Walter Monro n'a pas eu ce qu'on peut appeler une enfance dès plus facile. Dès son plus jeune âge, le chaos et l'obscurité enlacaient sa vie et son âme.  

Citoyen de la ville de Daventry en Angleterre, le jeune enfant devra rapidement faire face aux différents troubles de son père. Au chômage, alcoolique et violant, il tiendra rapidement son fils comme responsable et le battait. Ses coups n'étaient pas l'unique fruit de ses nuits d'ivresses, Walter a toujours pensé que son existence même était regreter par celui qu'il surnommait "papa". Il aurait pu trouver du réconfort auprès de sa mère si cette dernière ne souffrait pas de troubles bipolaires et passait le plus clair de son temps à se lamenter sur son sort avant de reprendre gout à la vie durant un cours instant.  

Cette vie, Walter avait finis par l'accepter. Solitaire et peu enclin a découvrir le monde extérieur, l'enfant s'était former un véritable cocon coupé du monde et de toutes activité sociale.  

Cette vie triste et sombre aurait pu perdurer longtemps si tout n'avait pas basculé un soir d'hiver...  

Encore une fois son père revenait ivre du pub et comme à son habitude il se mit à hurler sans raison sur le jeune Walter qui l'écouta sans broncher. Il accepta les coups comme si il ne voulait pas vexer son ivrogne de père. Un soir ordinaire pour Walter mais un événement inattendu alla modifier à jamais sa vie.  

Dans un moment de lucidité, sa mère se jeta sur son père, peut être la première et dernière preuve d'amour que verra Walter dans sa sombre vie. Des cris, des coups, des hurlements, des pleurs et puis le néant... Un enfant debout face au corps inerte de son père écoute les cris de sa mère. Walter ne versa aucune larme et contempla la scène comme si tout ce qui venait de se passait faisait pleinement partis de son quotidien.  

Le procès débuta un lundi matin. Etant l'unique témoin du meurtre, Walter devait pour la première fois de sa vie faire face au monde extérieur et raconter devant un juré et une salle comble ce qui s'est passé cette nuit là.  

Walter regarda sa mère une toute dernière fois et décida de la condamner. Il affirma de manière claire et précise que sa mère avait tué son père de sang froid sans aucune raison. Il rajouta même qu'elle le battait régulièrement et avait menacé plusieurs fois de le tuer car sa naissance et son existence était pour elle sa plus grave erreur. Qui pouvait mettre un doute les paroles innocentes d'un enfant ? Personne...  

Les paroles du jeunes Walter mirent fin au procès, conduisant à l’exécution de sa mère sur la chaise électrique.  

Privé de ses parents, l'enfant se retrouva à l’orphelinat du Foyer pour Garçons où son comportement asocial fit de lui la cible des moqueries et vexations des autres pensionnaires, et même du personnel de l’établissement. Peu importe, Walter avait toujours vécu ainsi et cela lui allait très bien.  

Durant cette période, Walter vécu reclus sur lui même et n'attendait qu'une seule et unique choses, quitter ce maudit foyer. Sa patience eut cependant des limites et alors âgé de 16 ans, il décida de quitter ce lieu de sa propre initiative. Après tout, qui recherchait un orphelin qui a fugué ? Selon lui, le foyer lui même ne se rendrait pas compte de son absence.  

Vivant dans les rues, Walter s'est toujours refusé de mendier. Il a toujours refusé que les gens aient pitié de lui. Pour survivre, il s'était mit à voler les commerces et agresser les passants pour quelques livres. Cette vie de voyou lui convenait. Il ne parlait à personne et menait sa vie comme bon lui semble.  

L'été de ses 25 ans, Walter menait une vie des plus paisible à son sens. Il commencait petit à petit à s'ouvrir au monde abandonnant des vieux démons. Il travaillait dans une boucherie et s'occupait de coup la viande. Rien d'extraordinaire mais sa vie de jeune voyou était maintenant loin derrière lui.  

Alors qu'il se rendait dans un pub, Walter ressentit pour la première fois de sa vie un sentiment des plus étrange. Une femme le troublait... Ne parlons pas d'amour, ce mot ne signifie rien pour lui. Le seul amour qu'il a connu était celui de sa mère et son père et tout le monde sait comme cela s'est terminé.  

Prenant son courage à deux mains, Walter se rendit aux côtés de cette jeune inconnue. Il la fixa sans décrocher un seul mot... Surement attendris par ce comportement enfantin, la jeune femme se présenta. Mary Ann Nichols... Ces mots résonnaient dans la tête de Walter. C'était décidé, cette femme il l'épousera. Après plusieurs bière qui permirent au jeune homme de se libéré psychologiquement, les deux jeunes gens se quittèrent et se donnèrent rendez-vous pour le jour suivant... Cependant, la jeune femme ne tenu pas sa promesse et Walter se retrouva abandonné, seul au pub...  

Cet à ce moment précis que tout changea dans la tête du jeune homme. Lui qui avait décidé de prendre le bon chemin allait de nouveau sombrer dans l'obscurité de son enfance...  

Il fallut une semaine de recherche pour que Walter trouve l'adresse de cette menteuse de Mary Ann Nichols. La nuit tombé, il décida de s'introduire chez elle. Alors qu'il venait de briser le carreau de fenêtre, il fut surpris par les aboiements d'un chien. Walter ne pris pas le temps de réfléchir et égorgea l'animal. C'est à ce moment là, alors que ses mains étaient couvertes de sang, qu'il entendit du bruit au fond de l'appartement. Walter s'avança doucement et se jeta sur celle qu'il croyait être Mary Ann Nichols. Une fois cette personne au sol, il s'aperçu que ce n'était pas elle. Tant pis, il ne pouvait plus faire marche arrière et resserra ses mains autours de sa gorge.  

Après ce drame, Walter ne bougea pas et fixa les yeux de sa victime. Même lorsqu'il entendit la police entrer, sûrement prévenue par un voisin, il resta fixe et se laissa embarquer sans se défendre.  

Il en avait prit pour 20 ans... 20 ans d'enfermement pour une simple petite erreur...  

Il avait changer durant cette période de prison mais n'avait pas oublier l'unique responsable. Mary Ann Nichols payera de sa vie sa tromperie et rejoindra bientôt sa tante dans la tombe...  

La nuit du 31 août 1888, une jeune femme est retrouvé mort dans les rues de Londres. La gorge tranchée, la langue lacérée et l’abdomen entaillé, le lieutenant Cole peine à camoufler sans dégout. Comment un homme est-il capable de faire ca se disait-il.  

Le tueur n'avait laissé aucun indice et aucun témoin ne peut être entendu.  

La journée est terminée mais l'enquête de fait que commencer. Actuellement le lieutenant Cole n'a aucune piste mais une lettre va tout changer. En effet, ce matin, alors que la presse n'a pas encore parler de la macabre découverte de la nuit dernière, une lettre est arrivée au commissariat. L'auteur affirme et l'auteur du meurtre de Mary Ann Nichols et rajoute que d'autres suivront. Signé "Jack the ripper"...  

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Bernd Donaldson : Walter Monro  

Lucas Segel : Walter Monro jeune  

Salomon Kondor : Le lieutenant Cole  

Jessie Altman : Mary Ann Nichols  

Weston Halligan : Le père de Walter Monro  

Marion Portman : La mère de Walter