Concours «Tous Égaux!»  

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La pluie martelait les pavés depuis plus d'une demi-heure. Le vent frais d'Ouest commençait à se lever, venant chatouiller les vitrines des beaux magasins. Les passants désertaient peu à peu la grande rue piétonne du centre-ville Art Deco, fuyant cette eau tombée du ciel. C'est alors qu'un homme arriva brusquement d'une petite ruelle alentour et s'engouffra dans cette rue. Il forçait le pas, les mains dans les poches et le crâne couvert d'un chapeau de feutre sombre. On aurait dit qu'il ne voulait pas être reconnu. Ni vu. Il se fondait parfaitement dans le paysage gris et triste, se mouvant avec aisance et rapidité lorsque...  

...L'homme (Scotty Broo)k est sauvagement plaqué contre un pan de mur, le dos se fracassant contre du crépis se détachant sous le choc. Un cran d’arrêt faisant un va-et-vient devant son nez, tenu par un gars nerveux, qui est encouragé par deux de ses compères. L'homme pris au piège par trois individus qui veulent le détrousser, attrape son écharpe d'un geste brusque, puis l'enroule autour du couteau pour ne pas être blessé, et enfin retourne l'arme contre son agresseur. L'un des deux autres types sort un pistolet, mais le mystérieux homme tient comme bouclier leur copain fraîchement poignardé. Ainsi protégé des balles, il réussit à s'en approcher et lui coller un coup de poing dans la gueule. Maintenant que celui-ci est à terre, l'homme saisit l'arme à feu, et vide le chargeur dans le dos du troisième larron qui tentait de s'enfuir. Le mec précédemment assommé, au sol, revient à lui. A peine que ses esprits reviennent, qu'il voit une pompe s'abattre sur son visage, lui défonçant le crâne...  

Comme condamnant ses actes, le temps devient plus menaçant, la pluie fine s’accélère pour devenir plus importante, chassant les derniers badauds du centre ville. Le vent s'intensifia, puis le grondement du ciel déchira des cieux ténébreux. Une violente bourrasque emporta le chapeau de l'homme, à quelques mètres de lui. Dans cette obscurité tombée comme un couperet sur Gérardmerveille, l'homme, ayant perdu son couvre-chef, laisse apparaître deux grandes oreilles, dont les éclaires y réfléchissent. L'homme avec cette étrange particularité, se presse de reprendre son chapeau, et de s'évanouir dans la pénombre de la nuit....  

Le lendemain, les journaux titres «Boy Bunny à encore frappé». Un nom ridicule, pour un homme inconnu. Les autorités refusent de croire à son existence, les journalistes en font leur pompe à fric, alors que les citoyens n'ont pas vraiment d'avis sur le sujet: Existe-t-il? Ou pas? De quel coté de la loi se trouve-t-il? Mais tous s'entendent au moins sur un point, c'est le même individu qui a nouvellement frappé sur se trottoir, en trucidant ses trois types, comme il l'à déjà fait au quatre coins de la ville, depuis des semaines....  

D'ailleurs, un tel mystère à retenu l'attention du gouvernement, et l'agent Graves (Charles Magne), des Renseignements Généraux, est envoyé sur place pour élucider toute cette affaire. Aussi abracadabrantesque soit-elle... Ses méthodes musclées et peu orthodoxes, ont toujours réussis à mettre un terme à ses enquêtes. Ses supérieurs fermant les yeux, même s'il doit lui-même outrepasser les lois. Et ce qui les arrange dans un sens. Un enterrement en deux temps trois mouvements, coûte largement moins chère qu'un long procès, pour avoir l'espoir de mettre un malfrat sous les verrous dans des prisons déjà sur-peuplés....  

Graves, ne sachant pas par où commencer, remonte la file des cadavres, laissée par ce mystérieux «Boy Bunny ». Cherchant dans les archives de la municipalité, d'anciennes histoires judiciaires de la ville, en travaillant au corps à corps les indics, il finit par découvrir un sens à tous ses morts. A part les trois infortunés de ses derniers jours, qui ne devaient être qu'une coïncidence, il semblerait que cette série meurtrière soit liée au laboratoire pharmaceutique Riot. Tous étaient affiliées d'une manière ou d'une autre à cette enseigne. Car ce labo, ayant pignon sur rue, et fortement respecté, ne dégage pas se même sentiment dès que l'on franchi l'envers du décor. En effet, dirigée d'une main de maître par la splendide Orianna (Alexandra Jacques), depuis le décès, dans des circonstances étranges, de son père, elle l'a mis la société de son père sur des voies plus dangereuses. Et fortement rentable....  

Trafic en tous genres, chantages, kidnapping, ventes de produits non-testés, voire non-finis, enfouissement non-autorisés de déchets toxiques, … L'entreprise familiale est devenue une véritable organisation, avec en façade bien pensante, les médicaments de papa, et sous la couche déontologique, un certaine nombres de départements autonomes, dont chacune à sa propre activité, la plus louche soit-elle...  

Graves en est convaincu, se «Boy Bunny », veut mettre un terme aux agissement malsains d'Orianna. Ce qui n'est pas un mal se dit-il, car la justice a toujours échouée dans cette tâche...  

Plusieurs jours d'enquêtes emmènent Grave à faire une planque près d'un entrepôt de la marine. Une importante livraison d'armes militaire doit arriver à quai cette nuit. Et le bras droit d'Orianna réceptionnera elle-même la marchandise. Ancien commandant de la marine militaire, qui à retourné sa veste, dorénavant elle offre ses services ses services et son corps à sa patronne. Ne pas se fier à l'allure svelte de Loanna (Lucy Charest), rien qu'une corde à piano lui suffirait pour mettre la tête de n'importe qui en trophée sur son mur...  

Quelques heures d’attentes ne seront finalement pas veine pour l'agent Graves, son intuition était la bonne. Une fusillade éclate, le faisant sortir de sa planque, et se dirigeant dans l'entrepôt, armes au poing. Les balles fusent de partout, et ripostant sur les hommes de Loanna. Dans se capharnaüm, il distingue néanmoins un homme , avec un chapeau et un imper, mettre à mal ses adversaires. Pris par surprise, une déflagration, suivie d'une explosion, ravagea la quasi-totalité du hangar, projetant Graves au-delà du bâtiment en feu. Une dizaine de minutes s'est écoulée avant qu'il ne reprenne connaissance, voyant devant lui, sur fond de tôles incandescents et enflammées, cet étrange individu qui tient d'une main Loana, à quelques centimètres au-dessus du sol, la serrant fortement au cou, jusqu'à lui broyer la carotide. Puis il le voit jeter sa proie féminine au sol comme un vulgaire pantin. L'homme ayant remarqué que l'agent avait u la scène, il se rapproche de lui, son visage est totalement découvert. Graves ne rêve pas! L'homme possède des attributs de lapin sur la tête, et se n'est malheureusement pas un masque. Ce «Boy Bunny » existe bien, et c'est loin d'être une légende urbaine, ou la vision d'un mec bourré. «Boy Bunny » renifle dans l'air, puis s'en va, les mains dans les poches, laissant l'agent Graves dans un sale état, avant que celui-ci ne tombe une nouvelle fois dans les pommes...  

Dans son bureau, Orianna est folle de rage, on lui à rapporté le corps mutilé de Loana, et leur liaison n'était un secret pour personne. Accablée de chagrin devant la dépouille, elle promet une forte récompense à toute personne divulguant la moindre information sur ce mystérieux assassin...  

De son coté, Graves qui à survécu à ses blessures, chahute vigoureusement les infirmières de l'Hôpital Central pour quitter l'établissement. Ce qu'il n'a pas de mal à réussir, malgré le refus du personnel soignant. Il veut faire d'«une pierre deux coup », en coinçant Orianna et l'autre mutant, ou extraterrestre, ou aberration génétique, enfin il ne sait pas vraiment ce que c'est...  

De jour en jour, la folie meurtrière de «Boy Bunny » se rapproche d'Orianna, malgré une forte mise à prix et une chasse à l'homme qu'elle a organisée à « Gérardmerveille »...  

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Scotty Brook : Boy Bunny  

Charles Magne : Agent Graves  

Alexandra Jacques : Orianna  

Lucy Charest : Loana  

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Pour les fans de jeux-vidéos en ligne, Boy Bunny est un perso que je me suis créé, et qui commence à apparaître dans des MMOPRG. En l'occurrence City of Heroes, League of Legends, et prochainement Star Wars - The old Republic. D'ailleurs, Graves, Orianna & Loanna sont des "champions" de League of Legends, et "Riot" le concepteur...