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Big Bear Movies présente
L'autobus

«Bienvenue à Brashl, capitale du Zlagestan!»  

C'est avec un large sourire que Anita Flögzel [Alexandra Dolby] accueille la dizaine de vacanciers qui constitueront le groupe qui va passer une semaine à parcourir son pays.  

Un groupe hétéroclite, à qui Anita servira de guide durant le séjour. 11 touristes, quatres couples et trois célibataires, de tous âges et apparemment de toutes classes sociales. Mais tous portés par l'amour des vieilles pierres, et des voyages sortant des sentiers battus.  

Parmi eux, Matthieu [Alexander Hess] semble déjà un peu en retrait, une vingtaine d'années, et un physique à peine sorti de l'adolescence. Les autres voyageurs qui lui ont prêté quelque peu attention doivent penser que c'est un «rat de bibliothèque», à son âge, on choisit des destinations plus «Hype», genre Ibiza ou la Costa del sol!  

Mais il à un petit côté «fragile» qui plait déjà bien à Cynthia [Shannon Donnagio], bien que cette dernière fasse le voyage en couple avec Dan [Chris Kubota] son futur fiancé.  

Après ces quelques mots de bienvenue, le petit groupe traverse le hall de l'aéroport pour rejoindre le parking, et y prendre l'Autobus qui les transportera lors de leur périple à travers le pays.  

L'autobus n'en est visiblement pas à son premier périble, la peinture est défraîchie, et des traces de rouille apparaissent sur le bas de caisse.  

Mais bonne nouvelle, un téléviseur trône à l'entrée du bus, presque au dessus du chauffeur, si le paysage est terne, les touristes pourront toujours regarder un film!  

 

Ce premier trajet ne dure que quelques minutes, juste le temps de sortir de la capitale pour rejoindre un petit village voisin, mais déjà, les commentaires vont bon train  

«Tu as vu, ils sont presque tous en vélo, il n'y a pratiquement pas de voitures!«, ou encore  

«Oh, regarde les petites jeunettes là-bas, pas mal les Zlagestanaises! Je vais peut-être te laisser là, Moumoune, et revenir avec l'une d'elles!»  

«On dit Zlagestanes, vieux Maquereau!».  

Ca, c'est un couple d'une soixantaine d'années Gisèle et Paul Colombier [Luke Keith], qui semblent faire là leur premier voyage tant ils paraissent excités.  

 

Le vieux car stoppe devant la porte d'une vieille auberge «Le vent des steppes», c'est là que le groupe passera sa première soirée, déguster une succulente «Potcheskaya», la soupe traditionnelle du pays, avant de repartir au matin dès l'aube.  

Et, quand on dit dès l'aube, c'est dès l'aube. Le lendemain l'autobus ronronne déjà devant l'auberge que Anita presse les vacanciers « Nous avons un programme chargé aujourd'hui, désolé mais il ne faut pas predre de temps!». Et alors que tout ce petit monde est installé dans le car, surgit Gisèle tirant par la manche Paul, qui visiblement n'a eu le temps de mettre ni ses chaussettes ni ses chaussures et cours nu-pieds sur les graviers. C'est dans un éclat de rire général que le vieux couple entre enfin dans l'autobus.  

 

Les premiers paysages sont magnifiques, les brochures avaient dit vrai! Anita Flögzel commence son commentaire sur l'histoire du pays, agrémentant ses explications de nombreuses anecdotes.  

Matthieu, placé au fond du petit bus, remarque tout de même que le chauffeur du bus à changé depuis la veille, celui-là paraît plus rustre et renfrogné que le précédent, à croire qu'ils ont embauché un paysan.  

Les kilomètres défilent, assez lentement étant donné l'âge de l'autobus, et l'état de la route, abimée de nombreux nids-de-poule. «Et le seigneur du comté que nous parcourons actuellement, décida en l'an 803...»  

Anita coupe soudain ses explications, lance un regard à l'avant du car, une expression fugace d'inquiétude apparaît sur son visage.  

«Oh, attention, nous arrivons à un barrage policier, préparez vos passeports et attendez calmement quoi qu'il arrive, la police ici est un peu "sévère", mais tout devrait bien se passer».  

Un mouvement de panique parcoure les passagers, il n'y a pas de raison de s'inquiéter, mais le visage d'Anita en dit long sur les méthodes de la police locale.  

Le car stoppe, le chauffeur ouvre la porte, et un militaire à l'air sévère fait son apparition.  

«Papielh!» crie t-il a l'attention du groupe. Chacun fouille nerveusement dans les sacs et les vestes, et le militaire commence à vérifier les passeports.  

Il a effectué plusieurs contrôles, lorsqu'il saisit le passeport de Dan, le feuillette plusieurs fois, puis se tourne vers Anita et lance « Kein Visa monglestawer!». La guide répond quelque-chose, mais qui ne semble pas calmer le militaire.  

« Kein Visa monglestawer!» répète t-il d'une voix encore plus ferme et aggressive. Puis il attrape violemment Dan par le col, et le sort du car sans ménagement.  

La panique envahit l'ensemble des touristes  

« Anita, il faut faire quelquechose, donnez leur un bakshish!», mais cela ne marche pas comme ça dans ce pays. Les militaires sont durs, mais ne sont pas corrompus.  

Les vacanciers se précipitent aux vitres du car pour observer comment Dan va être traité, et là, l'horreur se lit sur les visages.  

Tenant toujours Dan par le cou, le militaire le fait mettre à genoux, puis sort un révolver de sous son uniforme, et loge une balle dans la tête du jeune homme.  

Cynthia pousse un cri d'effroi, elle se lève et s'apprête à se précipiter hors de l'autobus, mais Anita, d'un geste ferme la retient au passage «Non, arrêtez, vous ne savez pas de quoi la police est capable ici!».  

A ces mots, Cynthia s'arrête, et voit le militaire qui se retourne et fait de grand gestes au chauffeur de bus pour qu'il redémarre et débarrasse le plancher.  

Des cris retentissent un peu partout dans l'autobus  

«Arretez ça!», «On ne peut pas laisser faire ça!», «Mais qu'est-ce que c'est que ce pays de fous!!».  

Mais le chauffeur n'y prête pas attention, appuie sur l'accélérateur, et quitte le lieu maudit.  

 

C'est une presque hystérie qui a gagné le car, tout le monde y allant de son commentaire et de ce qu'il y a à faire. Seule Anita reste silencieuse, apparemment abasourdie par ce qui vient de se passer.  

Les esprits ont à peine le temps de se calmer, lorsqu'un gémissement emplit l'intérieur de l'autobus. Germain, un des touristes d'une trentaine d'années, accompagné de son épouse Alice, se tord soudain de douleur. Des gouttes de transpiration germent sur son visage rougit, déformé par une grimace effroyable, et il se tient le ventre comme si une armée de rats lui dévorait l'intérieur. «Ahhhhhhhhhh»  

Alice regarde son mari, les yeux pleins de larmes, et lance à la cantonade « Vite, il lui faut de l'aide, il n'allait pas très bien depuis ce matin, mais là ça m'a l'air grave!».  

Les yeux se tournent vers le couple, c'est un voyage qui a basculé en quelques minutes au drame le plus atroce.  

Cynthia se tourne vers Anita «Vous n'avez pas de trousse de soins dans ce bus ?«  

Anita répond d'un air dépité «Non, nous n'avons pas prévu un tel cas, mais il y a une petite ville à moins de deux heures de route!».  

Sa réponse abasourdit les voyageurs, 2 heures de route? Mais le pauvre Germain a le temps de mourir 3 fois avant d'arriver là-bas!  

Les insultes commencent à fuser envers la guide lorsque le chauffeur de car lui dit quelque-chose dans leur langue natale. Il y a une grande propriété un peu plus loin sur la route, peut-être pourront-ils y demander aux propriétaires s'ils ont quelques médicaments.  

Excellente idée, d'autant que le temps presse, Germain se tord de douleur, et semble souffrir le martyr.  

 

Arrivé au niveau de la propriété, un groupe de trois hommes emmené par le vieux Paul Colombier se presse hors du car et se dirige vers la lourde grille de la bâtisse en quête de médicaments.  

Alors que les passagers regardent leurs collègues s'éloigner, Anita Flögzel fait un petit signe au chauffeur qui referme la porte, et on entend un petit «clic» indiquant que la porte est verrouillée.  

Les voyageurs se regardent étonnés, et la guide allume le petit poste de télévision.  

Le visage altier d'un homme d'une cinquantaine d'année apparaît à l'écran. Anita monte un peu le son et l'homme commence son discours:  

«Mesdames, Messieurs, mes amis devrais-je dire, bienvenue dans notre beau pays le Zlagestan.  

Je me présente, Baron Herbert Zlagewskyi, descendant d'une des plus puissantes familles de ce pays, (mon arrière-arrière grand père Octavius Zlagewskyi était un immense chercheur) et organisateur de ce petit voyage. Je tiens tout d'abord à vous remercier de nous avoir choisi comme destination, et je suis certain que vous n'oublierez pas ce voyage.  

Les traditions millénaires de notre contrée ont toujours cherché à allier une part de divertissement à chacune de nos activités, aussi, j'ai le plaisir de vous informer que vous participez à l'occasion de ce voyage, à un petit jeu que l'on espère divertissant.  

Ce jeu se déroulera en 10 épreuves, dont certaines ont d'ailleurs déjà commencé.  

Durant votre périple, il vous sera demandé de faire preuve d'ingéniosité, et surtout d'instinct de survie. Une épreuve sera en effet sera organisée à chaque étape, épreuve qui verra l'élimination d'un des passagers de cet autobus.»  

Un mouvement de panique commence à envahir le groupe de touristes.  

Le Baron continue:  

«Vous avez déja pu remarquer le professionnalisme et le dévouement de notre police locale, qui à très vite repéré notre ami Dan comme étant le premier grand perdant de notre jeu. Premier, en apparence seulement, car Germain, que j'aperçoit se tordre de douleur au fond du car à eu la malchance de tomber sur la part de notre fameuse soupe «Potcheskaya» dans laquelle avait été glissé du puissant poison. La «Potcheskaya», la soupe de poison du Zlagestan devrais-je dire. ahahahah!  

Hmm Hmmm, enfin, voilà les deux premiers éliminés, le suivant ne devrait d'ailleurs pas tarder...»  

 

Il ne faut que quelques secondes à Matthieu pour comprendre, Il jette un oeil par la vitre de l'autobus. Paul Colombier et ses deux compères approchent de la grande grille derrière laquelle un homme, tenant deux énormes Rottweiller en laisse est apparu.  

Cynthia, qui a également compris le stratagème, commence à tambouriner à la vitre en hurlant «Revenez, c'est un piège!!». Mais les trois hommes ne peuvent rien entendre alors que la grille s'ouvre et que les chiens sont libérés de leur laisse.

Scénario : (3 commentaires)
une série A thriller (Angoisse) de Daniel Sbrizzi

Alexander Hess

Shannon Donaggio

Chris Kubota

Alexandra Dolby
Avec la participation exceptionnelle de Bernd Donaldson, Luke Keith
Musique par Clarisse Botton
Sorti le 25 juillet 2020 (Semaine 812)
Entrées : 25 170 840
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