Genre:Action, Policier  

Durée: 1h55  

Un film de Clément Bates avec Hiromi Hopwood et Victoria Tudyk.  

Los Angeles, 1952.  

Harris Mandown, ancien Soldat et policier au sein du département de Police de Los Angeles, est venu à bout de l'enquête "Peggy Sue". Il a récupéré du crédit au sein de la police et a réintégré la très prestigieuse section criminelle.  

Une nouvelle enquête lui est confiée.  

Nicoüs Drager, le Directeur de l'une des plus grosses sociétés de production d'Hollywood est trouvé assassiné. Sur les murs de sa prestigieuse Villa de Beverly Hills quelques mots en lettres de sang : Everything in its own time... (Chaque chose en son temps).  

Débute alors une intrigante affaire.  

Mandown découvre pour commencer un certains nombres d'indices.  

L'examen du corps révèle des traces sur le cou révèlent une mort par asphyxie, cependant, avant d’être ainsi mis a mort, la victime aurait subi une grave perte de sang suite a une blessure a l’arme blanche, sang que l’on retrouve sur les murs. Sont également trouvées dans la villa des empreintes et des traces ainsi qu’une carte de visite d’un établissement privé qui mèneront à Lisa Hurley une prostituée de Luxe dernière personne à avoir été vue en compagnie du producteur.  

Elle est tout de suite interrogée par la police, mais Mandown loin de l'écarter des pistes reste intrigué par les autres indices comme cette phrase écrite en lettres de sang, la mystérieuse chainette retrouvée portant les initiales MH et surtout une note sur une feuille trouvée coincée dans l'agenda personnel de Drager :  

Je vous ai fait confiance et maintenant tout est fichu ! Nous devons le détruire à tout prix ! Vous devez y mettre tous les moyens !!! MP.  

L'interrogatoire de Lisa Hurley ne donne rien. La jeune femme reste fermée et froide. Elle n'est qu'une prostituée qui fait son travail. On lui donne une adresse, elle s'y rend et en repars une fois sa mission accomplie.  

- Ce vieil enfoiré était encore bien vivant quand je l'ai laissé... Ce pervers pensait pouvoir obtenir un extra en se gavant de pilules bleues... (Rire ironique). L'heure c'est l'heure...  

Mandown sent bien que derrière ce sombre minois se cache une personnalité fragile et surtout que la jeune femme cache des choses.  

Cependant, L’enquête piétine. Mandown n'arrive pas à joindre les deux bouts.  

Il est à nouveau sollicité lorsqu'un second meurtre est commis.  

Aioub Sarif le Project Manager d'une autre grande compagnie de Production est trouvé dans sa piscine baignant dans un mélange d'eau et de sang. Dans sa villa, le fouillis. Le meurtrier cherchait sans doute quelque chose. Sur le mur dans le living quelques mots, en lettres de sang : [b Revenge will surely come (la vengeance arrivera surement).  

L'historique des mouvements de Sarif fait état d'une soirée passée en compagnie de Lisa Hurley qui est à nouveau convoquée.  

Cependant, Mandown souhaite explorer d'autres pistes. De qui venait l’instruction mystérieuse trouvée dans l’agenda et qui est ce que Drager devait détruire et qui à présent se venge ?  

D'autres producteurs sont ils menacés ? Et quel était le lien entre les deux victimes?  

Mandown découvre alors que ces deux victimes étaient membres d'un lobby destiné à leur assurer un monopole quasi total sur toute l'industrie du Cinéma. Les producteurs indépendants sont écrasés à leur profit et pour obtenir un passe droit dans leur monde, il fallait se plier à leurs règles du jeu.  

C'est l'interrogatoire de Marc Mignard Pix et John Real deux producteurs associés qui renseignera Mandown. Ils le mettront ainsi sur la piste de Madison P. le PDG des établissements de production N°1 et chef du lobby. Les fameuses initiales M.P de l'ordre de destruction sont également plus claires.  

D'un autre coté, l'enquête sur la vie personnelle de Lisa Hurley et de son lien avec l'industrie du Cinéma les fait remonter a un jeune homme Michael Halle, ami d'enfance et sans doute amant de Lisa Hurley qui porte depuis plusieurs années un projet de film qu'il souhaitait faire produire.  

Lisa Hurley finit par craquer et faisant confiance à Mandown, elle lui confie que Michael est l'amour de sa vie et que si elle a intégré le milieu du Cinéma c'était pour pouvoir lui offrir des appuis, lui permettre de se faire de contacts.  

Elle avait fini par lui avoir un rendez vous avez les deux victimes.  

- Je me rappelle que Drager avait dit face a son excitations que chaque chose venait en son temps...  

Elle n'en saura pas plus des échanges du jeune homme et des producteurs, car Michael n'a pas supporté l'idée qu’elle leur vende son corps en échange. Il l’a également quittée et elle avoue ne lui a plus lui avoir reparlé depuis. Les faits remontaient à deux ans.  

Mandown décide donc de chercher Michael qu'il fini par trouver.  

Celui ci tient une vidéothèque minable et semble très renfermé. Aucune de ses réponses ne le lie de prés ou de loin aux victimes. Il ne nie pas avoir rencontré les victimes pour son film, mais indiquera que le projet n'avait pas abouti et qu'il n'aurait jamais travaillé avec ces pourris.  

Mandown revient donc à la case départ.  

Un incident inattendu survient aux studios de Madison P. Leurs salles des bobines et projets a été forcée, fouillée et une partie des bobines a été incendiée.  

Dans un premier temps aucun lien ne semble subsister entre les deux affaires, pourtant, puisqu'il a prévu tôt ou tard d'interroger Madison P. Mandown se rend aux studios.  

Il y trouve un Madison en colère, hors de lui.  

- Savez-vous combien de millions je viens de perdre ? Des projets pilote, des films non encore sortis et uniques! Je n'ai pas de temps à perdre dans vos balivernes!  

Pourtant ce sont bien ses initiales sur le mot trouvé a la résidence de Drager.  

-Savez-vous combien de M.P. il ya dans l'industrie du cinéma ? Tenez j'en tiens un et un de beau! Marc Pix! Lui et son associé n'arrêtent pas de me mettre des bâtons dans les roues! Maintenant fichez le camp avant que je ne vous fasse virer par la sécurité!  

Mandown n'est pas convaincu mais sort. Alors qu'il a oublié son chapeau il revient dans le bureau et de la porte entrouverte il peut entendre les bribes d'une conversation.  

- … Cette fois ce sera le coup de grâce, finie la rigolade ! Faites sortir le film au plus tôt !!!  

Mandown attend avant de récupérer ses effets et de partir.  

Une semaine plus tard, Il retourne auprès de Lisa pour lui rendre compte de sa rencontre avec Michael. Alors qu'ils marchent dans le centre de L.A, Lisa est interpellée par l'affiche d'un film annoncé en sortie.  

- Mais... c'est le film de Michael!  

Pourtant l'affiche ne fait aucune mention du jeune homme. Lisa est convaincue qu'il s'agit la du projet de Michael.  

Mandown la raccompagne chez elle. Il est de plus en plus convaincu que Michael ne lui a pas dit la vérité mais il n'a aucune preuve.  

Alors qu'il s'apprête à quitter Lisa il tombe sur une ancienne photo d'elle et Michael. Au cou du jeune homme, une chainette portant un pendentif aux initiales M.H.  

Mandown est désolé pour Lisa mais il a à présent la preuve que Michael était sur les lieux du crime, du moins d'un crime...  

Il lui faut à présent retrouver Michael et tirer l'histoire au clair.  

- Attendez lieutenant! Michael ne ferait de mal a personne... Enfin je crois... Ce projet c'est son bébé... on lui a volé...  

Lisa fond en larmes, mais Mandown doit poursuivre l'enquête. Madison P. est sans doute en danger.  

Lorsqu'il arrive à la villa du richissime producteur, il le trouve en peignoir. La pièce est vide mais il avait reçu du monde c’est certain. Mandown le prévient qu’il est peut être en danger.  

- Ahahahaha en danger ? Moi ? Non je ne crois pas !  

Mandown le trouve bien sur de lui et lui demande s’il connait Michael Halle.  

- Ah le gosse ? Je ne l’avais jamais rencontré. Mais Sarif et Drager m’avaient parlé de son projet. Vous savez nous évitons de marcher sur les plates bandes les un des autres c’est à cela que sert le Lobby ! Ils ne semblaient pas intéressés, j’ai su plus tard que le Gosse s’en était remis a cette ordure de Pix et son associé !  

Mandown est étonné. Les deux producteurs ne lui avaient jamais parlé de ce détail.  

- Ce sont des loosers, ils ne savent produire que des navets. Ils n’ont pas de moyens et leurs studios tombent en ruine ! Ils ont fait des promesses au gosse et n’ont pas su les tenir. Ils n’avaient même pas de quoi lui racheter le projet ! A l’époque ce genre de films passait mal. Quand c’est revenu en Vogue, j’ai eu une discussion avec Nicoüs , il cherchait le gosse, mais ce dernier ne voulait plus travailler avec lui. Je ne sais pas comment mais il est venu me voir avec le scenario du gamin, il ne voulait pas prendre le risque de le produire, il me l’a vendu et je l’ai produit que voulez vous !  

Mandown ne comprenait toujours pas. Comment le scenario avait il pu être revendu si Michael ne voulait pas travailler avec le Lobby ?  

- Nicoüs a essayé de me le racheter quelques mois plus tard. Ses affaires remarchaient et le genre noir revenait en force, le scénario aurait pu lui faire gagner énormément d’argent et peut être lui faire prendre la place de numéro un ! Mais je ne lui ai pas laissé d’autre choix que de trouver autre chose, mon film était prêt, j’attendais seulement le bon mo…  

Il ne put terminer sa phrase, une balle venait de se loger dans sa poitrine. Mandown s’éloigna de la fenêtre après avoir dégainé. Il ne vit rien et se pencha au dessus de Madison qui perdait son sang après avoir appelé les secours.  

- Pix… Pix négociait avec Drager son droit d’entrée au Lobby, ce film… c’était son passe droit… Drager a fait un mauvais business, il a perdu le film… ils ont cherché a le détruire … ahhh…  

Madison perdait beaucoup de sang, mais petit a petit l’histoire semblait plus claire a Mandown.  

- un million de dollars la première semaine… le gosse aurait pu être très… riche… C’est ma salope de femme qui sera contente…  

Madison venait de rendre l’âme.  

Mandown attendit l’arrivée du Légiste. Madison n’avait été qu’une pièce sur l’échiquier. Marc Pix lui avait menti et l’avait mis sur une fausse piste. Peut être en avait il fait de même avec Michael.  

Il se dépêcha de se rendre au domicile du jeune homme. Il ne trouva personne. Il appela Lisa.  

- Michael m’a appelé, j’ai peur qu’il ne fasse des bêtises ! On lui a volé son film, mais il a fait confiance aux mauvaises personnes ! Oh mon Dieu lieutenant, je vous en prie, empêchez le…  

Mandown se rendit alors aux studios Pixel, de Marc Pix. Il trouva le véhicule de Michael garé devant. Dégainant son arme il avança a petits pas jusqu'au bureau.  

Il trouva Real baignant dans son sang sur la moquette et en face, Marc Pix derrière son bureau l’air sombre, tandis qu’une arme tenue par Michael était braquée sur lui.  

- Mandown, enfin, nous vous attendions…  

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Sur un scénario original de Parker Malone, ce film présenté en noir et blanc, transporté par les sonorités d’un Jazz mélancolique et nostalgique chanté par les divas des années 50, nous retient du début à la fin qui peut en surprendre plus d’un.  

Nous retrouvons un Mandown incarné cette fois par Hiromi Hopwood qui nous offre un jeu d’une qualité qui n’a rien à envier a son prédécesseur Adrien Ireland et La très peu connue Victoria Tudyk nous étonne par une sensualité affolante dans le rôle d’une prostituée froide en apparence mais incroyablement fragile.  

Clement Bates apporte par son talent derrière la caméra une touche finale qui donne au film une âme.