Dans un quartier résidentiel de Paris, un événement aussi incroyable que macabre s’apprête à être commis…  

Une jeune fille du haut de ses 13 ans est fermement tenue par la gorge par un mystérieux individu. Autour de ce couple improbable, des parents aussi pale que la lune perçant les rideaux de la fenêtre de la chambre. Survient dans la pièce, un curé brandissant une croix, et récitant des paroles en latin. A la vue de ce symbole religieux, l’agresseur s’éloigne au fond de la pièce, emmenant de force la fillette, dans les vap’, avec lui. Dans la pénombre, le mystérieux individu laisse paraître des yeux rouges vifs, ainsi qu’un sourire blanchâtre laissant entrevoir de longues canines. S’apprêtant à mordre sa victime au coup, un des parents, sans réfléchir, donne un coup de pied au matou de la maison qui passait au même moment. Le chat désabusé est projeté à la gueule du vampire, et il reçoit la morsure. Le chat, blessé se sauve…  

Le vampire, après avoir rejeté le félin, recommence sa tentative. Sans qu’il puisse être arrêté, enfonce ces crocs dans le cou de la fillette. A peine quelques secondes après, il jette la gamine fou de rage. Dégoûté par un sang impur, car elle n’est plus vierge. Le vampire tente de s’enfuir par la fenêtre, mais le père de la fillette se précipite sur lui, l’arrêtant au moment où le suceur de sang passe par la fenêtre. Un combat à mains nus s’ensuit, les deux être penchés sur le rebord de la fenêtre cassé. Essayant l’un comme l’autre de projeter son adversaire dans le vide, le bout du carreau cassé qui était resté au-dessus d’eux, se décroche, les décapitant tous deux…  

Quant à la mère, à genoux et en pleure, elle essaye ranimer sa chère fille, et tant bien que mal réconforté par l’homme d’église. Sa petite est morte. Le curé prend la femme par la main et quitte ce lieux maudit. En partant par une ruelle sombre, le curé caresse la femme dans le dos, et un peu plus bas. Le curé devait bien plus qu’écouter son ouaille dans le confessionnal…  

Mais le chat ? Victime d’une morsure de vampire. Il s’en ai sorti. Il s’est même trop bien remis de sa blessure…  

Errant dans les rues de Paris, à la recherche de proies, s’attaquant aux plus faible. Non-pas à des souris, qui sont des menus- frottins, mais à des humains. Il à pris goût au sang humain. Aussi incongru que cela puisse paraître, il a développé les mêmes caractéristiques que n’importes quels vampires…  

Il fait des ravages dans les sous-couches de la société, SDF, immigrés, soûlards, … Qui s’inquiéterait d’un matou à l’apparence adorable, et que certains marginaux veulent adopter, avant de terminer dans le caniveau, un filet de sang dégoulinant du cou…  

Rentrant du ciné avec ses parents, le jeune Christophe remarque le félin se faufiler à travers les poubelles. Echappant à la vigilance de ses parents, il finit par rattraper le chat et le prend dans ses bras. Puis rejoint ses procréateurs, son trophée en main. Le premier réflexe du père est de lui coller une torgnole pour s’être barré sans permission. Sa mère le console, et convainc son mari, bougonnant et réticent, d’adopter ce chat perdu…  

Se faisant tard, tout le monde se couche à la maison, le père tient absolument à ce que ce sac-à-puces dort dans la cuisine. Le félin, pas si idiot, c’est ouvrir les portes en sautant sur la poignée. C’est ainsi qu’il rentre discrètement dans la chambre du petit. D’un pas en velours délicat, il avance vers le cou de l’angelot, et lui enfonce bien profondément les crocs…  

Après avoir vidé de son sang sa victime, il s’avance vers la chambre à coucher des parents…