Un scénario de Rubi Coltrane et de Franz Chimers  

- Casting :  

Brody Mersceur : Israël Alijah  

Maxens Torp/ "Le Tueur Fou" : Jace Shaun Crawford  

Tanya Park : Annie Landers  

Demi Johns : Camilla Nebriski  

* Premier commandement : Je suis le Joueur ton concurrent qui t'a fait venir à Brosia, pays de mort.  

* Deuxième commandement : Tu n'auras pas d'autre Ennemi que moi.  

* Troisième commandement : Tu ne prononceras mon nom de Joueur que lors de ta fin.  

* Quatrième commandement : Souviens-toi du jour "the Reign of Butchery".  

* Cinquième commandement : Méfies-toi de ton père et de ta mère, parce-qu'il te tueront.  

* Sixième commandement : Tu n'épargneras point.  

* Septième commandement : Tu ne respectera ni ta femme, ni tes enfants.  

* Huitième commandement : Tu ne voleras que lorsqu'autrui ne sera plus.  

* Neuvième commandement : Tu mentiras sans honte et sans peur.  

* Dixième commandement : Tu ne convoiteras ni la femme, ni la maison, ni rien de ce qui appartient à ton prochain, s'il est encore là pour les veiller.  

Brody tourna la tête. Le cailloux lui effleura le cuir chevelu avant qu'il ai eu le temps d'esquiver l'attaque. Il roula au sol et vint se poster dos au mur, sur le qui vive. Lentement, il regarda l'endroit où s'était tenu son ennemi, penchant sa tête dans l'angle du mur. Mastan n'était pas là. La peur lui serra le ventre. Que préparait-il ? "Bouger, bouger, il faut bouger !".  

Prenant son courage à deux mains, après une grande inspiration, il se jeta en avant, courant à toute vitesse. Il n'osait pas regarder derrière lui. Il passa la charogne de ce qui avait autrefois été du bétail, un bœuf surement. Depuis que le village c'était agrandi, les vaches vivaient avec eux et subissaient parfois, des dommages collatéraux.  

Le vent soufflait de face, le ralentissant et lui masquant les bruits de pas de son adversaire. Brody se précipita dans la maison des Carmens, parti à la taille de cailloux. Il savait donc qu'il était seul dans la maison. Il verrouilla la porte et fouilla sa besace. Deux pierres émergèrent de sa poche. Dans le creux de sa main, elle semblait bien petites et impuissantes contre la réserve de Mastan.  

Une ombre passa à la fenêtre. Brody s'accroupit dans la pénombre. Il prendrai par surprise son ennemi puisqu'il n'avait pas le monopole de la force. Il attendit pendant plusieurs minutes sans qu'il ne se passe rien. Puis tout à coup, un cri déchira le silence environnent. Le jeune homme regarda par la fenêtre au dessus de lui. Le spectacle qu'il vit le pétrifia.  

Mastan était à terre. Un homme adulte se tenait au dessus de lui. Brody ne pouvait distinguer son visage d'où il était, trop loin. L'homme frappait sa victime à l'aide d'une grosse pierre. Le sang giclait, Mastan ne bougeait plus. Brody se mordit la lèvre pour ne pas hurler. Personne n'avait jamais tué à Brosia. Mais alors que faisait cet homme ? Après un temps, l'homme parti. Terrorisé, Brody n'osa pas sortir et resta caché dans la maison des Carmens jusqu'à ce que le couple rentre chez lui et le découvre là, prostré de peur.  

La place était agitée. Le village s'était regroupé autour du cadavre de Mastan. Lorsque les Carmens découvrirent Brody, ils le traînèrent devant tout le monde, l'accusant du meurtre. Le jeune homme ne se défendit pas, encore sous le choc. Grégoire, le chef, s'avança vers lui et le prit par les épaules en le secouant. Il lui demanda si c'était lui qui avait tué Mastan. Après plusieurs bourrades de la part du supérieur, le garçon finit par ouvrir la bouche, révélant ce qui c'était passé. Personne ne voulut y croire. Personne n'avait jamais porter de coup fatale, surtout pas un adulte. Il n'y avait qu'un gamin pour commettre ce genre de bêtise. C'était déjà arriver.  

Il fut donc juger que Brody Mersceur avait tué par lapidation Mastan Kyers et il fut décider que le coupable devrait endurer six mois de disette, nourrit qu'à l'eau et au pain, juste le minimum pour sa survie et subirait ensuite une lapidation non fatale, avant d'être réintégré dans le village. Brody hurla à l'injustice et clama son innocence, alors que ses parents ne bronchèrent pas. Telle était la loi à Brosia et tous la respectait.  

Le soir, un petit comité se réunit chez Grégoire Vart. Les murmures s'ébruitaient de plus en plus. Tout le monde n'était pas d'accords sur la culpabilité de Brody.  

"Bien sur que c'est lui, tonna la voix rauque d'un homme."  

"Le gamin a fait une erreur, ça arrive. A cet âge, ils sont incontrôlable, émit une femme noire".  

L'homme à la droite du chef battait de la tête.  

"Bien sur que non, Brody n'aurait jamais fait ça. Il connait trop bien les règles et puis ce n'était pas son premier combat. Il n'en aurait pas été capable de toute façon."  

"Tu entends alors que se serait un adulte ? C'est encore plus fou ! s'énerva la femme noire."  

"Je sais, mais ce n'est pas Brody, je le sais."  

"Défendrais-tu ton neveu Lorey ? questionna un homme resté muet jusqu'à présent.  

Lorey planta ses yeux dans ceux de l'homme ayant parlé.  

"Je ne défend pas mon neveu, je défend un innocent".  

"Je ne crois pas que se soit Brody qui ait tué Mastan, annonça Grégoire, peu convaincu de la culpabilité de l'accusé".  

Tout le monde se tourna vers lui, étonnés.  

"Alors relâche-le, supplia Lorey".  

Le chef se frotta le menton.  

"J'ai bien peur que se soit impossible. Il y a un tueur dehors. Si nous relâchons le gamin, il saura qu'il est surveillé. Je ne peux pas prendre le risque qu'il panique et tue tout le monde."  

L'assemblée frissonna.  

"Laissons Brody où il est, reprit le sage, il ne risque rien. Démasquons le tueur et tout sera fini."  

"Alors tu crois vraiment qu'il y a un adulte tueur à Brosia ? demanda l'homme au fond, celui qui aime le silence et ne parle que lorsque c'est nécessaire."  

"Ce ne serait pas la première fois..."  

Enfermer dans la grange, les survivants s'était regroupés, fuyant celui qu'ils appelaient déjà "Le Tueur Fou". Une femme agrippait fermement le corps d'un adolescent ensanglanté.  

"Pourquoi est-ce qu'il s'en prend à nous ? pleurait-elle."  

Un homme tremblait nerveusement de la main et faisait les cent pas. Sa voix chevrotante faisait trembler tout le monde.  

"Il n'y a pas de raison, c'est juste un grand malade. Nous on s'est toujours amuser à se jeter des cailloux, mais sans jamais passer à l'acte final. Mais lui, c'est un timbré, il veut tous nous exterminer !"  

"Qu'est-ce que l'on va faire, gémit une jeune fille, Tanya."  

Lorey releva la tête. Depuis la mort de Grégoire, c'était lui qui avait prit la tête du groupe des rescapés. Serrant la lettre du tueur au creux de sa main, il se releva, animé d'un nouvel espoir.  

"On va aller chercher Brody."  

Tout le monde le fixa, éberlués.  

"Oui, on va aller le sortir de prison."  

"Tu es encore plus fou que lui ! s'indigna l'homme chevrotant."  

"Réfléchissez, reprit Lorey, il est le seul qui ait vu le tueur et qui soit encore en vie. Peut-être peut-il nous aider en nous disant le nom de celui qui nous poursuit."  

"Tu veux sortir dehors, rejoindre le tueur ? interrogea Tanya."  

"Vous vous croyez plus en sécurité ici ? rétorqua le nouveau chef."  

"C'est sur. On y va. Aller, c'est parti, encouragea l'homme constamment silencieux, Maxens."  

Brody courait, seul. Tout son groupe de sauvetage avait péri entre les mains du tueurs et désormais il était le seul survivant. "Pas pour longtemps..." Le jeune homme serra les dents et accéléra. Il longea le grillage, qu'il avait toujours connu comme frontière à Brosia. Il essaya de repérer une embrasure parmi les fils barbelés. Un trou béant éventrait la ferraille. Le garçon s'y engagea, frissonnant. C'était la première fois qu'il sortait. Au moins, il ne serait pas seul dehors. Il devait aller rejoindre Chris Hammer, un adolescent qui s'était enfui lorsque les meurtres avaient commencés. Il espérai pouvoir échapper au tueur. Après quelques minutes, il stoppa net. Les contours d'une cabane se dessinaient à l'horizon. Il repris espoir et sa course par la même occasion.  

Brody regarda par la fenêtre, d'où aucune lumière ne filtrait. Sa vision était obstruée, surement par un rideau. Il frappa à la porte, espérant trouver de l'aide en l'habitant de cette demeure. La porte s'ouvrit sur une grande silhouette dégingandée. Brody se jeta à l'intérieur, après un coup d'œil sur l'extérieur. Le tueur était là. Maxens s'était arrêter à la lisière de la forêt, le fixant de ses yeux noirs. Brody referma la porte, ne prêtant aucune attention à son interlocuteur, qui essayait de lui dire quelque chose. Par la fenêtre, le garçon pu surveiller son ennemi. Il était immobile, toujours à la lisière. Pourquoi ne s'approchait-il pas. Après un long moment, il fit un pas, puis un deuxième. Brody paniqua et visualisa d'un regard circulaire, la pièce dans laquelle il se trouvait. La peur lui serra les tripes.  

Des corps pendaient au plafond. Des lambeaux de chair tapissait les murs. Le sang les recouvraient. Au fonc, une tête ornait la cheminé, où brulait un doux feu. Il reconnu Chris Hammer. Terrorisé, le jeune homme se tourna vers son hôte. Il était nu, maculé de pourpre et souriait de toute ses dents jaunes. Brody se jeta contre la porte, donnant un coup de coude au vieillard qui tentait de l'empêché de fuir. La neige entra dans la petite bicoque lorsque la vieille porte en bois grinça. Maxens, "Le Tueur Fou", se trouvait sur le seuil, une pierre à la main. Derrière lui, le garçon pouvait sentir l'haleine puante du propriétaire de la cabane, un tueur également. Il se senti tout à coup complètement cerné et dégluti avec difficulté.