Pataquès est un jeune homme de 19 ans vivant dans une chambre de bonne à Paris. Nous sommes le 14 juillet et il fait une chaleur insupportable dans cette chambre encastrée sous le toit d'un immeuble de sept étages. Pataquès transpire et boit de l'eau toute la journée en attendant le défilé militaire du 14 juillet qui résonne dans les rues de son arrondissement.  

Il va prendre une douche froide qui lui fait grand bien. Mais quelque chose de bizarre se produit sur ses mains qui sont en surchauffe : impossible de les refroidir, elles brûlent de plus en plus. Pataquès courre dans tout l'immeuble jusqu'à se retrouver au seuil, dans la rue, au milieu du défilé militaire.  

Le bout de ses doigts le démange, quelque chose semble vouloir en sortir, quelque chose d'inconnu et de terrifiant.  

Au milieu de la foule qui admire l'armée française qui défile assez bêtement et le Président de la République Française qui salue les gens encore plus bêtement, Pataquès planque ses mains dans ses poches pour que personne ne les voit. Il entend des piaillements, il courre dans une ruelle déserte et découvre ses mains où des petits bonshommes armés sont incrustés au bout de ses doigts.  

Les bonshommes se font la guerre entre eux pour une histoire de vaisselle mal faite. Pataquès leur demande ce qu'ils font là et ils lui répondent de bon coeur : "On va t'apprendre à faire la guerre !".  

Une semaine plus tard, Pataquès reçoit la visite chez lui de Lalala, une amie passionnée de magie noire, pour lui montrer cette bande de bonshommes armés accrochés à ses doigts qui se chamaillent tout le temps. Lalala lui touche ses mains, les scrutent avec une loupe, les nettoie... "Je connais cette malédiction. Quelqu'un est à tes trousses, non ? C'est toi qui a fait naître ces petites créatures pour te défendre. Qui te veut du mal ?"  

Pataquès réfléchit et se dit qu'il s'agirait probablement de son dealer de Balabounga, cette drogue si douce qui fait délirer pendant le sommeil, à qui il doit plus de 20.000 euros.  

La seconde d'après, la sonnette retentit et une voix à l'interphone lui dit : "La glas a sonné pour toi, mec." Dans un sursaut, Pataquès, Lalala et les bonshommes s'enfuient par la fenêtre grâce une formule de sorcellerie qui leur permet de s'envoler pendant quelques secondes, le temps de se crasher dans le jardin public d'à côté.  

"Mains en l'air" ou la poursuite infernale de deux personnes shootées à la Balabounga. Où est le délire, où est la réalité ?  

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Un film d'animation de Dante Machine  

Avec les voix de Klaus Ferris et de  

Enya Goldenthal  

Durée : 1h15  

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