Le vieux Jack se balance tranquillement sur sa chaise à l'extérieur devant sa maison. Voilà à quoi il passe le plus clair de son temps, lui qui fut autrefois shérif de la ville. Cela fait un moment qu'il s'est retiré du métier et de la ville, vivant une vie tranquille dans une petite maison. Sa femme est morte il y a quelques années et il vit seul désormais. Mais il n'est pas malheureux pour autant, chaque semaine sa fille, son gendre et ses petits enfants viennent le voir pour lui tenir compagnie, jouer avec lui et parler du bon vieux temps.  

Mais aujourd'hui, curieusement, sa famille ne vient pas. La nuit commence à tomber et Jack ne voit personne arriver. Puis un cavalier arrive précipitamment, il s'agit de Carl, le shérif adjoint. Il tire une mine abattue et est blessé.  

''Jack... Je suis désolé'''  

Jack se lève de sa chaise, intrigué et inquiet. Il suit Carl jusqu'en ville, l'atmosphère est tendue. Au loin dans la rue, le cadavre du shérif devant une boutique, c'est celle du gendre de jack, là où habite sa famille. En découvrant ça, Jack ne perd pas de temps et fonce vers la boutique. Après quelques temps, on le voit ressortir totalement abattu. Tout le monde est mort, sa fille son gendre et même ses petits enfants, personne n'a été épargné.  

L'adjoint explique que la bande d'Alenza est venue et a tiré sans sommation, faisant des victimes pour l'exemple. Ils procèdent toujours ainsi, ils vont dans une ville massacre au hasard pour établir la peur, puis envoi quelqu'un négocier un accord pour que la bande ne revienne pas. Mais Jack n'a pas la tête à ça. Il se dirige vers l'église, il doit voir le prêtre.  

L'enterrement a lieu le lendemain, le beau temps ne masque pas la sombre atmosphère qui règne. Le vieux Jack reste, toute la journée, devant les tombes de sa famille. Quand la nuit commence à tomber, il rentre chez lui, puis s'assoit dehors et ne bouge pas de la nuit, pensif.  

Quand la nuit s'achève et que l'aube commence à pointer, Jack se lève et rentre à la maison. Il ouvre un vieux coffre poussiéreux, d'où il sort son vieux revolver. Il regarde une dernière fois la photo de sa femme avant de poser le cadre face contre un meuble. Puis part pour la ville.  

Quand il arrive, il se dirige vers le saloon puis prend une chaise et attend. Il attend quelque jour, dormant dans l'hôtel. Puis voit trois cavaliers, 2 hommes et une femme, arriver et se rendre dans le bureau du shérif. Jack se lève et se met à les suivre.  

Arrivé au bureau il se met à écouter discrètement la discussion qui y a lieu. Comme il le pensait, il s'agit bien d'homme d'Alenza venu établir leur règle et demander une rançon de la part de la ville. Jack n'attend pas plus, il rentre dans le bureau revolver à la main et descend directement les deux hommes avant qu'ils aient le temps de réagir.  

La femme se dresse et lève les mains en signe de reddition. Jack la regarde, puis lui tir dans une des mains. Alors qu'elle se courbe de douleur, Jack la prend par le bras et la jette violemment dehors, alors de lui dire clairement, le flingue pointer sur elle que si Alenza veut quelque chose, il n'a qu'à venir le chercher lui-même et que le nouveau shérif l'attendra.  

La femme s'en va, le visage reflétant à la fois l'inquiétude et la colère. Jack retourne dans le bureau du shérif, prend une chaise, la met dehors, s'assoit et attend.  

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Je remercie Gérard Cousin pour la typo de l'affiche.