Réalisé par: Adélaide DOYLE  

Avec: - Brendan SALMON (Dans le rôle de Constant)  

- Diane STERN (Dans le rôle de Bernadette)  

Rouen, Septembre 1941.  

Constant, jeune agriculteur de 25ans, tient la ferme familliale depuis la mort de ses parents. Même isolé des grandes villes, il n'est pas bien loin de la guerre. Tout les jours des bombardiers allemands passent au dessus de chez lui. Mais malgré tout, il reste toujours joyeux et aimable, car il se dit que la vie est trop belle à vivre. Le matin, l'épicier ambulant arrive devant chez lui 1 fois par semaine. Constant le salue, fait ses courses, et l'invite à boire un café chez lui. C'était devenu des très bons amis. Constant ne voyait pas grand monde à part lui.  

Petit à petit, les troupes allemandes ont envahit les villages voisins. La haine des juifs s'encre un peu plus que les jours passent dans les têtes des gens. Un matin, l'épicier passe et le met en garde sur le STO instauré par les allemands, le service de travail obligatoire. Mais Constant préfère en rire:  

-"Ah ah ah s'ils pensent que je vais aller travailler là-bas ils se mettent le doigt dans l'oeil mon cher Louis."  

Puis ils se mettent à rire.  

Une après-midi, alors qu'il était en train de labourrer un de ses champs, il est interrompu par trois soldats allemands ainsi que de l'épicier. Le 1er soldat dit:  

-"Monsieur, votre ami nous a dit que vous ne vouliez pas adhérer au STO, c'est bien cela?"  

-"Oui, répond Constant. Je suis bien ici je n'embête personne."  

-"C'est obligatoire Monsieur. Suivez-nous!"  

Sur ces mots, Constant est embarqué dans une voiture de SS et conduit à la gare.  

Paris, Septembre 1941.  

Bernadette est une jeune citadine parisienne. Plutôt distinguée, elle est très appréciée dans son quartier. Elle est juive, et elle a vécu la prise de Paris par les nazis avec beaucoup de crainte. Le défilé des SS ou de l'armée dans la rue la térrifie. Elle apprend aussi dans un journal écrit par des résistants que les juifs étaient enmenés dans des camps de concentration. Avec le temps, elle voit même ses voisins dénoncer leurs propres amis.  

Et un soir, alors qu'elle rentre du travail, deux SS l'attendent devant sa porte et l'embarquent.  

Natzweiler, Septembre 1941.  

Après des jours de voyage à bord d'un train de marchandises, Constant, Bernadette et des centaines d'autres personnes arrivent au camp de concentration de Natzweiler-Struthof. Pendant quelques secondes, leurs regards se croisent, puis très vite les hommes vont d'un côté, les vieillards d'un autre et les femmes encore d'un autre côté. Les vieillards seront gazés dans la journée. Les hommes rejoignent leuurs baraquements. Puis c'est au tour des femmes. Constant et Bernadette découvrent chacun de son côté la réalité de l'horreur. L'insalubrité des lieux, les gens épuisés et maigres, le travail forcé tout les jours, toutes les conditions de vie dégradantes, sauvages, inhumaines et meurtriaires dans lesquelles ils vivent.  

Natzweiler, Novembre 1941.  

Constant et Bernadette tiennent tant bien que mal. La journée, Constant est dans l'atelier avec d'autres déportés pour confectionner des obus. Bernadette, elle, trie les vêtements des déportés qui serviront pour les familles allemandes. Elle apperçoit par une fenêtre Constant, le beau jeune homme qu'eele avait vu en arrivant ici. Elle s'arrêtte de travailler et l'observe. Au même moment, Constant regarde par la fenêtre et la voit. Ils se fixent, juqu'à ce qu'un soldat frappe Constant au visage pour qu'il reprenne son travail.  

Les jours suivants, Constant et Bernadette se voient par la fameuse fenêtre. Des sentiments se créent. Lanuit, Constant rêve que la guerre se termine, et que le camp se libère. A la sortie, il voit Bernadette qui l'attend, et ils partent ensemble main dans la main, libres. Un soir, alors que la nuit est tombée, il parvient à sortir de son baraquement pour se rendre vers celui des femmes. Il est décidé, il veut tenter de s'enfuir avec Bernadette.Evitants les lumières des miradors et les quelques gardes présents dehors, il atteint le barraquement des femmes. Il l'ouvre, et appelle Bernadette. Celle-ci le rejoint, et tout deux ressortent et se mettent à courrir vers les barbelés. Alors qu'ils atteignaient leur but, ils sont stoppés par deux gardes. Ils les sépparent. L'un d'eux isole Constant dans un coin et le fusille. L'autre racompagne Bernadette dans son bloc. Elle sera gazée le lendemain matin.