Jonas (Barry Huang) est assied dans le fauteuil, assez gêné. En face de lui, lisant ces notes, le docteur Iris Camus (Demetra Staite) est impassiblement. Toujours gêné, Johnas se met à observer la pièce assez somptueuse, c’est le bureau du docteur Iris Camus. Il y a des livres un peu partout, des bibelots rangés parfaitement, des diplômes ornant les murs et surtout des gardes bien costauds à la porte, une mesure nécessaire. Même indispensable, car Jonas sait très bien qu’à n’importe quel moment, il peut devenir violent, si l’ « autre » décide de refaire surface.  

Après une longue réflexion, le docteur Camus regarde enfin Jonas et lui annoncé qu’il est schizophrène avec une double personnalité, ce qui n’est pas une information nouvelle pour lui. C’est alors que le docteur Camus commence à lui poser des questions sur son passé, en le méprisant et en le considérant comme un vulgaire psychopathe meurtrier, mais Jonas bloque, il ne se souvient pas de son passé. Devant ce manque de réponse, le docteur Camus ne se pose pas de question et renvoie Jonas dans sa cellule.  

Seul dans sa cellule, Jonas essaye de se concentrer pour se rappeler son passé. Mais, soudain des flashs et des images resortent de son esprit. Non, il ne veut pas, pas ses images là. Encore plus intensément, les images de ses neufs meurtres le transpercent. Jonas ne veut pas se souvenir de ça, ce n’est pas lui qui a fait ça, c’est l’ « autre ». Chaque flash-back est comme un coup reçu résonnant dans toute son ossature, il souffre atrocement, il hurle.  

Entouré de trois gardes, Jonas se dirige vers le bureau du docteur Camus, traversant un bon nombre de couloirs blancs et monotones. Arrivé devant le bureau, il aperçoit le docteur Camus discuter avec une femme (Demetra Miller), qui d’après ses vêtements, ne fait pas partie du personnel médical. Le docteur se rend alors compte de la présence de Jonas et sort du bureau, sans lui adresser une seule parole. La jeune femme se présente sous le nom de Alice, et commence à discuter avec Jonas. Jonas s’est trompé, car malgré les apparences, c’est évident qu’elle est docteur ou psychologue. Mais elle est différente.  

Après des sujets sans intérêt, Alice lance une nouvelle discussion, le but de sa visite. Elle demande à Jonas si il souhaite être guéri, si il souhaite un jour mener une vie normale. Ce dernier, un peu déconcerté par une telle question, répond que oui. Alors Alice lui explique que les méthodes traditionnelles étaient inefficaces et propose un nouveau traitement, encore expérimentale, un traitement révolutionnaire mais éprouvant. Jonas demande plus d’information, mais Alice lui dit simplement qu’il s’affrontera seul. Il accepte, avec quelques doutes, mais au point où il en est, il n’a rien à perdre.  

Sa décision prise, on l’emmène dans une petite salle, monotone comme toutes les autres pièces. Arrivé, on l’installe sur une sorte de chaise remplie de bidules électriques et on lui place des électrodes sur le corps et sur le front. Soudain, Alice entre dans la pièce, la mine assez triste, ce qui ne le rassure pas. Brusquement, il se retrouve attaché au siége, avec des sangles bien épaisse. Alice lève sa main droite, comme pour donner un signal, et, alors que Jonas lui supplie d’arrêter, elle la baisse. Un courant électrique le parcoure et il tombe inconscient.  

Jonas ouvre les yeux. De la lumière l’aveugle, et il a l’impression qu’elle vient de partout. Au moment où il réussit à s’habituer, il se rend alors compte que la lumière vient des murs, blanc. C’est impossible. Il n’arrive pas distinguer parfaitement ces derniers, qui sont trop loin. Mais plus il s’approche, plus les murs reculent. Ça aussi, c’est impossible. Soudain, il aperçoit une porte, qui s’ouvre lentement, en grinçant. Jonas n’a pas le souvenir d’avoir vu cette porte avant. Mais merde, où est-il ? Ne désirant pas rester dans cette pièce plus longtemps, il se dirige vers la porte…  

Devant la porte, il s’aperçoit que la pièce suivante est toute noire. Alors qu’il passe la porte, cette dernière se referme, et soudain ses vêtements changent. Et il tient dans sa main droite, une arme. Et la pièce, à son tour, change. La transformation achevée, Jonas se souvient, mais il ne veut pas. Tout est identique, la chambre, les objets et le corps de sa dernière victime. Jonas, bouleversé, tombe à genou. Soudain, une personne (Sean Salmon), que Jonas n’avait pas remarquée, s’avance vers une seconde porte, ouvre et dis :  

-L’aventure ne fait que commencer, souvenons-nous notre vie…  

C’est la voix de l’« autre », Jonas n’en revient pas. Alors que Jonas se prépare à lui tirer dessus, l’ « autre » se transforme, prenant la forme d’un jeune garçon (Karl Bova) et franchi la seconde porte, disparaissant dans le noir de la nouvelle pièce. Alors que Jonas hésite à avancer ou tirer, l’ « autre » ajoute :  

-Allez, suit moi, mon frère…  

Quand ces mots furent prononcés, Jonas eut un flash-back, se souvenant de lui, de son frère. Alors, il franchi à son tour la seconde porte…