Le monde est plongé dans le chaos. La guerre continue de faire rage et les Alliés ne savent plus quoi inventer comme stratagème pour mettre fin au règne d'Hitler. Vingt-trois tentatives d'assassinats organisées et aucune n'a été un succès.  

Le général Smith (Weston Halligan) est pourtant sur de son fait, l'Allemagne ne peut gagner. L'Angleterre ne baissera pas les bras face à ces multiples bombardements. La fin d'Hitler est proche...  

La porte de bureau s'ouvre et sa secrétaire Sylvester (Jessie Altman) entre en trombe. Elle affirme qu'un homme se trouve dans le halle et que c'est homme sait comment gagner la guerre. Smith lui fait signe de le faire entrer sans grandes convictions. Combien d'hommes, de soldats et d'illuminés ont été entendu pour mettre fin à l'avancé allemande ? Des centaines et pourtant la guerre n'est toujours pas terminée...  

L'homme entre dans le bureau du général et prétend être médecin et se nomme Douglas Jones (Bertrand Pcékrouton). Il tient entre ses mains une lettre. Celle-ci provient d'un asile psychiatrique...  

Interloqué, Smith décide de l'ouvrir. Une fois la lettre lue, Douglas Jones peut déceler une grande incompréhension dans le regard du général. Ce dernier ne sait en effet pas quoi penser du stratagème émis au sein de cette lettre. Sans pour autant être sûr de lui, Smith donne son accord au médecin. Ce dernier aura en sa possession les moyens militaires et économiques suffisant pour effectuer sa tâche. Cependant, au vue de l'absurdité même de ce plan, en aucun cas cette rencontre ne doit être rendue public et en aucun cas l'armée et le gouvernement britannique ne doit être mêlés à cette affaire.  

La nuit fut courte pour Douglas Jones. A peine eut-il le temps de fermer les yeux qu’il fut réveillé par un militaire du nom de Walker (Christopher Fielding). Il sera les yeux et les oreilles de Smith durant l’ensemble des opérations. A ses côtés se trouve un psychologue et sociologue allemand. Jonas Hoffman (Amaury Jodorowsky) avait fuit son pays dès l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Sa venue n’est pas du gout de Douglas Jones mais il comprend sa présence, cela prouve la confiance que lui accorde le général Smith. Le groupe commence à se former. Les opérations vont bientôt débuter. Direction l’Ecosse afin de rencontrer l’initiateur de ce projet : assassiner Hitler.  

Des cris, des hurlements, des rires… l’asile est tout sauf accueillant. Seul l’habitué des lieux, Douglas Jones affiche un sourire, heureux de retrouver cet endroit si fabuleux à ses yeux. Certains pourraient prétendre qu’il faut être à l’image de ses patients pour travailler dans un tel lieu. Pour ce qui est du soldat Walker et de l’allemand Hoffman, les choses sont tout autres.  

« Nous sommes arrivés » s’exclame alors Douglas Jones en montrant la cellule 77. Il prévient ses deux nouveaux associés que malgré ses dires parfois incompréhensible, que cet individu est un véritable génie. Il en a convaincu plus d’un avec ce projet. La porte eu été à peine ouverte que l’individu (Lucas Segel) en question débuta son monologue d’introduction.  

« Bonsoir à tous, je me présente à vous comme un simple serviteur de l’armée du salut, la seule et unique armée qui existe, celle de Dieu. Mes géniteurs m’ont attribué le doux nom de Matthew James mais appelez-moi Kirk. Comme vous devez le savoir, actuellement le monde est victime d’une guerre mené par un homme, le mal incarné, Hitler. Vos supérieur, qu’ils m’en excusent, n’ont guère été compétent et ont échoué à de multiples tâches. Pourquoi ? Et bien simplement parce qu’il refuse de voir ce qui ne peut être vu. Hitler n’est, lui, guère entouré d’incompétents à votre images et a donc développer des mesures permettant de mettre fin à l’ensemble de vos projets passés. Certes il est en mesure de contrarier vos projets mais peut-il prévoir l’imprévisible ? Personne ne le peut. Cet endroit est rempli de personnes imprévisible, des génies à l’état brut, ce que vous appelez plus communément des psychopathes, des fous, des cinglés et bien plus encore. Dieu a créé le monde en sept jours. Ainsi, nous réunirons parmi les détenus ici présents sept génies incompris et en sept jours, nous assassinerons Hitler. »  

Sur ces mots, Douglas Jones applaudit tandis que les deux autres compères restent sans voix. Comment une telle opération a pu être autorisée par le lieutenant Smith. Ainsi les espoirs ont été anéantis qu’il ne reste que ce genre de solution ? Les ordres sont les ordres. Walker et Hoffman devront désormais aller au bout de projet fou, à tous les sens des termes…  

Kirk conduit les trois hommes à la cellule 102. La femme qui s’y trouve se nomme Raphaëlle (Marion Portman) et est d’une importance cruciale dans la poursuite de la mission. En effet, cette dernière est capable de lire l’avenir. Face à cette affirmation, Hoffman et Walker ne peuvent cacher leurs profonds désarrois. Soit disant voyante, la jeune femme semble surprise d’avoir de la visite et son incompréhension face à l’explication du projet par Kirk ne rend guère confiance. Kirk arrive pourtant à la convaincre en mettant en avant le sens patriotique et l’avenir de sa fille. Si cette mission est un succès, elle sera libre et pourra la rejoindre. Cette manipulation affective ne semble pas choquer le médecin Douglas Jones qui affiche sans cesse un sourire béa.  

La cellule 74 abrite un patient des plus surprenants. Mike Donovan (Salomon Kondor) a été interné pour trouble de la personnalité. Véritable as du déguisement, il avait notamment pour habitude de prendre l’apparence d’un individu mais également sa personnalité. Le projet l’emballa immédiatement. Il y voyait là un simple jeu. Son unique condition était de devenir Hitler lui-même. Il acceptera de participer à cette folle mission à la condition de l’effectuer sous l’identité du Führer. « A condition que tu ne prennes pas sa place sur le trône » répliqua Kirk fou de joie de sa nouvel recru.  

La joyeuse promenade continua au sein de l’asile. Kirk et Douglas Jones marchaient fièrement tandis que le soldat Walker et le sociologue Hoffman commençaient sérieusement à douter de la décision du général Smith qui avait approuvé ce projet suicidaire. Sans le savoir, ces deux-là allaient de surprise en surprise et allaient d’avantage douter à la vue de la prochaine recrue. Kirk leur présenta une enfant. Contrairement aux autres, Rose (Adélaide Lynch) n’avait aucun véritable trouble visible et ses paroles n’étaient pas confuses. Sa seule folie visible était son accord pour assassiner Hitler. Le soldat Walker voulu intervenir. Selon lui on n’emmène pas un enfant à la guerre. Mais il ne fit rien, la peur de sa hiérarchie et de ces psychopathes pris-le dessus.  

Le plan de Kirk se déroulait à merveille jusqu’à la cellule 239. C’est à cet endroit précis qu’il vit son premier refus. David Maley (Ron Levay) prétendait être en contact avec Hitler. Il entendait ses pensées et celles-ci le torturaient nuit et jours. Selon lui, il ne pouvait participer à cette mission, il était terrorisé à l’idée d’assassinat celui qu’il appelle son maître des rêves. Vouloir le tuer le mettrait en colère et Hitler n’hésiterait pas à le tuer.  

Cette réponse négative allait bouleverser le plan de Kirk.  

Un assassinat ne se fait pas avec de simple génie, la présence de guerrier, d’hommes sans scrupules, des tueurs est primordiale. C’est ainsi que Kirk présenta Boridge (Marc Cassel) et Jack (Jim Nastik). Tous deux doivent leur présence ici pour divers escapades meurtrière. Pour Kirk, Boridge possède une légère avance dans le domaine du psychopathe puisque le viol fait également partis de son passé. Malgré leurs gestes et le fait qu’il ait du sang sur les mains, ces deux hommes possèdent un certain génie pour Kirk. En effet, ils ont réussi à échapper de la prison. Qui peut en prétendre autant après avoir décimé une famille entière ?  

Sans surprises, ces deux psychopathes avaient accepté l’offre. Qui aurait refusé ? On leur offre l’opportunité de quitter ce maudit asile tout en leur permettant de réaliser leur activité favorite, le meurtre.  

Ils étaient désormais six. Six patients, six fous, six psychopathes. Plus qu’une recrue et le groupe sera au complet. Kirk ouvre donc ce qui sera la dernière cellule, sa toute dernière visite. Kyle McCarty (Bryan de Camp) a été interné à la suite d’un malheureux incident. La présence d’Hitler à la radio et dans la presse lui a véritable fait péter un plomb à tel point qu’il se mit à le voir partout. Désireux de rendre service à son pays, il décida d’abattre l’ensemble des Hitler qu’il voyait. Après avoir effectué une tuerie dans une école maternelle, il fut interné ici et aucune amélioration n’a été décelée. Il continu de voir le Führer, il le voit constamment. Kirk voyait toujours le côté positif du trouble de ses recrues sans en considérer la folie. Avec Kyle, l’équipe ne risque pas de louper Hitler…  

Le groupe est désormais au complet. Sept psychopathes près à en découdre avec l’histoire… C’est à ce moment-là, qu’une infirmière interpella le médecin Douglas Jonas. Selon ses dires le patient David Maley souhaiterait s’entretenir de nouveaux avec eux et serait revenu sur sa décision.  

Sur ces dires, Kirk, Douglas Jones, Walker et l’allemand Hoffman se rendirent de nouveau à la cellule 239 afin d’entendre une nouvelle fois le patient. David affirmait avoir changé d’avis. Il voulait participer à ce projet. Réflexion faite, tuer Hitler le libérera. Mort, ce dernier ne pourra troubler ses pensées…  

L’équipe est au complète et dans sept jours, Hitler sera assassiné. Cela mettra fin à la guerre et signifiera la victoire des Alliés. Malgré cela, Kirk reste sceptique… Huit génie, il y en un de trop. Dieu a créé le monde en sept jours, pas huit. Cette mission sera un désastre… C’est alors qu’une idée traversa son esprit. Il y a un membre de trop, il suffit de le supprimer avant qu’ils ne posent tous le pied sur le territoire allemand. Après un éclat de rire, Kirk retrouve toute sa confiance. Dans vingt-quatre heures ils seront tous parachuté en territoire ennemis. Avant ce moment fatidique, un des membres de l’équipe doit mourir. Une fois ce détail réalisé, Hitler n’aura plus que sept jours à vivre…