La pluie tombe en martelant le sol, jonché de déchets. Les rues sont vides dans cette sorte d’extension de la ville de Lagos. Soudain, interrompant le fil continu des gouttes, deux ombres passent en courrant, rejoignant un entrepôt abandonné. La première ombre, large et agile, accroupi près d’une porte. La deuxième, plus fine, se positionne de leur côté de la porte. La jeune Linda (Marie Gregson) regard son capitaine Shawn (Ronald Hand), qui se prépare à donner l’ordre de lancer l’assaut. Au moment où il le donne, les trois autres équipes d’entrent et ouvrent le feu. Linda et Shawn les imitent, faisant rompre la porte d’un coup de pied bien placé.  

Ils entrent dans une grande salle, très mal éclairée. Sur une passerelle, deux hommes de mains les mirent en joue, mais les réflexes de Linda, qui décroche une salve de balles mortelles, ont raison d’eux. Soudain un homme fonce sur Linda, une machette prête à s’abattre sur elle. Shawn intervient, l’arrêtant dans sa course en lui assénant un coup de crosse dans le ventre et un second au niveau de la nuque, un coup fatal. Les autres équipes, qui sont aux coins opposés de la salle, ne tirent plus. Et suivie trois RAS qui résonnent dans la radio de Shawn. La résistance avait été trop faible.  

Après une demi-heure de fouille du bâtiment, deux équipes sont déjà revenues, les mains vides. Shawn observe les marques d’humidités, dessinant les contours de grosses caisses qui étaient encore là il n’y a pas longtemps. Est-ce bien ce qu’il croit ? Sont-ils arrivés trop tard ? Quand le troisième groupe débarque, Matthew (Barry Huang), alias le rosbif, est en tête, avec un PC portable dans les mains. Il le pose sur une table et lance la vidéo du CD déjà présent dans le PC.  

La caméra film une cellule où deux femmes noires sont enfermées, elles hurlent quelque chose dans leur langue natal. Puis la caméra dévie vers la droite, dévoilant une autre cellule séparée de la précédente par une grille. Dans la deuxième cellule, un homme se tient debout sans bouger, du sang coule de sa bouche. Soudain la caméra fait un zoom arrière pour avoir un grand plan quand la grille, séparant les deux cages, se lève.  

Les deux femmes hurlent de terreur, l’homme les observe, de ses yeux inhumains, injectés de noir. Brusquement et sans prévenir, l’homme se jette sur la plus proche et lui arrache la jugulaire. Le sang gicle sur la seconde qui, hurlant au désespoir, essaye en vain de passer à travers les barreaux. Le monstre, derrière elle, se relève, imprégné de son sang et saute sur la seconde pauvre femme, la dévorant…  

Malgré le fait qu’ils possèdent tous des âmes de mercenaires aguerris, ils ont été dégouttés par ce spectacle morbide. Shawn s’empare alors de son téléphone satellite et compose le numéro de son contact à la CIA.  

Kevin (Ju Dah) et Celia (Kellie Vinding) sont dans le bureau du premier, parcourant les derniers rapports à propos du groupe terroriste africain « Les Ailes Vengeresses ». C’est vrai que leur dernière menace en datant avait quelque peu paniqué les foules, soudain le nom d’une compagnie impliquée dans le groupe lui dit quelque chose. On dirait le raccourci d’une organisation implantée aux Etats-Unis. Soudain son téléphone, il décroche. C’est Shawn, qui lui décrit la situation et évidemment la vidéo de l’arme biologique. Celia, qui n’entend pas les paroles de Shawn, s’inquiète en voyant Kevin devenir tout pâle.  

La situation est critique, alors que Kevin allait prévenir son supérieur, il apprend que « Les Ailes Vengeresses » venait de lancer un ultimatum contre tous les pays qui exploitent l’Afrique et prennent ses habitants pour des esclaves. Bien sur, l’Amérique est largement visée.  

Il doit absolument, avec l’aide précieuse de Celia, creuser cette piste sur le nom de la compagnie, car les terroristes ne peuvent avoir agis seuls. Ils n’ont pas le niveau de connaissance, ni le niveau financier pour une telle arme biologique. Pendant ce temps, Shawn et ses mercenaires sont partis explorer, ou plutôt exploser se dit Kevin avec mépris, un QG potentiel du groupe terroriste.  

Le temps est précieux se dit-il en attrapant ces clés de voitures…