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Sergiot Production présente
La guerre des tranchées

Dans les années 60, deux garçonnets s'amusent dans la ferme familiale. Issus d'une génération d'agriculteurs, les jeunes frères se courent après en poussant des cris, dans le champ bordant l'arrière de la maison. L'un d'eux trébuche sur un objet métallique, la curiosité de la jeunesse insouciante, les incites à déterrer l'objet en question. Trop lourd pour leurs petits bras, l'un d'eux à une idée. Ils s'éloignent de quelques mètres, et celui qui n'arrive pas à viser avec un caillou, est un pleurnichard. Chacun son tour, ils lancent une caillasse droit au but, pour l'instant, pas de perdant! Au bout d'une dizaines de minutes, une violente déflagration se fait entendre sur des kilomètres. Lors d'un impact, l'objet métallique explosa, projetant les gamins au loin...  

 

La détonation fit trembler la propriété agricole, lézardant certains murs. Les parents accoururent dans le champs, voyant deux corps inanimés et déchiquetés sur un sol terreux, dont la fumée ne sait pas encore entièrement dissipée. Tandis que leur mère les pleurs en les tenant dans les bras, la paternel appel les secours. Les deux frangins sont emmenés dans l'ambulance afin d'être opérés le plus rapidement possible. Car ils sont toujours en vie, malgré leurs blessures, et les séquelles qu'ils garderont à vie. Les parents, ainsi que leur grand-père, attendent de longues heures dans la salle d'attente, jusqu'à l'arrivé du médecin chef. Leurs enfants sont entre la vie et la mort, seul le temps pourra se prononcer sur leurs états. De plus, ils sont dans le coma, et les lésions internes comme externes sont irrémédiables...  

 

La femme pousse des hurlements dans l'hôpital, et son mari de violent coups de poings dans l'une des parois. Le grand-père qui assiste, impuissant, à la scène, tente de les calmer, et qu'il faut rentrer, ça ne sert à rien d'attendre. Et qu'il y a une exploitation agricole à faire tourner quand même...  

 

Germain (Dave Flannery, grimé et vieilli pour l'occasion), qui va sur ses 80 ans, va se recueillir auprès de ses petits enfants. Les larmes aux yeux, il s'assit sur un fauteuil entre les deux lits, et commence à conter son histoire...  

 

Sous la chaleur torride du mois d'août 1914, Germain (Dave Flannery, sans maquillages) est appelé sous le drapeau français, pour protéger sa patrie contre les allemands. Le mois suivant, les soldats du 63ème régiment, auquel il appartient, sont envoyés du coté de Reims en Champagne-Ardennes. Leurs missions étaient de construire une ligne de défense pour empêcher l'ennemi d'avancer d'avantage dans le territoire français. Germain, n'aurait jamais qu'une simple opération l'aurait enlisé dans la boue pendant quatre longues années...  

 

Tant bien que mal, ils construisaient des tranchées, des abris de fortune, dont à certains endroits, il n'y avait quelques planches en bois et de tôles pour se protéger des tirs d'obus. Des boites de conserves, accrochées à des fils de fer servaient de signal d'alarme sur la présence d'un ennemi. Durant cette première partie de la guerre Germain sympathisa avec Lucien (Hildemann Baxter), et ils devinrent réciproquement leurs anges gardiens...  

 

Une infirmière rentre dans la chambre d'hôpital, et trouve le vieil homme endormi. Elle le réveil et lui suggère de rentrer chez lui. Entêté, il refuse, et veut rester auprès de ses petits-fils. Par dépit, et par pitié, l'infirmière le laisse avec ses vieux démons...  

 

Début 1915, Germain et Lucien ont fait la connaissance de deux infirmières, qui opèrent à l'arrière des lignes. Malgré la tragédie qui les entoure, le charme opère entre eux. Marie (Salome Chasen) à débarquée dans cet enfer comme novice, et a vue ses premiers morts et mutilés. Il lui fallu bien du courage, pour se résigner à faire des amputation à tour de bras. Et ce qui l'écœurait le plus, c'est que s'en était presque devenu routinier. Sa seule joie était celui de retrouver Germain, dont son mauvais français (qui se mélangeait avec son patois natal) la fascinait. Ingrid (Joanna Debney), femme d'expérience et de caractère. En 1907, elle était partie au Maroc, sous les ordres du général Lyautey, qui occupait la ville d'Oudja, suite à l'assassinat d'un médecin français (véridique !), en tant qu'infirmière. Ce qui lui plut en Lucien, c'était sa désinvolture, et sa fâcheuse tendance à faire fit de l'autorité. Ce qu'il risqua, à plusieurs reprises, le peloton d'exécution. Ingrid réussie quand même à calmer son tempérament de feu...  

 

Les jours se suivent se ressembles, leurs camarades qui ne sont pas mort sur le champs d'honneur, périssent comme des vermines, par le manque d'hygiènes. Certains en viennent à bouffer des rats, dû au mauvais réapprovisionnement. D'autres, meurs ensevelis dans les tranchées qu'ils avaient eux-mêmes creusés, a cause des pluies torrentielles dans cette région, qui affaiblissent les structures...  

 

Pendant l'hiver du début 1915, Germain perdit deux doigts de pieds à cause du froid et des engelures. Les mois qui suivirent, avec Lucien, il restaient terrés comme des taupes dans leur tranchée. L'été qui suivit, Germain commença à perdre la tête, et à trouver n'importe quel moyen pour retourner chez lui. Marie, n'arrivait plus à le consoler. Le coup de grâce, quand, Marie fût appelée sur un autre front...  

 

Lucien regarda attentivement son arme, et pensa sérieusement à se tirer volontairement une balle dans la cuisse, afin d'être rapatrié comme blessé de guerre. Lucien intervient à temps, et lui retire son arme. Car les soldats qui se mutilent volontairement sont fusillés (loi promulgué par le ministre de la défense en août 1914, véridique !). Germain, qui est au bout du rouleau, n'a plus vraiment le goût de vivre, et manque de se faire tuer à maintes reprises...  

 

En novembre 1915, c'est Lucien qui échappe à la mort de justesse. Suite à l'éboulement d'une tranchée, il est enterré vivant jusqu'aux aisselles, il faudra plusieurs hommes avec des cordes pour le libérer (s'est réellement passé pour un chef de bataillon). La semaine d'après, Lucien, armés d'une grenade, d'un pistolet et d'un fusil, avait ordre de rejoindre un poste d'observation en avant des premières lignes, pour faire office d'alarme, en cas de mouvements de l'ennemi. C'était une corvée redoutée par les soldats, car beaucoup ne revenaient pas...  

 

Le soir même la brume venait s'abattre sur la région, prenant en son sein les âmes des morts. Germain qui fixait continuellement la silhouette de son ami, à peine visible, pour ne pas le perdre de vue, observait, terrorisé, le brouillard enveloppé Lucien. Il ne dormi pas de la nuit, au petit matin, lorsque la brume se dissipa, la silhouette de son ami avait disparue...  

 

- «Monsieur? Monsieur? Je vous en prie! Ce n'est pas en restant là que vos petits-enfants se rétabliront plus vite...»  

- «Vous savez, Mademoiselle? Ma femme! Paix à son âme! On s'est rencontré durant la grande guerre. Et le destin nous a fait retrouver bien des années plus tard, lors d'un bal... Laissez-moi, s'il vous plait...»  

 

1916...  

 

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Dave Flannery : Germain vieux / Germain soldat  

Salome Chasen : Marie  

Hildemann Baxter : Lucien  

Joanna Debney : Ingrid

Scénario : (2 commentaires)
une série B historique (Drame) de Anya Darby

Dave Flannery

Salome Chasen

Hildemann Baxter

Joanna Debney
Sorti le 28 novembre 2020 (Semaine 830)
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