La vie... Parfois si simple et si compliquer à la fois... Mille quatre cent quarante minutes constituant une journée... Une seule journée pour changer le cours de notre vie. Pour changer le passé et le présent en un seul instant. La vie... Si paisible et si troublant pour certain. Un souffle qui s'éteint lorsque la vie nous a quittés. La nuit... Celle qui nous plonge dans un nouvel univers. Un monde paradisiaque... Simple instant de bonheur dans un monde irréel... Une femme, des enfants, une maison... Un mirage... Celui même qui nous amène vers un meilleur horizon...  

-Lundi-  

8h00  

L'alarme du radio-réveil résonnait dans la pièce. Déjà huit heures se disait Mike en se retournant d'un côté et de l'autre, emmitouflé sous les couvertures. Il était épuisé et courbaturé. Ce jour-là, la nuit avait été courte et agitée. Une nuit loin d'être reposante, où le temps semblait avoir été inversé? À 22 h le camelot lui avait apporté le journal du lendemain, à 23 h le postier et a 0 h le proprio qui venait collecter le loyer. La semaine dernière avait été rude, peut-être la fatigue l'avait-elle rattrapé? Ou était-ce simplement un rêve? Après tout comment aurait-il pu avoir son journal alors que la journée n'était même pas terminée? Le postier, le proprio... Tout lui semblait invraisemblable. Entre deux réflexions, il sauta sous la douche avant d'avaler ces deux toasts quotidiennes, qu'il dégusta devant la chaine de nouvelles.  

''Aujourd'hui au bulletin de 18h000...''  

18 heures? Ça n'avait aucun sens... Il venait à peine de se réveiller et a 8 h... Il referma presque aussitôt le poste télé avant d'enfiler son manteau et bravé la température hivernale. La noirceur était-elle qu'il était impossible de voir à plus de deux mètres devant? Un immense brouillard épais semblait engloutir la ville. Dans la rue, aucun passant, ni même voiture. Nulle âme ne semblait y vivre... Étrangement, il se sentait loin de chez lui. Le même sentiment qu'il avait ressenti lors de son départ pour l'Irak. Mais tout ça était bien loin derrière... Il était là, a seulement quelques pas de chez lui... Consterné, il s'appuya sur une boite aux lettres et s'alluma une cigarette qu'il fuma en quelques minutes à peine. Il se sentait étranger, dans son propre Cartier. Et puis soudain, la sonnerie de son portable le fit sursauter.À l'autre bout du fil, son ami Mattias semblait à bout de nerfs. Il criait si fort dans le combiné que Mike n'avait presque rien n'entendu... Excepté: tu n'aurais jamais dû conduire... Il commençait à croire que tout ce travail l'avait rendu cinglé... Il hallucinait... La fatigue probablement... Demain, il allait prendre congé et après un long somme tout allait se régler... Du moins, c'est ce qu'il croyait...  

-Dimanche-  

21h00  

L'alarme du radio-réveil résonnait dans la pièce.Déjà se disait Mike;ayant l'impression de n'avoir dormi que quelques minutes.Il se sentait encore plus épuisé que la veille. À ce moment, il était convaincu d'avoir attrapé un mauvais virus... Le temps allait arranger les choses... Mais lorsqu'il regarda l'heure affichée sur le réveil, il sursauta... 21 heures... Il croyait impossible d'avoir dormi pendant plus d'une journée complète. Mais il n'en fit pas de cas. Il sauta sous la douche, avala quelques bouchées salua sa femme et enfila son grand imper vert avant de disparaitre dans la pénombre.Elena n'avait même pas eu le temps de réagir... Elle était inquiète de la santé mentale de son amant, mais que pouvait-elle faire? Rien... Après tout, son mari travaillait a l'hôpital et s’il la voyait là avec un autre homme... Elle n'avait donc rien dit à Mike, et l'avait simplement salué d'un signe de la main.que pouvait-elle faire de plus? Elle aimait Mike, mais son mari... C'était beaucoup plus fort... C'était sa vie... Elle fit comme si de rien n'était et retourna chez elle...  

Depuis qu'il avait franchi la porte de chez lui, Mike sentait qu'il y avait quelques choses de pas normal. Sa maitresse semblait si tendue lorsqu'il l'avait embrassé avant de partir. Sa fatigue qui semblait s'amplifier. Il croyait de plus en plus être victime d'un mauvais virus, mais ce n'était pas ça qui allait l'empêcher de gagner sa vie et depuis cet accident il avait besoin de chaque dollar... Il alluma la radio, tentant de penser à autre chose, mais il n'y arrivait pas. Et puis soudain, l'animateur s'écria: ''C'est déjà la fin de notre émission! Bon dimanche à tous et à demain! ''Mike perdu le contrôle presque aussitôt, terminant sa route sur le garde-fou. Il gisait maintenant sur la route sans connaissance...  

-Mardi-  

1h00  

Mike criait à pleins poumons tellement la douleur était intense et constante. L'infirmière lui administra une nouvelle dose de morphine, mais ça ne changeait rien. Mike criait et pleurait.il ne comprenait pas qu'est-ce qu'il faisait là... Son dernier souvenir était cet appel qu'il avait reçu la veille.Mais lorsqu'il parla de Mattias avec l'infirmière,cette dernière afficha un regard troublé.Lorsqu'il lui demanda s'il pouvait l'appeler,elle quitta la pièce sans dire un mot, laissant Mike seul cloué à ce lit.Tout ce qu'il voyait c'était le concierge qui balayait le long corridor. Étrangement, il semblait reconnaitre son visage... Tout comme celui du médecin,et de l'infirmier de nuit... Et puis,quelques heures plus tard, un homme entra dans la pièce et vint a sa rencontre. Il était assis juste à côté de lui, et semblait feuilleter son dossier. Après quelques minutes de silence, il s'identifia finalement:James Worrens (Psychiatre). Mike ne focalisait que sur son nom, le reste lui était égal... Worrens... Ce nom ne lui était pas inconnu. Elena... Elena Worrens...Il se rappelait maintenant...Il se rappelait de cette femme...Il se rappelait avoir embrasser son corps et l'avoir caresser tendrement.Il pouvait presque sentir son odeur... Entre ses corridors, on écoutait son histoire,mais personne n'avait le courage de lui dire... Personne...  

L'accident...Mattias...Elena...Dimanche...Lundi...Était-ce simplement un mirage?  

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PBP est fier de vous présenter sa toute nouvelle superproduction dramatique écrite par feu Giovanni Morenzia et Charle Freeman. Un des derniers films que Morenzia a tournés avant son décès. Un film psychologique ou dur est de démêlé le fictif et le réel. Un monde où ce qui semble vrai n'est que mirage, et que ce qui semble faux peut être bien réel.Voici la distribution du film:  

Mike:Giovanni Morenzia  

Mathias:Benjamin Ziller  

Elena:Ruth Vrana  

Caroline:Marie Gregson  

Guest Star:  

L'infirmière:Gina Sbrizzi  

James Worrens:Brian Harper  

Williams (Camelot/Concierge): Malcom Kiszko  

Samuel(Proprio/Medecin):Weston Lathan  

Gregory (Postier/Infirmier):Christopher Ferguson  

Animateur télé/Radio:Chris Kubota