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Well Walling Production présente
Les Cavaliers de l'Apocalypse

 

Bande Originale : 30 seconds to Mars - Closer to the Edge  

 

Un scénario d'Evangélina Walling II et Rubi Coltrane, avec :  

- Andreas Hereman : Zachary Plague  

- Donovan Hunter : Jack Rolls  

- Lily Vinding : Dùyën Tièn  

- Francesca Adler : Julia Torialli  

- Rhia Darxley : Abbygaël Galant  

- Billy Beal : Michael Galant  

 

 

 

« Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l'épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. »  

 

Telle était la dernière phrase de l'encyclopédie que tenait entre les mains Zachary. Étrange phrase. Que faisait-elle là ?  

C'était un livre épais de six cent pages traitant de science et de maths, retrouvé au fond d'un carton poussiéreux dans le vieux grenier de son grand-père tout juste décédé.  

Zach souffla sur le bouquin ancien relié de cuir. Intriguant.  

Une languette dépassait de la couverture. Le jeune homme tira dessus. Un tremblement secoua soudainement la vieille bâtisse centenaire. Zach tomba au sol, renversant le livre, qui se déchira. Ramassant les morceaux, le jeune homme découvrit une bague planquée entre les couches de cuir. Un cheval monstrueux était gravé dans l'ambre étrangement rouge.  

Il l'enfila à son annulaire droit et se retrouva propulser à une vitesse folle dans les limbes des enfers. La traversée ne dura que quelques secondes, mais Zach crut voir les années passées. Quand le voyage s'arrêta, il se retrouva nez à nez avec un homme gigantesque, encapuchonné, masquant son visage.  

Le monstre répéta la phrase marquée sur le livre, celle à propos de l'apocalypse, sa voix rauque et terrifiante scandant une prophétie funeste.  

Aussi soudainement qu'il était arrivé en enfer, Zach se retrouva les fesses par terre, dans le grenier de son grand-père.  

Mais désormais, il n'était plus le même.  

Le monstre l'abritait.  

 

Jack se réveilla en sursaut. La terre avait tremblée, il en était sur.  

Depuis qu'il vivait à Los Angeles, les secousses sismiques faisaient partit de son quotidien. Oh bien sur il exagérait, étant un peu paranoïaque sur les bords, mais les tremblements de terre le terrifiaient vraiment.  

Jack se leva et se rendit à la salle de bains sans un bruit, pour ne pas réveiller Alysson, sa petite amie.  

Le jeune homme se regarda dans la glace. Une barbe de deux jours vieillissait son visage fatigué. Ouvrant le robinet, il se passa la main sur le front. Depuis une semaine, des secousses fréquentes secouaient la terre et Jack n'en pouvait plus d'être constamment sur le qui-vive.  

Une alarme de voiture le tira brutalement de ses songes. Il regarda la rue, déserte, à travers le store.  

Il se retourna pour fermer le robinet et sursauta. Aly le regardait, amusée de lui avoir fait peur. Elle le prit par la main et le ramena au lit. Ils s'apprêtaient à profiter de leurs ébats, lorsque plusieurs alarmes de voitures se déclenchèrent. Jack entendit son voisin, Nate, jurer de l'autre côté du mur. S'approchant de la baie vitrée, Aly plaqua sa main sur sa bouche. Inquiet, son fiancé la rejoignit.  

Le spectacle sous leurs yeux était terrifiant : un spectre noir chevauchant un cheval roux surgit d'un trou béant dans le sol. Plusieurs voitures étaient tombé dans le néant conduisant aux enfers.  

Jack prit Aly dans ses bras pour tenter de la rassurer ou de se rassurer lui-même.  

 

Le lieutenant Michael Galant frappa sa Ranger par terre.  

Deux mois que l'attaque avait commencée, d'abord par Los Angeles, en plongeant l'ouest américain dans un chaos total. La guerre civile avait frappée la population, plongée dans une sorte de torpeur étrange et dangereuse. Tels des zombies, les gens attaquaient quiconque croisait leur chemin.  

Maintenant, c'était au tour de New York de disparaitre sous une famine comme aucun pays n'en avait jamais vu. L'est américain n'était pas le seul touché, l'Amérique du Sud était aussi dévastée et le Venezuela avait déclaré le plan d'urgence en à peine une semaine de crise.  

Les réserves de nourritures étaient étrangement infectés par une bactérie qui faisait pourrir tout ce qu'il y avait d'alimentaire dans la région et les hommes mourraient de faim sur les trottoirs. La population avait investit les rues et errait dans la célèbre Pomme, cherchant de quoi manger pour survivre un peu plus longtemps.  

Michael ordonna à ses soldats de resserrer les rangs, pour mieux faire face à la population révoltée en face d'eux. Certains tremblaient de peur; ils n'avaient jamais vu ça. Les militaires aussi crevaient de faim, et des bagarres éclataient régulièrement depuis le début de cette affaire. La mutinerie n'était pas loin et Michael sentait l'étau se resserrer autour de lui, tout comme ses dirigeants.  

Le groupe de militants se rapprochait dangereusement, certains armés de fusils ou de pistolets. La population tira, les militaires reçurent l'ordre de riposter. Le sang inonda les rues de Manhattan alors que Michael faisait feu sur une mère et sa petite fille. La peluche qu'elle tenait à la main s'échappa et fit un bon en l'air. Michael était trop occupé à le regarder retombé lorsqu'un cavalier noir, enfourchant un cheval sombre, le transperça de sa lame aiguisée.  

 

Julia attrapa un bandage et enveloppa la jambe gangrenée. Elle s'apprêtait à la tranchée lorsque un cri aigu retenti dans le campement de fortune. Elle délaissa sa patiente atteinte de la peste et sorti dehors.  

Un cavalier noir monté sur un cheval pâle la fixait de sa tête sans visage, sans yeux. Julia l'avait déjà vu. Il était la mort, la maladie. Il fallait fuir. Tant pis si elle abandonnait les patients qui avaient tant besoins de ses soins, de toute façon, il était impossible d'endiguer ce fléau épidémique.  

Julia rampa sous la tante, qu'elle traversa à vive allure, puis monta dans un 4X4 militaire.  

La course poursuite démarrait.  

La pédale d’accélérateur écrasée sous le pied de la jeune femme, le véhicule traçait un chemin sinueux et indéfini parmi les montagnes de Toscane, en Italie.  

L'Europe était noyée sous la menace bactériologie depuis trois semaines maintenant. Après le Nouveau Monde, c'était au vieux continent de tomber.  

Julia jeta un coup d'œil dans son rétroviseur. Rien, n'y personne. Le cavalier maléfique avait dû arrêter de la poursuivre. Après tout, où était son intérêt. Elle n'était qu'une pauvre femme comme les autres.  

Il était là, devant elle. Elle écrasa la pédale de frein et son 4X4 fit une embardée, pour se retrouver les quatre pneus en l'air.  

Julia sortit péniblement de son véhicule, le visage en sang. Le cavalier l'attendait. Lentement, il descendit de sa monture et s'approcha de la jeune femme, épée à la main. Brandissant l'arme blanche, il lâcha la lame au dessus de sa victime qui murmurait des paroles bibliques.  

 

Dùyën traversait les rues désertes sans un bruit.  

Tokyo avait été dévastée par le conflit entre pays asiatiques. La ville était méconnaissable. Des cratères immenses trouaient l'asphalte, montrant l'effet d'une bombe sur la terre.  

Au loin, la jeune fille aperçut la maison de son enfance. Les larmes blanches roulèrent sur ses joues. Si seulement elle avait été là, elle serait avec eux maintenant, en paix. Ses parents lui manquaient, mais ce qui la faisait le plus souffrir était le fait qu'elle soit désormais seule, seule dans ce monde dévasté. Les seuls hommes qui respiraient encore n'étaient que des monstres assoiffés de sang, des militaires parti en guerre éternelle avec les pays voisins, autrefois nos alliés.  

Quelque chose dans son dos bougea qui l'a fit se retourner. Elle aperçu la silhouette d'un homme. Il parlait coréen et s'approchait à pas feutrés. La jeune fille courut, mais fut stoppée par un bras ferme autour de son corps. Un autre coréen la maitrisait. Il la jeta au sol tout en se déshabillant. La fille hurla avant qu'une main crasseuse ne se pose sur sa bouche. Ils allaient la violée, et elle ne pouvait rien y faire.  

Des coups de feu jaillirent de sous les décombres et l'un des agresseurs s'affaissa sur le sol, mort, une balle logé en plein front. Le second se rendit, posant genoux à terre, alors qu'un groupe de soldats sortait de sa cachette. Le capitaine -Yenmin d'après sa plaque- logea une balle en pleine tête de son ennemi. L'un des hommes attrapa Dùyën par le poignet et l'aida à se relever. Rassurée de les savoir dans son camp, elle parti avec eux.  

En chemin, alors qu'ils atteignaient leur base, une silhouette apparut dans les ruines. Un cheval blanc hennit, portant un cavalier noir sur son dos. Le monstre se mit au pas, puis au trot et enfin au galop. Les militaires, affolés, partirent dans tous les sens.  

Dùyën prit le parti de suivre le chef et ils coururent jusqu'à la porte du bunker souterrain. Les cris de paniques des soldats leur glacèrent le sang pendant qu'ils tambourinaient la porte fermée. La jeune femme se retourna, juste à temps pour voir la lame du cavalier lui fendre le crâne.  

 

Zachary remonta au grenier. A genoux, il susurrait des paroles adressées à une puissance innommable et indescriptible.  

"L'acte est accompli maître. Le chaos se déverse sur le monde."  

Le jeune homme se redressa et entra par la porte tout juste ouverte pour lui, une porte donnant sur l'enfer.  

Mais, alors qu’il allait entrer, une main le saisi par l'épaule, l'empêchant d'avancer vers le trou noir. Zach fut projeté au sol, dans le grenier. Un homme lui faisait face.  

"Je sais qui tu es" , dit-il.  

Le jeune possédé le reconnut aussitôt : il était l’un de ceux que ses cavaliers étaient censés tués en priorité. Un homme qui mettrait en péril leur mission horrifique et apocalyptique. Un prénommé Jack Rolls, s’il se souvenait bien.  

Malgré ce contretemps très inopportun, Zach refusait de partir sans avoir mis fin à la menace que faisait planer cet homme sur l’extinction prochaine de l’humanité. D'une voix d'outre tombe, Zach répliqua, avant de le frapper au visage de son épée démoniaque :  

"Non, tu ne sais pas"  

 

 

 

Le Cavalier blanc est un maître de la tromperie assoiffé de conquête. Le Cavalier rouge est un guerrier rusé, qui sait dresser les hommes les uns contre les autres. Le Cavalier noir est un tyran sombre et manipulateur qui a toujours un coup d'avance. Le Cavalier pâle est un bourreau d'une force surhumaine, déterminé à répandre la mort avec une précision chirurgicale.  

Scénario : (2 commentaires)
une série A d'horreur (Fantastique/Apocalyptique) de Luccio Calvino

Andreas Hereman

Lily Vinding

Donovan Hunter

Francesca Adler
Avec la participation exceptionnelle de Rhia Darxley, Billy Beal
Musique par Kristen Rosenmeyer
Sorti le 26 décembre 2020 (Semaine 834)
Entrées : 11 413 721
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