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DarkMovies 2 présente
Cachot

1672  

 

François (Benjamin Ziller) marche dans les rues de Paris main dans la main avec Clotilde (Marie Gregson), la brouhaha de la foule et le fracas des sabots sur les pavés ne parviennent pas à les sortir de leur monde. C’est deux là étaient de vrais amoureux. Lui était de la petite bourgeoisie et elle, d’une petite famille noble ruinée. Car malgré le mariage forcé et d’intérêt qui les a uni très jeune, ils se sont aimés dès qu’ils se sont vus. Et ils ne sont plus jamais quittés depuis. Ils s’étaient installés dans le 16ème et ils vivaient grâce à la petite échoppe de François. Clotilde est magnifique dans la robe qu’il vient juste de lui acheter, elle est magnifique avec n’importe quelle parure.  

 

Dans son échoppe assez sombre mais bien organisée, François attend derrière son comptoir lisant la dernière gazette. Observant à travers la vitrine, il voit Clotilde, sur le trottoir d’en face, revient de la boucherie, un panier remplit de provisions à la main. François l’observe dans sa grâce admirable, il s’approche de la porte de l’échoppe tandis qu’elle lui offre son magnifique sourire. Mais soudain, un cheval s’arrête juste devant elle.  

 

Un homme (Carsten Byrne) descend du cheval noir, qui se calme difficilement, les deux gardes qui l’accompagnent restent sur leur cheval. L’homme est un haut noble, habillé avec de magnifiques vêtements en soies, mais au moment où il s’avance vers Clotilde, sa démarche peint un homme odieux penché un peu trop sur l’alcool. L’homme s’approche d’elle, et approche ses mains de ses seins. Clotilde le repousse et, énervé, il répond en attrapant violemment les poignés de la jeune femme, lui reniflant le cou. La panier s’éclate sur les pavés de Paris. Les gardes ne bougent pas.  

 

François, témoin de ce spectacle insoutenable, ne peut se contrôler. Voir sa bien-aimée se faire agresser par ce cochon, fait naître une immense blessure dans son cœur. Il se met à courir vers l’homme, la colère et les larmes l’aveuglent presque. Une fois à sa hauteur, François assène un violent coup de poing au visage de l’homme, surpris, lui brisant le nez. L’homme tombe à terre, et les gardes saisissent à temps François, qui allait s’acharner ce l’ingrat. Ce dernier se relève et s’approche de François avec furie. Il passe sa main sous son nez et ressui son sang sur le chemise de François, qui est fermement tenu par les deux gardes. Brusquement l’homme le frappe en plein visage et François perd connaissance.  

 

Le procès, cette caricature de la justice, avait été plus que rapide. Et le voilà maintenant enfermé à la Bastille, dans cette prison obscur et miteuse. Des rats traînent un peu partout entre les bouts de paille, l’air est poisseux, sentant fortement la mort et les cris de désespoirs face à la sentence ou de douleurs face aux plaisirs des tortionnaires résonnent tels un macabre écho. Une jeune femme (Elaine Richardson) abîmée par le temps passé dans cet endroit et commençant à perdre la tête partage sa cellule. Après avoir fait connaissance, François ne connaît pas vraiment son prénom, elle s’en attribue plusieurs, Charlotte, Antoinette, ou encore Marie, il avait l’impression qu’elle-même ne connaît plus son prénom. Alors une grande angoisse le saisit, il ne veut absolument pas oublier le visage de sa bien-aimée, c’est la dernière chose qui lui échappera, juste avant son âme meurtrie.  

 

Clotilde était impuissante pendant le procès de son époux. Cette impuissance s’est vite transformée en souffrance, car personne n’ignore les conséquences de 6 mois de prison à la Bastille, quand le pauvre prisonnier n’est pas mort avant la fin. Mais il y a une solution, pour raccourcir la durée, pour limiter les dégâts et de retrouver son autre moitié comme son cœur le désir. Et pour cela, elle doit s’abandonner, tant le corps que l’âme, dans les bras, ou plutôt dans le lit de Frédéric De Pompière (Nicolas Hartnett), le plus influençant des magistrats. Clotilde est consciente de sa beauté et elle doit le séduire pour sauver son époux. Une fête est bientôt organisée, elle s’y rendra et fera ce qu’elle doit faire. Ce sera un travail de longue haleine, sûrement compliqué par la madame de Frédéric (Alisa Kinworthy), mais l’amour est toujours parcourue de douloureuses sacrifices.

Scénario : (2 commentaires)
une série A sentimentale de Carsten Weiner

Benjamin Ziller

Marie Gregson

Nicolas Hartnett

Elaine Richardson
Avec la participation exceptionnelle de Carsten Byrne, Alisa Kinworthy
Musique par Heather Lathan
Sorti le 30 avril 2016 (Semaine 591)
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