Ce jour-là, j'étais complètement démoralisé. J'étais sortie du bureau du toubib et ma vie venait de changer. On m'avait affirmé que j'étais le numéro 7 000. Il y avait là 6 999 personnes avant moi sur cette liste. Je ne pouvais attendre jusque-là. C'était physiquement impossible, même si je l'avais voulu... J'avais besoin de cet organe, je ne pouvais attendre vous comprenez.  

Quand j'ai eu cette idée, je me croyais complètement fou, mais je devais sauver ma vie. Sacrifiez une vie pour en sauver une autre, mais cela en valait-il vraiment la peine? Je ne c'est si c'est la folie ou l'idée de mourir qui m'avait poussé a faire sa, mais je l'avais fait et même éprouver un certain plaisir a le faire. La solitude m'avait surement rendu fou, mais je voulais vivre à tout pris. Ce jour-là, je m'étais soigneusement vêtu et m'étais même rasé la barbe. Aujourd'hui, c'était ma résurrection, ma seule et unique chance de survivre à la vie. Je m'étais rendu au marché et avait acheter un ensemble de couteaux de cuisine des plus tranchants. Mon plan était déjà fait, j'allais agripper une victime et lui arracher le coeur. Après quoi je devais me rendre chez une amie pratiquant la chirurgie. C'était mon seul espoir...  

Le plan était simple, mais le jour venu, je n'avais pas le courage de le mettre en exécution. J'avais pourtant trouvé la victime idéale.7 jour, c'était mon dernier délai. D'ici là je serai mort. Elle était là tout juste devant moi, je ne savais si son coeur me serrait compatible, mais je devais tenter ma chance. Après tout, la situation ne pouvait pas être pire. Je pris finalement mon courage a deux mains, et prépara mon attirail. Visage camouflé et couteau en main, j'étais fin près. J'avais prévenu Hélène de mon arrivé et de mon objectif, elle devait me trouver fou, mais son amour pour moi était-il qu'elle ne dit rien. Simplement qu'elle était d'accord pour cette opération.  

Elle était devant moi, j'avais fait peu de bruit et l'avait surpris par derrière. Ne pouvant transporter l'organe, j'avais décidé de garder ma victime en vie jusqu'à l'opération. La scène était digne d'un cauchemar sanglant, mais étrangement pour moi, c'était plutôt un rêve devenu réalité. Aujourd'hui , je me sentais enfin revivre. J'avais peu de temps pour me rendre chez Hélène (Emilia Beraldini), mais peu importe, j'allais être sauvé!