Un scénario d'Evangélina Walling II et de Franz Chimers  

- Agent Leyron Eestwild : Jace Shaun Crawford  

- Katie Browning : Mandy Faltermeyer  

- Agent Jane Malher : Annie Landers  

- Nathan Eestwild : Ivan Franke  

Attaché sur une chaise, nu, le visage réduit à deux plais béantes à la place des yeux et à une fente tordu et ensanglanté pour la bouche, Leyron Eestwild réfléchissait à la façon dont il allait s'y prendre pour se libérer.  

Durant des heures, peut-être même des jours, il avait subit ce que de rares personnes seraient en mesure de supporter. Il n'avait pas broncher quand il s'était fait maintes fois frapper, ni quand on lui avait fait subir le supplice de la noyade ou celui de l'électricité.  

Il était passer de pièces en pièces, trainer sur le sol comme un vulgaire torchon par ses bourreaux et n'avait jamais hurler ou supplier d'arrêter. Grâce à ses manœuvres, ils avaient visité, à demi conscient, le complexe où il se trouvaient et savait désormais comment, quand et où frapper.  

L'homme à la longue chevelure d'or lui tourna le dos, préparant ses prochains objets de torture. Leyron Eestwild se balança alors sur sa chaise, tomba à la renverse, se releva et, un bout de chaise en bois aiguisé à la main, sauta sur son ravisseur. Tout c'était passer en quelques secondes, l'homme qui était désormais à la merci du blesser n'avait pas eu le temps de réagir.  

Sans aucune pitié, Eestwild lui brisa la nuque et sorti de la pièce d'horreur pour achevé sa mission. Longeant les murs de papier mâché, il atteint le centre de contrôle du bâtiment, qu'il avait repéré lors d'un de ses changements de pièce.  

Un homme l'attendait, pistolet pointé sur la poitrine d'Eestwild.  

- Je sais qui tu es. Mais personne ne tolèrera que tu nous arrêtes.  

Sa voix rocailleuse résonnait telle la parole du Diable. Il appuya sur la détente avant que sa victime ait le temps d'esquisser le moindre geste.  

- Agent Eestwild, vous m'entendez ?  

Il tenta d'ouvrir les yeux, mais un brouillard l'empêchait de distinguer clairement la personne au dessus de lui.  

- Il est transportable ? retentit une voix féminine.  

Eestwild perdit connaissance, plongeant dans les ténèbres effrayantes de ses pires cauchemars.  

Il se réveilla en sursaut, sans souvenir du mauvais rêve qui l'avait tiré de son sommeil. Il était à l'hôpital. Une douleur à l'abdomen le lançait. Heureusement, la morphine atténuait la sensation. Il essaya de se remémoré les évènement qui l'avaient conduit en chemise de nuit, à l'hosto, l'endroit qu'il détestait le plus au monde. Ah oui, il avait échoué, et le réseau 124 n'avait pas été démantelé par sa faute, par son manque de précautions. Il y avait surement une caméra dans la cellule où il avait été torturer. "Quel débutant", songea-t-il en se frottant la nuque.  

- Agent Eestwild ?  

Une silhouette hirsute se présenta à la porte. Malher. Patronne de l'unité 2 de la Protection Internationale Secrète (PIS), traquant les réseaux à buts cruels, qui enlèvent, torturent et exécutent d'innocentes personnes. Une branche secrète du FBI.  

- Vous êtes opérationnel pour une nouvelle mission ?  

- Quelle question, marmonna l'agent Eestwild en se dépêtrant de ses couvertures.  

Quelques heures plus tard, au QG du PIS.  

- Bon, voilà nos nouvelles proies. Tarik Hakam, Joel Mugler, Siran Armstrong et Michael Torp.  

Des photos d'hommes en costumes apparurent sur l'écran mural. Telle une conquérante érigeant ses plans d'attaques, Malher se tenait bien droite, télécommande en main, expliquant la situation en vu d'une infiltration.  

- Selon nos sources, ces hommes sont propriétaires d'une grande bâtisse au large d'Ancun, en Arizona. Ils participeraient là-bas, à des jeux très étranges. Vous connaissez la chanson.  

Soupir dans l'assemblée, signifiant "pour qui vous nous prenez ?". Les six membres de l'équipe connaissaient leur job sur le bout des doigts et tous les "jeux étranges" auquels pouvaient s'adonner leurs criminels pourchassés.  

- Néanmoins, reprit Malher, ceux là ne sont pas comme les autres. Ce sont des gens extrêmement influent qui participent à leur "parties fun". Raison, en plus de d'habitude, de rester discrets.  

- Influent à quel point ? questionna Arhom.  

- Du genre qui peuvent, s'ils apprennent notre mission, fermé le PIS et nous faire taire.  

Lourd silence d'appréhension. Nous n'étions jamais aller aussi loin dans les réseaux de torture. La tâche serait alors compliquée, mais jusqu'à quel point ?