Un titre tiré du roman "Zombie : Un Horizon de Cendres" de Jean-Pierre ANDREVON.  

Bande Originale : Matchbook Romance - Monsters  

Un scénario de Rubi Coltrane, avec :  

- Mallone Gray : Cameron Garett  

- Israël Alijah : Daryl  

- Gilmore Gray : Marishka  

- Ronald Bova : Claim  

- Olav Joseph : Durheim  

- Sarah Cooder : Sarah (la fille de Durheim)  

Cameron Garett ouvrit brusquement les yeux. Elle était allongée sur un lit. Une légère brise entrait par la fenêtre ouverte, faisant vaciller les rideaux. Elle tenta de se redresser, mais une vive douleur à la tête l'étourdie et elle retomba sur l'oreiller. Elle ferma les yeux, plongeant dans un profond coma.  

Une ombre marchait bizarrement, comme handicapée par une jambe blessée. Cameron s'approcha et posa sa main sur l'épaule de l'inconnu. L'homme leva la tête et Cameron put apercevoir son visage, déformé par des cernes noires et des lèvres gangrenées. La jeune fille ôta sa main de la créature et recula d'un bon. Le monstre se jeta alors sur elle, la gueule grande ouverte. Elle lui enfonça ses dents non-humaine dans la carotide et lui arracha un bout de chair. Cameron ne pouvait plus respirer. Elle s'écrasa au sol, le monstre lui tombant dessus, essayant de la mordre, alors que sa victime se débattait.  

Cameron sursauta. Un mauvais rêve ou un souvenir ? Question stupide. De tels monstres n'existaient pas.  

Elle était toujours sur le lit, l'unique fenêtre de la pièce à présent fermée. La jeune fille se leva un peu chancelante, puis s'habilla, ses vêtements étant posés sur le dossier d'un rocking-chair. Elle poussa la porte de sa chambre et entra dans une salle lumineuse, anciennement faite, toute en bois. Un grand salon colonial.  

Cameron ne reconnaissait pas cette endroit et d'ailleurs, elle ne se souvenait de rien à part son nom. Elle ignorait si elle avait de la famille, une maison, un travail et elle savait encore moins ce qu'elle faisait là si ce n'était pas chez elle.  

Elle fit rapidement le tour de la demeure, une grande partie étant détruite comme par une bombe.  

Elle était seule et sortit donc dehors, un sac de provision sur le dos. Elle ne comptait pas rester ici et quelque chose la poussait à quitter cet endroit avec un équipement de survie. C'était étrange comme pressentiment, mais elle se laissa guidée.  

Elle prit donc la route, direction la plus grande ville du coin, c'est à dire Phœnix.  

Elle approchait de la première ville jusqu'à maintenant. Elle se cacha dans un bosquet et observa. Des dizaines de personnes étaient regroupées autours d'un grand bûcher, des cadavres jonchant le sol. L'un deux sauta sur son camarade de droite et lui arracha l'oreille. Un sang visqueux coulait avec peine, mais cela suffit à exciter les autres, qui se frappèrent et se mordirent. Cameron les fixait, intriguée. Elle savait qu'ils n'étaient pas humains ou plutôt, ne l'étaient plus. Ses doutes se confirmèrent lorsqu'un de ces êtres apparut derrière elle, son râle sombre la faisant sursauter. Elle sortit d'une main tremblante un couteau de son sac et frappa le monstre à la tête. Il tomba à la renverse et ne se releva pas. Le groupe de zombies se tourna vers l'endroit où elle se trouvaient, ne la voyant pas, mais sentant l'odeur du sang. Se marchant dessus, ils rampèrent jusqu'à sa cachette, mais elle avait déjà filer loin d'ici.  

Cameron entra dans la première maison en bon état qu'elle trouva. Elle s'y barricada et y passa la nuit. A l'aube, elle sortit prudemment et reprit la route pour Phœnix.  

Elle atteignit la ville en à peine une journée. Tout n'était que ruine et ce spectacle l'horrifia. Elle n'avait croisé personne d'humain jusqu'à présent, pourtant, elle en était convaincu, il y en avait d'autres des comme elle, des survivants. Quelqu'un avait prit soin d'elle lorsqu'elle était inconsciente, telle en était la preuve.  

Cameron s'enfonça un peu plus dans les décombres de la cité, la chaleur avec les brasiers était étouffante. Elle passait des groupe de zombies, lents et déformés, mais les semait rapidement. Néanmoins, elle se retrouva très vite encerclée. A son plus grand étonnement, elle joua extrêmement bien du couteau, mais les monstres étaient trop nombreux et l'un d'eux la piégea. Il lui mordit l'épaule, puis tomba par terre, convulsant. Cameron resta stupéfaite. Son sang les rendait-il malades ?  

Un carreau d'arbalète vint se ficher dans la tête d'une des créatures qui allait l'attaquer. Une voix lui intima de se coucher. Elle obtempéra et des coups de feu fusèrent de partout. Lorsque le carnage fut fini, un homme aida la jeune femme à se relever et l'emmena à l'abri, alors qu'elle ne cessait de poser des questions.  

Le refuge des survivants se trouvait dans un hangar désaffecté. C'est là-bas qu'elle fut conduite. Elle expliqua qui elle était, du moins ce qu'elle savait d'elle. Une fois qu'elle eut fini de parler, ils l'informèrent de la situation : il y a maintenant presque quatre mois que les morts sont étrangement revenus à la vie pour attaquer les vivants. Quelques groupes ont survécu et sont bizarrement résistants aux attaques des zombies ; Leurs morsures ne les contaminent pas, ça tuent même les attaquants.  

Cameron resta plusieurs semaines avec ces hommes et ces femmes, les Apocars, du nom du garage où ils avaient trouvés refuge. Elle apprit les rudiments de la survie en fréquentant Daryl, un des leader du groupe. Mais elle sentait au fond d'elle que sa place n'était pas ici.  

La jeune femme décida donc de partir, lorsqu'elle apprit qu'un scientifique du nom de Durheim cherchait un remède au zombisme. Son choix fut prit : elle irait à New-York, rejoindre ce savant pour l'aider à trouver une cure. Lorsque les Apocars furent informer de cette décision, Marishka, Claim et Daryl décidèrent de l'accompagner dans cette quête pour sauver l'humanité.  

Mais les obstacles seraient grands, il ne valait mieux pas les sous-estimer...