Rémi, qui vient d’emménager dans un petit village, en plein cœur de la Touraine, a bien envi de découvrir un peu plus en détail la région. Vu que la journée est très ensoleillée, autant en profiter…  

Il prend sa voiture, et choisit des routes et chemins au hasard. S’arrête régulièrement pour prendre des photos, note les sites et monuments historiques qu’il ira peut-être visiter plus tard…  

Ne voyant pas le temps passé, il décide finalement de retourner à son domicile. Le problème, ne connaissant pas du tout le coin, il est totalement paumé. Disposant d’un GPS, l’appareil lui indique l’itinéraire à suivre pour bien rentrer. Au bout d’une vingtaine de kilomètres, le GPS ne reçoit plus les signaux des satellites. Rémi, n’ayant pas la patience d’attendre que l’engin refonctionne, continu à choisir des routes arbitrairement…  

C’est ainsi qu’au bout d’une route de campagne, le bitume s’arrête, laissant place à un simple chemin de terre. Il trouve ça curieux, vu qu’il y a des habitations au bout du chemin. Roulant jusqu’au centre du village, tous les volets des maisons se ferment au passage de l’automobile. Rémi croit rêver en se trouvant dans une reconstitution d’un vieux village d’antan. Est-ce pour un film ? Une célébration ?  

N’ayant pas le temps de réfléchir, que son véhicule est pris d’assaut par des villageois armés de fourches, de piques, et autres armes tranchantes. Extrait de l’habitacle par la force, il est ligoté, puis traîné à terre sur plusieurs mètres, jusqu’à la place de l’église. Les gens scandent des insultes, des menaces de mort, st surtout des propos de sorcellerie. Monté sur une estrade constituée de bûches et de pailles, et attaché à un poteau. Rémi comprend très vite le destin funeste qui le guette…  

Mais Rémi ne veut pas y croire, c’est forcément un gag, ou un truc dans ce genre. Le bourreau accuse le jeune homme de sorcellerie, et d’être venu dans la monture du diable. D’un signe de la tête, le bourreau fait signe au villageois de mettre le feu aux bûches. Rémi, sentant les flammes léchées ses mollets, ne croit plus à un jeu…