la chambre.  

Non, non ils vont la prendre, c’est fichu » fit dans sa barbe le shérif  

Pardon ? » interrogea Hank  

Et les premiers râles inhumains au dehors se firent entendre. Hank sursauta et entendit au dehors du verre brisé, il y avait de la casse à l’extérieur. Son sang ne fit qu’un tour ! Son véhicule ! C’en était trop, il poussa violemment le shérif et ouvrit les volets en grand et il vit l’horreur se figer devant lui : une nuée d’hommes, de femmes et d’enfants dans un état second marchaient en direction de l’habitation où il se trouvait. Son véhicule était assailli par ces individus, le réduisant à l’état d’épave. C’est alors que la souffrante émit un cri suraigu, et les visages au dehors se levèrent et se figèrent sur Hank, et il entendit les lourdes plaintes de ces humains ? Chargées d’envie, de colère …  

Hank restait figé, l’air de la nuit le rafraichissant considérablement, ne croyant tout simplement pas ce qu’il voyait actuellement. Hank, dans un état second, entendit la porte d’entrée en bas céder …  

 

---  

 

Boost Films GM sort son 4ème film à GérardMerveilles et Strange Disease est issu également de la franchise Dark Stories de San-Francisco.  

Réalisation : Stefanie Taufen  

Casting : Vivian Gold , Jessica Ayres  

Scénario : (1 commentaire)
une série Z thriller (Fantastique) de Stefanie Taufen

Vivian Gold

Jessica Ayres
Sorti le 02 juin 2023 (Semaine 961)
Entrées : 2 925 144
url : http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=18281