Par une belle journée d'été, de simples citoyens s'écartent devant le passage de quelques cavaliers, parcourant les rues de Paris. A leurs têtes, Gaspard de Coligny (Jeremy Carter), noble et amiral français, convertit au protestantisme. Il y a 2 ans, il avait désapprouvé le complot contre la famille royale, dit La conjuration d'Amboise. En ce jour du 22 aout 1562, Gaspard sort d'un conseil tenu au Louvre. Sur le chemin l'emmenant à son logis, un attentat est perpétré à l'encontre de sa personne. Y échappant de justesse, un tir d'arquebuse l'atteint au bras, lui arrachant un doigt...  

Il est rapatrié par ses proches dans sa demeure pour y être soigné. Le responsable de cet acte isolé n'a pu être rattrapé. A son chevet, Geneviève (Joséphine Hytépatatte), qui a été appelée au bon soin de l'amiral. Cette dernière, sage-femme de son état, est dévolue corps et âme au bon rétablissement de Coligny. Ce qui n'est pas une mince affaire, vu l'état agité de l'homme, et des poussées de fièvre à répétition, et des cicatrices pourrissants...  

A leurs coté, un jeune soldat de l'armée de Coligny, est réquisitionné pour garder la porte de la maison. Philippe (Adrian Yusef) est un militaire qui n'a connut que très peu de faits d'armes. Mais c'est à lui qu'on a confié la mission de protéger l'amiral. Un second attentat possible, étant toujours envisageable...  

Le lendemain, le 23, pour apaiser les tensions entre protestants et catholiques, le roi Charles IX se recueilli en personne au chevet de l'amiral Coligny. Un signe royal qui fût inaperçu dans la population protestante qui voulait venger Coligny, et la population catholique qui voyait l'opportunité de purger la France...  

Dans la nuit du 23 au 24 août 1562, la décision fût prise d'éliminer tous les chefs protestants. Ces exécutions programmées et ciblées, se transforment en vindicte populaire, et la chasse aux protestants ensanglantent toute la capitale. Hommes, femmes, enfants, nobles, pauvres, tous périssent sous le courroux d'une populace déchaînée...  

Les cris de haine et de terreur parviennent jusqu'au lit de Coligny, Ce qui ne fait que d'accroître ses tourments intérieurs. La panique gagnant le cœur de Marie, son aide-soignante attitrée, lui empêche de soigner convenablement le malade...  

Anne (Sandrine Fischer), une jeune protestante qui tente d'échapper au massacre, essaye de trouver refuge dans diverses maisons. Son désarroi la conduit au logis de l'amiral. Elle se retrouve bloquée par l'arme de Philippe, qui ne peut la laissée passer. Dans ses bras, elle porte son fils, un petit garçonnet couvert de sang, mort. La folie de la demoiselle pensant le contraire...  

Philippe, arrache l'enfant mort des bras de sa mère et le jette au sol. Anne retourne en arrière récupérer son petit. Se baissant pour le prendre, elle lève les yeux plus haut, et voit une foule haineuse, venant dans sa direction, brandissant des bouts de corps démembrés...  

Terrorisée, elle reste figée sur place. Philippe prévient Marie, qu'il faut fuir. Mais elle ne peut laisser l'un des derniers chefs protestants encore en vie, laissé à la sauvagerie des catholiques....  

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Jeremy Carter : l'amiral Coligny  

Joséphine Hytépatatte : Marie  

Adrian Yusef : Philippe  

Sandrine Fischer : Anne