J'étais là, assis à mon bureau à contempler les reflets du soleil. Toujours nerveux et incompris face à ce désert ardu qu'étais devenu ma vie. Toujours,a cherché comment échapper a se guêpier dans lequel j’avais mi les pieds. Je suis Jonh et je vais mourir demain. Ce sont mes dernières heures dans ce monde cruel. J'aurais au moins profité de ma courte vie. Alors que j'étais en pleine réflexion, ma secrétaire entra dans mon bureau brusquement me fessant même sursauter. Elle m'indiqua qu'un homme venait d'arriver dans l'immeuble et demandait à me voir. Je me levai ferma, les volets et quitta le bureau en refermant la porte derrière moi. Arrivé à la réception, un jeune homme asiatique portant l'uniforme policier m'interpella et me passa les menottes.  

Ma vie venait de s'écrouler.Le sang que j’avais laissé derrière moi m'avait trahi. L'homme de loi m'emmena à son véhicule et me fit monter à l'arrière. Par la lunette arrière, je contemplai mon domaine une dernière fois. Et puis le paysage de rêve disparu rapidement laissant place à une route noire et appauvrie. Là où j'allais, le paysage naturel ne serait plus que le carré d'herbe au milieu de la cour. Après plusieurs heures de route, nous arrivâmes devant la grande porte de mon dernier repère. Dans moins de 18 heures, j'allais froidement perdre la vie.  

Nous traversâmes la première grille et puis la deuxième. À ce moment,j'avais l'estomac noué et la peur m'envahissait peu à peu. Lorsque le policier me fit descendre du véhicule de transport, je pouvais sentir le regard pesant des hommes qui m'observaient au travers les grilles. Nous entrâmes finalement dans l'édifice et le policier m'amena dans les quartiers sécurisés. L'Asiatique me fit entrer dans une petite pièce et m'enferma à l'intérieur. Dans cette pièce dépourvue de lumière,j'allais vivre mes derniers instants.  

Enfermé dans cette pièce sans eau ni vive, je ne pouvais entendre les autres détenus crier mon nom. Si je n’étais pas dans cette pièce,ce ne serait surement pas la chaise qui allait m'éliminer. Ne savant pas pourquoi,je n'avais aucun remords ni même peine face a se que l'avenir me réservait. Je pouvais malgré tout percevoir la scène dans mes pensées. J'entendais toujours les cris d'horreur de ma pauvre victime. Je percevais toujours la macabre odeur qui avait envahi la chambre de la femme. Je pouvais même encore sentir la chaleur de son sang se déversant sur mes bras.  

Alors que j'étais en pleine réflexion,un gardien ouvrit la porte de la cellule et m'amena dans la salle d'exécution.Devant moi se dressait cette chaise entourée de 3 gardiens et une infirmière. Je pensai rapidement à une solution pour m'échapper de ce guêpier. N'ayant plus rien à perdre, je mis mon plan en marche...