Myriam (Lucie Gauthier-Reyes) est une véritable killeuse. RH, elle enchaîne dégraissage de boîte sur dégraissage de boîte. Le pied, Myriam le prend lorsqu'elle a un pôvre ouvrier en face d’elle, transpirant et ne sachant pas s'exprimer. Là, Myriam est la reine des salopes en lui balançant à la gueule un tas de mensonge. Avec le sourire, Myriam lui rentre le manche de la balayette dans le derche ! Avec l’étiquette de « looser » en prime !  

Myriam, ce qu'elle aime dans la société actuelle, c'est que les femmes peuvent enfin faire la nike aux hommes. Entreprise, politique, c'est l'heure de la revanche s'dit-elle ! Les hommes ? Elle les déteste. D'ailleurs, Myriam n'est pas lesbienne pour rien !  

Louison (Karen Kopp) est une véritable pute qui s'assume. Escort Girl, elle amasse les dollars dans les hôtels chicos à jouer la comédie en gémissant et joue la psychologue en écoutant les misères de ses clients ! Là, Louison se dit vraiment que les hommes sont la plus belle chose qui lui soit arrivée. Sans eux, sa plastique 100% taspé – mais avec classe - ne vaudrait pas une clopinette !  

Louison, ce qu’elle aime dans la société actuelle, c’est le poids de la communication et de l’image. Les hommes ? Elle les adore ! D'ailleurs, ce n'est pas pour rien qu'elle s'fait enfiler par quatre / cinq d'entre eux par jours !  

Maud (Bella Sumi) est une véritable lolita. Lycéenne, elle rêve de trouver l'homme de sa vie comme dans les séries débiles qu'elle regarde à la télé mais rêve de perdre son pucelage avec le premier trentenaire en crise de couple ! D'ailleurs, elle s'imagine au pieu avec la plupart des hommes qu'elle croise dans la rue. Là, Maud imagine un monde en rose bonbon avec un homme lui tenant la main au sourire playmobil !  

Maud, ce qu’elle aime dans la société actuelle, c’est sa life et consommer à donf ! Portable, webcam, c'est fait pour elle ! Les hommes ? Elle en rêve ! D'ailleurs, c'est pas pour rien qu'ils sont au centre des discussions lors des soirées pyjama party avec ses copines !  

Brenda (Johanna Rammstein) est une véritable soumise. Femme au foyer, elle aime repasser les chemises de son mari et encaisse docilement les humiliations quotidiennes. Le pied, c'est lorsque son mari l'insulte et que Brenda imagine un moyen de le tuer. Au-dessus de l’évier, en train de faire la vaisselle, Brenda refoule sec comme dirait son psychiatre ! En essuyant le couteau à pain, Brenda s’l’imagine dans l’bide de son homme !  

Brenda, la société d'aujourd'hui, elle ne la comprend pas vraiment. Chômage, étranger, pollution, ça lui fait peur ! Les hommes ? Ben faut d'tout pour faire un monde ! D'ailleurs, c'est pas pour rien qu'elle est avec son mari !  

En ce lundi matin d’automne, lorsque le soleil pointe le bout de son nez entre deux nuages, Myriam avale son café en regardant par la fenêtre de son loft de 200 m2, Louison roupille dans un lit d'un hôtel quatre étoiles, Maud trempe sa tartine de Nutella dans son bol de chocapic et Brenda trouve que l’appart est quand même bien calme.  

En ce lundi matin d’automne, c’est clair qu’il s’passe un truc pas vraiment normal… Comme trois autres milliards de femmes, Myriam, Louison, Maud et Brenda vont s’trouver dans un sale pétrin : tous les hommes de la planète se sont volatilisés ! Disparu on ne sait où en l’espace d’une nuit !  

Très vite, alors que la réalité prend forme, c’est la panique totale au quatre coins de la planète ! Scènes d’hystéries collectives, suicides à foison, bastons à gogo, c’est la pagaille la plus complète ! Au milieu de tout ce bazar, Myriam, Louison, Maud et Brenda sont comme toutes les autres : « Un monde sans homme ? Ce n’est pas possible ! Comment va-t-on faire ! »  

Myriam pète déjà un boulard et détruit tout à la batte de baseball dans son open space ! Myriam, elle est déjà en manque d’hommes à humilier !  

Louison n’en peut déjà plus et cherche en vain ses vibromasseurs ! Louison, elle est déjà en manque des coups d’butoir d’ses clients !  

Maud elle keblo carrément et tombe dans les pommes au milieu d’la rue ! Maud, elle est déjà en manque du grand Amour qu’elle voit disparaître dans les airs sur son grand cheval blanc !  

Brenda pleure comme une madeleine et avale antidépresseur sur antidépresseur ! Brenda, elle est déjà en manque de coups et d’insultes de son mari !  

Loin de tout ce bordel ambiant, deux hommes sont loin de se douter de tout ce binz ! Deux hommes ? Et oui ! Deux hommes épargnés de la disparition générale qui a frappé les chromosomes Y en ce lundi d’automne !  

D’abord, il y a Robert (Steven Cigale), dernier habitant de Triffouillis-Le-Perdu, un patelin paumé de la haute Ardèche ! Une gitane maïs dans l’bec, Robert il s’gratte le pif en contemplant son cheptel d’une vingtaine de vaches broutant dans la plaine ! Le Robert c’est un taiseux. Et avec les années, c’est devenu un vrai sauvage… L’dernier humain qu’il a vu, ça d’vait être y a deux ou trois ans ! Autant dire que la dernière donzelle qu’il a zieuté l’Robert, ça d’vait être y a une bonne quinzaine d’année… Le Robert, y sait plus vraiment comment elles sont faîtes !  

Ensuite, il y a le Marco (Blaze), plus connu sous le nom de The Collector Of Women ! On l’aurait presque oublié celui-là qui a tenu la vedette du JT y a une bonne dizaine d’années comme le Serial Killer Numéro 1 du XXe siècle ! Son record, il est toujours à battre : soixante-neuf femmes égorgées puis violées en soixante-neuf jours ! Et puis, du jour au lendemain, pfiout ! Disparu l’Marco ! Après sa cavale, il a atterri dans les montagnes de la haute Ardèche et il est devenu un véritable homme des bois ! Déjà ravagé du ciboulot, la nature ne l’a pas vraiment arrangé le Marco !  

Dans un monde devenu foutraque, qui aurait parié que la route de nos six protagonistes se croiserait dans la nuit du Lundi au Mardi ? Personne ! Pas même pas le meilleur scénariste de Gérardmerveille ! C’est dire ! Et pourtant, le vrai drame ne fait que commencer…  

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Pour sa première Série A, Luxure frappe un grand coup avec le nouveau projet de Lucille AuxDeuxMelons ! Avec Un monde sans homme, venez vivre cette grande aventure de la gente féminine loin des discours féministes sur la libération des doubles chromosomes X !