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Well Walling Production présente
Et Si...

 

Un scénario de Silvane Harrita  

 

- Casting :  

Chris Morrel : Ron Tudyk  

Lise Carpentier : Summer Charest  

Daniel Bajean : Israël Alijah  

Amélie Carpentier : Annie Landers  

 

 

"What if the only way to save the one you love was to never meet them ?" Que faire si le seul moyen de sauver celle que vous aimez était de ne jamais l'avoir rencontrer ?"  

 

C'était le plus beau jour de ma vie jusqu'à maintenant. Moi, Chris Morrel, j'étais un homme comblé. Il faut dire, j'avais de quoi remercié les Cieux, ou je ne sais quoi, car j'avais toujours était chanceux dans ma vie. Je n'avais jamais eu à beaucoup travailler pour tout avoir. J'avais décroché mon baccalauréat sans efforts, j'étais entré à l'université et avait obtenue mon master de psychologie, avant même d'être sur de vouloir travailler dans la psychologie. C'était inné chez moi, je n'avais aucun mal à tout réussir. J'avais attendu de quitté le foyer familiale pour passer mon permis, puisque mon nouvel appartement se situait en dehors de la ville, là où peut de transport passaient. En commencent à travailler dans un petit cabinet indépendant de psychologues, j'avais eu l'opportunité d'être appelé à l'hôpital maintes fois pour diagnostiquer des patients et c'est ainsi que j'avais rencontré Lise Carpentier, jeune interne de sixième année pour qui j'ai tout de suite eu le coup de foudre.  

 

Après avoir, également rencontré dans les couloirs d'hôpital, mon futur associé, Daniel Bajean, j'ai obtenu ma mention officielle pour exercé le métier de psychologue et Daniel et moi nous sommes associés pour monter notre propre cabinet. Côté amour, Lise et moi formions le couple idyllique et parfait dont tout le monde rêve. Nous avons acheté notre première maison en pleine ville, à deux rues de l'hôpital où travaillait ma fiancée et deux stations de tramway où moi même travaillait. Nous avions tout pour filer le bonheur parfait et nous envisagions même de fonder une famille, puisque notre nouvelle maison possédait trois chambres. Nous pensions avoir encore de longs jours devant nous, mais nous avions torts. Le Destin en décida autrement...  

 

Alors que, quatre jours auparavant, nous avions achetés de nouveaux meubles à installer à la maison, le camion de livraison arriva. J'aidai les deux livreurs à sortir le chargement de la camionnette, garer de l'autre côté de la rue. Lise s'élança vers moi, rayonnante de bonheur, pétillante de santé. Je ne pus m'empêcher de lui sourire, aux anges. Notre vie ensemble ne faisait que commencer. Tout à coup, une voiture déboula, fonçant sur ma bien-aimée. En vain, je m'élançais, tentant de la secourir avant le choc. L'effroi envahit son si beau et habituellement doux visage. Je ne pus détourner mon visage de l'accident et cette vision me hantera pour le restant de mes jours.  

 

Les secours ne purent rien faire pour la sauvée. Selon les médecins, elle était morte avant même de rebondir sur le sol bitumé. Elle n'avait eu aucune chance. Après l'avoir perdu, je plongeais dans la dépression. Je ne sortais plus, ne travaillais donc plus, ne mangeais, ni ne dormais plus. A chaque fois que mes paupières se fermaient, la vision de l'accident les rouvraient. J'étais perdu sans elle. Tout mon être la réclamait. Et mon cerveau lui même, pourtant si rationnel, n'était pas apte à le contredire et à lui dire que c'était impossible, qu'elle ne reviendrait plus jamais.  

 

Les mois passèrent ainsi. Je perdis mon boulot, Daniel en ayant marre de perdre de l'argent et se révélant comme étant un très mauvais ami, puis la maison dut être vendu, à force d'être impayée. Je me serais retrouvé à la rue, si Amélie, la sœur de Lise, ne m'avait soutenu, malgré mon comportement plutôt agressif envers elle. Cela me faisait du mal et du bien d'être en sa présence. Elle me rappelait trop Lise. J'avais l'impression de vivre avec elle, mais ça m'était insupportable puisque ce n'était pas ma bien-aimée. Je sombrais encore un peu plus, de façon à ne plus pouvoir sortir du tourment continuel dans lequel la vie m'avait plongé en m'enlevant celle que j'aimais.  

 

Pourtant, un jour, tout changea. Un matin, alors que depuis des jours je ne bougeais plus de mon lit, je me levais et m'habillais. Amélie du croire que j'avais fait mon deuil en me voyant sur le perron de la cuisine, propre et plutôt en forme pour un homme qui dormait et mangeait très peu depuis des semaines. La vérité était autre, mais je ne lui confia pas. Je parti, avec l'excuse de chercher du travail, ce qui était faux. La veille, j'avais fait un rêve où j'étais chez un médium et qu'il rentrait en contact avec Lise. Je n'avais jamais cru à ce genres de choses, étant psychiatre, mais à homme désespéré, solution désespérée.  

 

Buvant un café amer sur le banc d'un parc et lisant le journal à la rubrique des charlatans et compagnie, je préparais ma tirade de souffrance mêlée de méfiance que je sortirai au médium de mon choix. Mon œil fut attiré par un slogan en bas de page.  

 

"Pour faire revivre ceux que l'on aime..."  

 

Mon choix fut fait.  

 

La boutique du médium était étriqué, mais dégageait vraiment une ambiance magique, vraie ou fausse. Je souri à l'arrivé du propriétaire aux dons particuliers. Un homme grand, osseux, les mains toujours croisé devant lui, l'air sérieux et démocrate. Néanmoins, il souriait et m'invita poliment à m'assoir sur un fauteuil vieillot en velours. Il ouvrit les mains, comme une invitation à lui parler. Devant mon silence, il ouvrit la marche.  

- Et bien, qu'est-ce qui vous amène ?  

- Ma femme... hésitais-je, n'étant plus sur de la conduite à tenir alors que je me l'étais tant répétée. Ma femme est morte.  

Je n'ajouta rien, la douleur me submergeant comme avant, me tétanisant de tristesse. L'homme du le sentir puisqu'il reprit :  

- Je vois et vous voulez lui parler ?  

Je sorti mon journal.  

- Je voudrais la faire revivre.  

J'insistai bien sur le dernier mot. Il eut un mouvement de recul.  

- Euh...  

Il se racla la gorge.  

- Je ne peux pas.  

Je le foudroyais du regard. Alors il ne ferait même pas semblant ?!? Je vrillai mon regard au sien.  

- Vous voulez dire que c'est de la publicité mensongère ?  

Le médium se trémoussa sur son siège en bois.  

- Bien sur que non...  

- Alors où est le problème ?  

L'homme parut vouloir dire quelque chose, puis se retenu.  

- C'est un tarif spécial.  

- Peu importe (ma main fouetta l'air d'un geste égal). C'est combien ?  

L'homme, de plus en plus intriguant ou grotesque selon le point de vue, se pencha en avant, comme pour révéler un mystère ultra secret que moi seul était autorisé à entendre, alors que l'on était seuls dans la boutique.  

- Votre vie, murmura Dakalos, c'était son nom.  

Je ne pu m'empêcher de rire devant l'énormité de ses propos. Il en parut vexer. Il croisa ses bras sur sa poitrine, une fois revenu bien droit à sa place.  

- Je peux la faire revivre.  

Il dit cela en me fixant d'un regard on ne peut plus sérieux. Il était donc un très bon acteur ou alors il était réellement convaincu par sa bêtise. Ou, dernière hypothèse plausible, il disait vrai. Un frisson me parcourut, alors que mon cœur se réchauffait.  

- Ma vie ? interrogeais-je.  

- Plutôt, votre vie avec votre femme. C'est le prix à payer. Vous ne devez jamais la rencontrer.  

C'était très clair, pas la peine de poser d'autres questions. Et bien si c'était le prix à payer, soit, je sacrifiais notre vie ensemble, par amour pour elle.  

 

- Je n'ai jamais douter qu'elle rencontre quelqu'un. "Elle avait tout pour plaire", comme disait ma mère. Je suis donc remonter dans le temps et ai passer ma vie à veiller sur elle de loin, sans jamais l'approcher, car c'était la seule chose qui pouvait lui être fatale.  

- Ça n'a pas du être facile ? me demanda l'homme en noir, assis en face de moi, fumant un cubain.  

- Non. Je pouvais la voir, mais pas lui parler, ni la toucher. Aucun contact avec elle. Les situations ont parfois été cocasses. Plus d'une fois j'ai failli échoué, mais j'étais déterminé à ce qu'elle ne me voie pas.  

- A la fin pourtant, vous vous êtes retrouvés ?  

- Elle était déjà mourante, c'est pour cette raison que je me suis approché. Il était temps. Elle avait bien vieillit, mais au fond de ses yeux, je savais que c'était ma bien-aimée, ma Lise à moi. Elle m'a dit qu'elle avait toujours su que j'étais là, derrière elle, à veiller, sans savoir ni pourquoi, ni qui j'étais. Elle m'a dit que ça ne l'avais jamais déranger car au fond d'elle, un sentiment l'abritait. Elle pensait que c'était l'amour et pour la deuxième fois, je la tint inerte dans mes bras, une larme roulant le long de ma joue, puis sur mes lèvres.  

 

Scénario : (3 commentaires)
une série B dramatique (Fantastique) de Chet Walling

Ron Tudyk

Summer Charest

Israël Alijah

Annie Landers
Sorti le 07 juin 2019 (Semaine 753)
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