Cinejeu.net : devenez producteur de cinéma ! (jeu en ligne gratuit de simulation économique)

Well Walling Production présente
Urgences

 

- Un scénario de Franz Chimers, avec :  

Denny Baxter : Frank Malk  

Ada Proto : Jennyfer Martins  

Andreas Baccarin : Mike Donnely  

Julia Reviglio : Siobhan Takoemi  

Sebastian Kaida : Nicolas Williams  

Casym Walling Jerzec : James Tanner  

 

 

Jennyfer frappa à la porte, mais pour toute réponse, la porte grinça sur ses gonds accompagnée un son lugubre qui n'annonçait rien de bon.  

Elle se glissa à pas feutrés à l'intérieur de l'appartement plongé dans le noir. Elle n'osa pas fermée la porte derrière elle.  

C'était le bordel partout et Jenny butait à chaque foulée, trébuchant contre les objets jonchant le sol. Tâtonnant dans la nuit synthétique, sa ballerine heurta une chose molle et lourde.  

Frank !  

Elle piétina jusqu'à la baie et tira le volet pour que la lumière divine puisse venir en aide à ce pauvre bougre de Frank Malk.  

Il était allongé sur le dos de tout son long, détendu et serein. Elle lui prit le pouls au poignet et constata qu'il n'était pas mort, mais sur le point de l'être si elle n'agissait pas très vite.  

Elle défit son sac qu'elle avait sur le dos et le posa à plat au sol. Elle en tira une seringue et un flacon d'adrénaline. Elle la remplie de quelques unités du produit miracle et l'injecta dans les veines de son ami.  

Ensuite, elle tenta de le déplacer, pour le mettre un peu plus en confort dans l'espoir qu'il reprenne bien ses esprits. Elle le tira par le bras, mais la masse imposante de l'homme rivalisait sérieusement avec le corps frêle de la jeune femme. Elle abandonna, mais si elle ne pouvait emmener Frank jusqu'au confort, elle ferait venir le confort jusqu'à Frank.  

Elle traversa la pièce et revint chargée de deux oreiller et d'une couverture en laine.  

Pendant les heures qui suivirent son arrivée et qui précédèrent le réveille de l'homme inconscient, elle rassembla son courage et fit un petit rangement rapide qui s'imposait. De toute façon, elle devait s'occuper les mains qui allait de paires avec son esprit. Elle était trop inquiète pour laissé la crainte l'envahir passivement.  

Prêt de l'homme, elle dénicha des tubes d'antidépresseur et de somnifères. Elle les enfoui dans sa poche et alla visiter la pharmacie, qu'elle vida entièrement pour ne pas prendre de risque.  

Enfin, quand elle eut fini, elle s'affala dans un fauteuil en velours et s'assoupit.  

 

 

Quelques heures plus tôt, Sanderneath, Wilbrond, Comté de GérarMerveille  

 

La pluie battait fort sur le petit habitacle de l'autobianchi A 112 E importé d'Italie.  

James sursauta lorsque la portière claqua. Cette pluie faisait un tel boucan et il était tellement fatigué que n'importe qui aurait pu entrer. Mais ce n'était que Stuart. Ils se serrèrent la main et James mit le moteur 47 Cv Din en route. La voiture tressauta un instant sous le poids des années puis démarra.  

L'automne s'éternisait et les températures restaient douces en accompagnant la pluie.  

Stuart prévint qu'il fallait passé chercher Mike. James hocha la tête, serrant les dents : il détestait ce mec qui lui avait piqué sa copine et qui se prenait pour un tombeur à la David Reyes. Ils filèrent alors à GérardMerveille, l'amertume montant en le jeune homme blessé.  

Après être passé prendre Mike prêt du Sergiot's Club qui sortait de boîte de nuit, James glissa une première et fit démarrer sur les chapeaux de roues son petit bolide histoire d'épater la galerie.  

Tout trois rejoignirent les quais de GérardMerveille. Les imposants navires, certains encore en construction, les saluèrent. Il pleuvait des cordes ici aussi et en quelques minutes ils furent trempés de la tête aux pieds. Ils marchèrent jusqu'à un hangar et attendit un bon quart d'heure dans la nuit. James cherchait désespérément une clope, retournant ses poches à la recherche de sa dope de nicotine. Mike lui tendit son paquet. James refusa, alors que Stuart tendait le bras pour en attraper une. Dépité, James se renfrogna.  

Les phares d'une voitures déboucha soudainement de nul part et les éclaira de leur lumière aveuglante. La voiture stationna prêt d'eux et un homme en long manteau sortit du véhicule de luxe. Il s'abrita derrière son parapluie et ordonna d'un geste de la main à son chauffeur d'ouvrir le cadenas qui fermait le hangar. Les larges portes métalliques coulissèrent et la force de la pluie avait perdue toute son importance par rapport à ce qui se trouvait là.  

 

 

Frank ouvrit fébrilement les yeux, indifférent au fait qu'il était toujours en vie. Ses mains tâtonnèrent sur le sol à côté de lui, cherchant sa dope médicamenteuse, mais il ne dénicha absolument rien. Pourtant, tout était toujours là, à porté de main, d'habitude. Perdait-il la boule ? Il regarda sa montre, mais les aiguilles étaient trop proches, il ne faisait que loucher sur le petit cadran lumineux. Tant pis, il laissa tombé et tenta de se lever, mais ce courage ne l'habitait plu. Depuis la mort de Viprone Jarvis, son coéquipier, Frank n'avait plus aucune volonté. Le petit italo-indien était toute sa vie avant qu'il la quitte. Jarvis était sa seule famille, sa seule ancre affective et aussi le seul qui le tenait dans le droit chemin dans cette ville où en surface tout allait bien, mais ou dans "l'Underworld" tout allait mal.  

Il resta immobile et comateux par terre durant plusieurs minutes avant que Jennyfer ouvre les yeux et voit ses yeux à demi-clos. Elle se pencha sur lui et lui serra la main.  

La petite se battait pour lui et lui n'en avait que faire de ses efforts. Ne comprendrait-il jamais que pour elle, il était sa seule ancre ? Ne comprenait-il pas qu'il était pour Jenny la même personne que Jarvis était pour lui ? Cette fille seule et malheureuse, détruite par la vie et pourtant si jeune avait vraiment besoins de lui, il fallait qu'il se secoue.  

Avec les relents d'un homme au lendemain d'une cuite, il se leva, soutenu par Jenny. Elle lui présenta le dossier remis par le capitaine Fenton Brooks, mais il le déclina du revers de la main, balayant toute idée du travail le temps qu'il se débarbouille un peu dans la salle de bains.  

Jenny l'attendit presque une heure dans le salon alors que Frank faisait son "grand nettoyage corporel". Pendant ce temps libre, elle entreprit de préparer un semblant de petit dèj', à quatre heure de l'après-midi. Frank fut surpris de cette attention et mangea son repas sans faire d'histoire alors qu'il n'avait qu'une envie, tout vomir sur les genoux de la donzelle. Mais il se comporta en gentleman et respira profondément dans l'espoir de faire cesser ses hauts-le-cœur.  

Enfilant par la suite son anorak kaki des mauvais temps, il attrapa ses clés de voiture, mes stoppa net, se souvenant qu'elle avait été saisie pour un stationnement illégal. Le comble pour un flic avait-il pensé se jour là.  

Jenny lui tendit ses clés et Frank fut touché de cette confiance. Décidément, il l'aimait bien cette petite !  

 

Frank sortit une cigarette de son trench-coat et s'apprêtait à l'allumer lorsque Jenny le réprimanda : on ne fumait pas dans sa voiture. Sa petite Ford XR6 turbo était flambant neuve, se jantes métallisée toutes propres le prouvaient.  

Frank pensa, tout en tirant sur sa clope à l'air libre, à la Ford Ranger SORV, un 4X4 tout juste sortit, qu'il avait vu en magazine et très promptement songé à acheter. Le problème : il n'avait pas de tunes.  

Une fois qu'il eut fini de prendre l'air, il rentra dans l'habitacle, aux côtés de Jenny, sa nouvelle comparse, et ouvrit le dossier sur ses genoux.  

Des photos s'étalaient.  

Trois hommes devant un hangar, une nuit de pluie torrentielle, si bien que la photo était floutée.  

Un zoom sur un homme grand en long manteau noir de marque.  

Un nouveau zoom sur l'intérieur du hangar, sombre et pourtant, il était facile de discerné ce qui y était entreposé.  

Frank boucla sa ceinture alors qu'il enclenchait une marche-arrière. Il fit un demi-tour immédiat et fila tout droit jusqu'au commissariat à vive allure. Sur son siège Jenny se cramponnait et serrait les fesses. Pourtant, elle ne dit pas à son "équipier" de ralentir. Elle connaissait l'urgence de la situation : une armée de robots supers-soldats s'apprêtait à être lâchée sur GérardMerveille et ses alentours.  

Scénario : (2 commentaires)
une série A thriller (Policier) de Moutch Atchos

Denny Baxter

Ada Proto

Andreas Baccarin

Julia Reviglio
Avec la participation exceptionnelle de Sebastian Kaida, Casym Walling Jerzec
Sorti le 21 février 2020 (Semaine 790)
Entrées : 20 449 579
url : http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=15830