En l'an 109, l'Empire Romain est à son apogée et chaque habitant des recoins de cette monarchie est soumis face à sa supériorité et sa puissance. L'armée romaine écrase tout village sur son passage. Les résistants sont tués, les survivants sont forcés à se plier. A cette époque, un nouvel empereur voit le jour, Caïus, placide et barbare. Il est craint par toutes et tous, mais dans les tréfonds de la Bulgarie Antique, il est haït plus que tout. Malgré le barbarisme, c'est un régime intelligent et invincible. Chaque mètre carré d'Europe est romain, sans possibilités que cela change.  

Mais en cette année de l'an 109, un jeune Thrace, Maldus, se voit arrivé à Rome, capitale de l'Empire et véritable cité d'or, reine des sciences et des arts. Maldus avait toujours rêvé de Rome; par pour combattre, non, mais pour découvrir ses conquérants, voir ceux qui avaient tué sa famille, ses amis, ses frères, dans les terribles batailles sanglantes qui avaient mit en servitude sa région natale.  

L'arène, imposante bâtisse circulaire, laisse indifférente notre jeune futur héros, trop occuper à traîner ses lourdes chaînes sur le sable humide. Par delà les grilles qui retiennent ces prisonniers promis à un sort certainement funeste, des épées s'entrechoquent et des cris s'élèvent. A l'écoute de ces bruits, Maldus esquisse un sourire. Il se souvient de ses combats en Gaule; ces hommes dont il a croisé le regard implorant avant de les transpercer de sa lame.  

L'entrainement succinct de Maldus est confié à Merodone, l'ancien maître d'arme de l'empereur lui-même. Mais cette information laisse de marbre le jeune gladiateur, trop ignorant pour mettre un terme sur la situation dans laquelle il est fourré. Merodone est un homme grand et trapu, il a une grande barbe blanche, mais a pourtant des traits jeunes : Quel âge peut-il avoir ? Impossible à déterminer, tant l'homme maîtrise encore sa forme et l'épée.  

A peine trois jours intensifs sont ils passés, que Maldus est envoyé à la mort, dans l'arène, accompagné d'une poignée d'autres hommes comme lui.  

Les frappes s'enchaînent, et sous le coup de l'adrénaline, Maldus parvient à survivre et remporte le combat, appuyé par son dernier allié, un jeune germain du nom de Jebra.  

Dans la salle de repos, un repas stricte et infâme attend les heureux gagnants. L'enfer pour eux ne vient que de commencer.  

Maldus est beau, musclé, viril. Sa grandeur est acclamée dans tout l'empire.  

Les Thraces, soumis depuis bien trop d'années, avaient besoins d'un héros tel que lui. Car maintenant, une révolution sourde se met lentement en marche...  

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Merci à Badin