Cinejeu.net : devenez producteur de cinéma ! (jeu en ligne gratuit de simulation économique)

Chpom Entertainment présente
Batman Nightmare

D’après le personnage de DC Comics inventé par Bob Kane.  

Un film écrit et réalisé par Karl Hayes.  

 

Maxime Fiodor  

Gina Maher  

Anton Freeman  

Alice Andrews  

 

 

---  

 

 

 

Alfred (François Méthanol) venait de poser les verres à pied sur une gigantesque table en bois brillant du Manoir Wayne lorsqu’il reçut un coup derrière la tête. Assommé, il chuta lourdement sur le sol en emportant les verres avec lui. Ils s’éclatèrent et plusieurs bris blessèrent Alfred au visage.  

 

« - Je suis désolé, Alfred. Vous n’avez jamais été Batman. Mais sans vous, Batman ne sera plus, et Gotham retrouvera peut-être la paix. »  

 

L’homme (Anton Freeman) était cagoulé et simplement vêtu de noir. Sans gadgets, sans armure. Alfred put lever le regard une dernière fois vers son agresseur. Celui-ci se tourna vers la grande porte de sortie et disparu dans l’ombre et le silence.  

 

« - Vous vous trompez » murmura Alfred, les yeux écarquillés et le corps tremblant. Il était effrayé par la mort qui était sur le seuil de sa porte maintenant. Pour un homme de son âge, une telle chute fut fatale. Il le savait. Son agresseur le savait. Baignant dans son sang, ses dernières pensées furent adressées à Batman. Il ne doutait pas.  

Quand Bruce reviendrait avec ses invités pour le banquet et qu’il découvrirait le corps de son fidèle majordome, il foutrait tout le monde dehors et se retrouverait quelques minutes plus tard dans sa tenue de Batman pour arpenter les rues de Gotham à la recherche de l’assassin. Mais serait-il capable par la suite d’enlever sa cape ?  

 

Alfred cessa de respirer. Ses yeux ouverts restèrent fixés sur le petit bouton caché sous la table.  

 

---  

 

 

2h plus tard, Batman (Maxime Fiodor) sortit à toute allure du grand hangar en Batmobile. C’était la première fois qu’il avait effectué sa routine de déguisement sans but précis mais uniquement animé d’une rage intérieure profonde. Son père adoptif, celui qui l’avait élevé à la place de son vrai père était mort. Il n’y avait maintenant plus rien au dessus de lui, plus rien pour le contenir. Il laissa toutes les portes et souterrains de la Batcave ouverts, comme s’il n’avait pas l’intention de revenir.  

 

Les idées fusaient dans sa tête. Il pensa immédiatement à Hugo Strange, un de ses vieux ennemis qu’il avait finalement réussi à envoyer à l’asile d’Arkham et dont c’était aujourd’hui le jour de remise en liberté. Il avait été déclaré sain par l’équipe médicale. La proximité avec l’assassinat d’Alfred fit penser le contraire à Batman. Il prit la direction des collines de Gotham là ou se situe la vieille maison de Strange.  

 

Il ressortit troublé de son entrevue. Hugo Strange semblait guérit, véritablement. Ses accès de violence n’existaient plus, le ton de sa voix avait changé et était maintenant inoffensif. L’infirmière (Hilary Barton) présente avec lui certifia que cet homme était maintenant guerri.  

Batman resta terré dans sa Batmoblie à l’arrêt. Etait-il devenu le fou ?  

Il devait trouver un ennemi, un coupable ! Le Joker ? Il était devenu un bandit de bas-fond sans envergure ni ambition et semblait bien trop vieux pour se remettre à affronter son bon vieux Batou. Et la scène du crime ne lui ressemblait pas…  

Ce devait être un excellent assassin. Peu de gens sont capables de s’infiltrer dans le Manoir Wayne sans se faire voir par les caméras de surveillance.  

 

Batman n’avait aucune piste. Lui, le meilleur détective et célèbre Justicier de Gotham se trouvait dans l’impasse.  

Une réalité qu’il avait depuis toujours tenu à écarter de sa conscience éclata alors à son visage : Batman ne pouvait exister sans Alfred. Il le savait, puisque l’âge avancé du majordome avait fait prendre à Batman la décision de se retirer dans quelques années. Mais il aurait fait ça avec dignité, classe et mystère comme il adorait faire. Et peut-être aurait-il choisit un héritier à ses technique secrètes…  

 

---  

 

En ville, on célébrait le premier anniversaire de la mort du Commissaire Gordon. Il avait été le pilier des années glorieuses de Gotham : il y a dix années, Batman et Gordon travaillaient secrètement en parallèle. L’un dans l’ombre, l’autre au grand jour, face aux médias et avec les juges. Gotham fut pendant quelques temps une ville sûre et claire avant de retomber à son plus bas niveau, sans qu’on y puisse rien faire.  

 

Gordon en mourut. Ulcère. Le nom de Gordon ne mourut pas pour autant puisqu’il put transmettre son amour de Gotham et ses valeurs à son fils William. Ce dernier ne devint pas policier. Il erra entre diverses écoles avant de trouver définitivement sa voie le jour de la mort de son père : il serait lui aussi un justicier, mais de l’ombre. Son père en était convaincu, c’est pourquoi sur son lit de mort, les dernières paroles qu’il adressa à son fils furent :  

 

« - Bruce Wayne est Batman ».  

 

William mit une année à établir son plan. Il ne pouvait travailler avec Batman qui était clairement dépassé par les événements depuis quelques années. Trop de criminels, trop d’ennemis. Et plus on cherche à faire du bien, plus on permet au mal d’exister.  

Seulement, il était clair que Bruce Wayne n’était pas décidé à partir. Bruce Wayne ne partirait jamais, même quand Alfred mourrait de vieillesse. Il était trop obsédé par sa quête de Justice. William ne prétendait pas pouvoir affronter Batman. C’est pourquoi il fallait tuer Alfred. Plonger Batman dans l’imprévu, le cauchemar de l’impuissance et l’injustice la plus totale.  

 

Face au règne de Batman il y a 10 ans, le Mal avait trouvé la solution. Gangréner petit, mais beaucoup. Partout, infiltrer de l’illégal, du visqueux. Faire du moindre commerçant un truand de bas étage. Faire du moindre vendeur de hot dog un arnaqueur professionnel. Batman ne put rien face à la masse.  

 

Face au règne de la pègre ambiante, William avait trouvé la solution. Il fallait tuer le Bien, pour laisser le Mal s’effondrer de lui même. C’était un grand sacrifice pour lui aussi puisqu’il aimait Gotham. Mais son idée de la Justice dépassait celle de l’homme chauve-souris. Il fallait voir plus loin que simplement régler leurs comptes aux quelques gros bonnets de la mafia.  

 

Batman l’accepterait-il ?  

 

 

---  

 

 

Une femme (Gina Maher) à hauts tallons se baladait dans la Batcave. Lentement, elle regardait tous ces accessoires et ordinateurs qui avaient servi à Batman. Une longue queue se faufilait derrière elle. De ses griffes, elle caressait tous ces instruments technologiques presque en jouissant.  

Soudain, elle se retourna. Elle venait de percuter un corps. Celui d’un vieil homme poisseux et apparemment alcoolisé (Rafael Calvet).  

 

« - Joker ? » s’exclama-t-elle.  

 

Voilà dix jours que Batman avait disparu. Son manoir était resté ouvert et depuis la mort d’Alfred, plusieurs personnes s’y étaient secrètement rendu pour visiter les lieux délaissés à l’abandon. Le Joker avait fait le voyage aussi, donc. Catwoman lui reprocha sa disparition soudaine et manifesta son envie de se rebattre contre lui physiquement, comme au bon vieux temps…  

Le Joker ricana. Il prétendit qu’il n’avait jamais su que Batman était Bruce Wayne et qu’il s’était rendu au manoir… par hasard. Puis il se mordit le bout du doigt, du sang gicla. Il s’en étala autour de la bouche pour reformer son sourire de l’ange. Il tourna le dos et disparu dans le noir.  

 

« - BRUCE WAYNE ! AMUSANT ! HA HA HA HAAA ! » cria-t-il narquoisement à travers la grande cave.  

 

 

---  

 

A des kilomètres d’ici, la Batmobile s’arrêta brusquement lorsque Batman entendit la voix de Barbara Gordon (Alice Andrews) à la radio. Elle affirma que le Joker s’était rendu à la Batcave. Batman fronça les sourcils. La présence de son vieil ennemi le rendait forcément coupable ! Alors comme ça, le Joker savait qu’il était Bruce Wayne… Ca fera une question de moins à se poser.  

 

Batman semble décidé : il va tuer cet enflure de Joker qui s’est fait oublier pendant des années pour revenir assassiner Alfred.  

 

Il effectue un demi-tour dans un crissement de pneus éclair alors que Barbara le supplie de ne rien faire de mal – ce n’est jamais la solution. Elle, la fille du Commissaire Gordon, rendue paraplégique par le Joker lui-même : elle est maintenant celle qui connaît le mieux Batman. Il va falloir le retenir contre sa propre rage.  

 

Scénario : (2 commentaires)
une superproduction dramatique (action) de Karl Hayes

Maxime Fiodor

Gina Maher

Anton Freeman

Alice Andrews
Avec la participation exceptionnelle de François Méthanol, Charles Freeman, Hilary Barton, Rafael Calvet
Musique par Laura Bregman
Sorti le 27 septembre 2019 (Semaine 769)
Entrées : 22 071 635
url : http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=14775