Ceci est un film des studios "Flash Films". Trouvez vos places à bas prix dans les diffusions art & essais  

Le décor est sombre, mal fabriqué, à bien y regarder certains sont en cartons simple. C'est le décor d'un studio de télévision, un homme (Daryl Lee) vous observe assis sur son rocking chair et le fait aller d'avant en arrière. Cet homme offre un sourire étrange et relève ses lunettes.  

"Il est des histoires auxquelles on ne s'attend pas, des histoires terribles et surprenantes, des histoires dont le dégoût nous pousse parfois à sortir d'une salle de cinéma avant la fin du film. C'est peut-être ce qui vous arrivera ici. J'espère donc sincèrement que vous n'avez pas acheté de pop-corn car ce film vous retournera l'estomac..."  

"C'est l'histoire d'un homme un peu dément dont la passion le mènera à jouer avec la mort, et d'une femme éperdument amoureuse de lui mais qui ne se verra sûrement jamais satisfaite..."  

Fondu au noir, on découvre le décor d'une lugubre demeure très haute. Des corbeaux tournent, croassant allègrement. Un éclair zèbre le ciel, menacant, dévoilant mieux encore les fenêtres desquelles un homme observait.  

"Cet homme s'appellait Pithefart Fritzburg (Nicolas Jurmann), un nom déroutant dont l'origine était inconnue, aussi inconnue que la famille de cet homme. Et n'allez surtout jamais lui poser la question. Ne demandez jamais où était sa famille !"  

- Sûrement en train de batifoler dans le formol de mes bocaux de la cave. Vous souhaitez les rencontrer ?  

A cet instant, il brandit son scalpel avec un petit sourire.  

"C'était un homme de science..." un cri atroce se fit entendre tandis que des ombres s'agitaient sur les murs d'une pièce. "Un homme passionné par ce qu'il faisait et qu'il voyait comme de l'art ! Mais qui était incapable de voir la passion de son acolyte Myrha Dolstoï (Emmanuelle Merzi)"  

- Quelle merveilleuse toile que vous avez là, je ne vous savais pas peintre professeur !  

- En fait de toile, il s'agit d'un parchemin fait des peaux de mes précédentes expériences humaines. Et en fait de peinture il s'agit des différentes teintes du sang et autres fluides issus des corps que j'ai eu entre les mains. Voyez cette délicate teinte qu'offre le placenta, un rouge maternel non ?  

"Un homme qui cherchait à comprendre son prochain en l'étudiant"  

Une cuillère se planta dans la cervelle d'un patient dont la bave s'écoulait. Le professeur porta celle-ci à sa bouche en ponctuant d'un 'savoureux' avant de proposer à son acolyte de goûter.  

"Malheureusement, il y avait une chose qu'il n'avait toujours pas compris. Le sentiment de l'amour, de la tendresse. Cet étrange syndrôme qui mène les hommes à la folie. Quelle ne fut pour son acolyte la mauvaise idée de lui faire part de son amour..."  

- Je vous aime, professeur.  

Surpris, celui-ci se retourna et esquissa de nouveau son sourire.  

- Tiens donc, vous m'intéressez aussi du coup !  

"Mais alors qu'il s'aprêtait à étudier son acolyte, il réalisa que s'il le faisait, il serait désormais seul. Il lui manquerait cette personne à ses côtés pour l'épauler. Sans le savoir, il se plongeait dans une réflexion dont les méandres le menaient droit au sentiment de l'amour. Il refusait dès lors de faire le moindre tort à son acolyte et n'avait pour seul sujet d'expérience que sa propre personne... La décision était rude, mais il lui fallait toucher au but ultime."