Issu de 9 enfants d'une vieille famille aristocratique, Joseph Ignace Guillotin naquit en 1738. Passant une enfance calme et studieuse, il s'intéressa très tôt à la médecine, qu'il fit son cheval de bataille durant toute sa vie. Sa réputation comme médecin et savant, qui n'était plus à prouver, lui permit d'approcher la cour du roi, et d'être le soignant de se dernier...  

En 1787, il épousa Marie-Louise Saugrain. L'année suivante, des États-Généraux sont organisés, chose qui ne s'était pas produit depuis un siècle, et tous les savants et hommes éclairés du Royaume à adresser au Garde des Sceaux leurs idées sur l’organisation de cette assemblée. Guillotin qui était patriote, philanthrope, et humaniste, y adressa une missive ouverte avec certaines propositions sur les élections des députés. Réformes qui fût acceptées, et qui lui valurent la désignation d'amis du peuple...  

Suite à cela, il rentra dans la vie politique, et y contribua modestement...  

1789, la capitale est en proie à des troubles intérieurs. Guillotin (Sean Kauderer) est soucieux de l'égalité des peines infligés aux citoyens fautifs. Il considère que chaque délit doit avoir la même peine, et non-pas selon le rang ou les origines du supplicié C'est ainsi que sur les conseils de sa femme Marie-Louise (Lydia Hansard), il se présenta, à la mi-octobre, à la tribune de l’Assemblée nationale qui discute de la réformation de la jurisprudence criminelle. Guillotin veut la même équité pour tous, sans souffrance inutile, l'invention d'une machine avec des moyens mécaniques invariables...  

Deux ans plus tard, avec l'approbation du roi Louis XIV (Alex Kruger), la première machine se construit, et est ouvertement inspirée de celle employée en Angleterre pour le supplice des condamnés à mort, mais divers perfectionnement seront rajoutés. S'est le docteur Antoine Louis (Pavel Noyes), un homme érudit et cultivé, qui en est le maître d’œuvre. Guillotin, et lui-même conçoivent les plans d'après des gravures de machines anciennes, comme celle utilisée outre-Manche. Guillotin qui a eu l'idée de cette invention diabolique, na participera pas à sa construction, laissant à son confrère le champs libre...  

Le premier mis à mort guillotinée est un voleur, du nom de Nicolas Pelletier (Mehdi Ciss), le 25 avril 1792.  

Guillotin, qui voulait simplement soulager le châtiments infligés aux condamnés, se voit écœuré de l'utilisation de la machine à décapiter. En pleine Révolution Française, le Royaume passe de quelques exécutions, à des tueries en série. Honteux de ce qu'il a engendré, d'autant plus que le peuple mal informé, lui attribut entièrement la réalisation de cette mort mécanique, quitte Paris, loin des tourments de la ville, et de ses tourments intérieurs. D'autant plus, après différent sobriquets désignant la machine, celle de Guillotine fait son apparition, et ça, il ne peut l'accepter...  

Son confrère, le docteur Louis, mourut des mains des insurgés Parisiens quelques mois plus tard. Malgré les mots très durs de sa femme, où elle ne voulait pas qu'il teste personnellement sa machine, Guillotin retourne à Paris. En pleine Terreur, il espère cesser l'utilisation de la décapitation, comme seul moyen de gouvernance. Aidé par la fille de l'un de ses bons amis décapité, Marie Luard (Amy Attree), il se doit d'agir dans l'ombre. Car le peuple lui en veut personnellement...  

Lui qui voulait humaniser le supplice, a fait resurgir la bestialité de l'homme au travers de la guillotine. Il doit faire vite pour interrompre se carnage, avant que le nombre de têtes coupées, soit plus importantes que celles arborant des corps vivants. Mais sa propre vie, à chaque instant, est menacée...  

----------------  

Sean Kauderer : Joseph Ignace Guillotin  

Lydia Hansard : Marie-Louise Saugrain  

Pavel Noyes : Docteur Antoine Louis  

Amy Attree : Marie Luard  

Roi Louis XIV : Alex Kruger  

Le voleur Nicolas Pelletier : Mehdi Ciss  

---------------------  

Le studio revient sur une invention, attribuée à tord ou à raison, aux Français. Et de son instigateur...  

Contrairement aux idées répandues, Guilllotin n'est pas mort de sa machine, mais de mort naturelle...