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Firewolf Production présente
La raison du mensonge : Révélation

Stanley (Alex Blakstad) tira le rideau crasseux de sa chambre d’hôtel miteuse. La fourgonnette blanche était encore garée juste en dessous de lui. Il défilait dans son esprit les principales hypothèses classées par plus grandes probabilités possible. Un leurre, Le FBI aurait placé une camionnette vide pour le forcer à sortir et à se planquer dans son repère. Un sous-marin, épiant faits, gestes et mots. Un hasard, fourgonnette appartenant à un résident. Dans tous les cas, même s’il y avait 87% de probabilité que le FBI sache qu’il se trouvait là, à l’heure actuelle, il ne craignait rien. Il pouvait aller et venir au nez et à la barbe des gardiens du mensonge.  

 

Dans une fourgonnette aménagée, deux agents du FBI observaient les alentours d’une rue passante. Des écrans affichaient en simultané des vues sur la rue, les sorties de l’hôtel et une petite lucarne d’une chambre au deuxième étage.  

 

Cela faisait deux jours que Will était mort dans son petit box dans la cave. Une combustion spontanée ne laisse aucune trace, mais Stanley ne toucha pas aux restes et aux tas de cendres. Par respect et pour une éventuelle enquête post-vérité.  

Sur l’écran du téléviseur de la chambre d’hôtel, les informations de la chaine locale affichait le visage de Stanley. Sans monter le son, il comprit que le gouvernement lançait un avis de recherche pour probablement « acte terroriste sur le sol américain ». Ce libellé avait de quoi pousser le plus moyen des citoyens à une délation en temps record.  

Le FBI passait ouvertement à l’offensive.  

L’homme recherché s’assit sur une mauvaise chaise en bois vermoulu devant une table de cuisine d’entrée de gamme et passa en revue les évènements pour agir de la meilleure des façons.  

Des enquêtes NES-N, Non Explicables ou Surnaturelles, il avait ressorti neuf rapports sur des cobayes gouvernementaux. Cinq sont gardés au Camp n°7 de Guantanamo. Depuis avant-hier, deux sont définitivement morts. Il ne restait plus que lui et celui que le FBI appelait « Georges » (Tristan Staite), une aubaine.  

 

Vicky (Nolween Fillion) marchait d’un pas rapide dans les couloirs du sous-sol du J. Edgar Hoover Building. Ses talons résonnaient dans un bruit assourdissant au milieu des épaisses couches de béton coulé. De sa carte magnétique, elle déverrouilla une porte blindé, continua son chemin à travers un couloir encore plus étroit jusqu’à arriver sur une unique porte. Elle toqua et attendit une réponse. Au bout de vingt secondes, sans accord, elle pénétra dans la pièce.  

Derrière un vieux bureau datant de vingt ans, sur un mauvais fauteuil craquant, un cadavre encore frais d’un homme qui s’était tiré une balle sous le menton.  

Vicky qui était resté dans l’entrebâillement de la porte, la main toujours sur la poignée, bloqua son regard sur les énormes archives parsemées de sang coagulé.  

L’homme de main du secrétaire d’Etat à la défense venait de se suicider.  

Sur son bureau, seule une feuille de papier était posée là, devant lui. Vicky s’en empara et fit courir ses yeux sur les mots parfois difficilement lisibles laissé par feu son supérieur hiérarchique. Il s’agissait des dernières consignes. La marche à suivre. Elle rangea le papier dans un de ses dossiers, éteint la lumière, et referma la porte.  

Plongé dans l’obscurité, le cadavre corpulent semble observer la prise de relève. D’un local minuscule où l’odeur de tabac froid couvre celle de la mort, un parfait inconnu qui n’existait pas sera bientôt emmuré.  

 

La Ford Tempo noire de 1988 roule à tombeau ouvert. Depuis longtemps, le regard de Stanley n’avait pas été aussi déterminé que cette nuit là. La vieille américaine avalait les miles comme jamais.  

 

Au petit matin, Stanley était assis sur un tabouret d’un multiservices typiquement américain. Une petite tasse de café devant lui, il observait du coin de l’œil le serveur qui n’était plus tout jeune. Il y avait 79% de chance qu’il s’agisse de lui. Il l’appela au loin et lui demanda quelque chose en parlant volontairement doucement. Comme le serveur n’entendait pas, il quitta sa bassine de vaisselle pour se rapprocher de Stanley.  

Stanley lui demanda quelques pancakes.  

Le serveur portait sur sa blouse un badge au nom de « Georges »  

 

A l’extérieur du multiservice, un routard compose un court numéro depuis la cabine téléphonique.  

 

« Agent Krytchess ! »  

Vicky se retourna pour voir un autre agent du FBI lui courir derrière.  

« On vient de recevoir un appel du Tennessee où un contact nous à signalé la présence de votre homme »  

La jolie blonde fronça les sourcils. S’il était au Tennessee, c’est qu’il était au courant pour le télépathe.  

 

« Je m’appelle Stanley »  

Le serveur leva son regard en souriant. « Je le sais déjà… Et je sais que vous le savez. »  

Stanley ne lui expliqua pas ses soupçons de conspiration, mais se concentra sur le fait que lui comme Georges étaient dorénavant en danger. Il lui expliqua qu’il avait besoin de lui. Que son Don permettrait de lire dans ses mémoires effacées. De découvrir qui il était et comment il était devenu ce qu'il était. Puis il lui indiqua sur le parking sa voiture.  

 

Georges réfléchissait.  

Le lointain vrombissement des pales d’un hélicoptère précipita sa décision.  

 

 

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Second film de la saga du "Mensonge"  

Le premier film était : Les chroniques du mensonge : Conspiration  

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Scénario : (2 commentaires)
une série A thriller de Bianca Staite

Alex Blakstad

Nolween Fillion

Tristan Staite

Tracy Staite
Avec la participation exceptionnelle de Frances Nathanson, Denny Baxter
Musique par Carrie Howarth
Sorti le 10 octobre 2020 (Semaine 823)
Entrées : 24 970 823
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