Tobey fut réveillé par le cri strident de sa voisine. Elle devait encore avoir ramené un sacré veinard chez elle, et à 4h du matin, ils n'avaient pas trouvé mieux à faire que s'envoyer en l'air. En même temps ils rentraient de boîte, et étant donné la bombe sexuelle qui lui servait de voisine, Tobey pensa qu'il en aurait sûrement fait autant. En attendant, il était réveillé, et son boulot ne commençait pas avant 3h. Oui, il était étalagiste dans un petit familistère, le job qui fait rêver toutes les nanas. Il embauchait à 7h et finissait à 14h. Vous pouvez compter, ça fait 35h par semaine, il faisait « time for time » ce que la société française lui imposait, et pour le remercier, la société française lui permettait de vivre dans un sublime studio avec radio fm et télé appartenant jadis à son paternel. Tout cela, Tobey s'y était résolu avec le temps. Il vivait machinalement entre les conserves de ses rayons et les concerts de sa voisine.  

Un après-midi, alors qu'il rentrait de son si épanouissant job, il aperçut une jeune femme aux formes avantageuses, et à la beauté angélique. Elle entra dans son immeuble. Etant donné qu'il n'y avait que lui et sa chaste voisine dans la bâtisse, il ne vit s'offrir à lui que deux solutions. Où elle venait s'allonger nue dans son lit désirant le corps d'Apollon de celui qu'elle espionnait depuis des mois à la petite épicerie, ou bien c'était une amie de sa voisine. Aussi surprenant que cela puisse paraître, la deuxième hypothèse fut la bonne. Il n'aurait pu expliquer pourquoi, mais il était irrésistiblement attiré par cette fille. Pas uniquement car elle était « so good », sinon, il se serait tapé sa voisine -en fait elle avait refusé-, mais elle dégageait quelque chose de mystérieux. Il avait bien pensé à utiliser la bonne vieille méthode du « j'ai plus de sel » en sonnant chez les miss, mais ça faisait vraiment ringard...  

Un soir elles partirent toutes les deux en boîte. Il savait très bien qu'elles reviendraient toutes deux au bras d'un mec. Non il n'était pas jaloux. Pourquoi il le serait ? Ca les regardait. Mais quand même, faut mieux se méfier quand on ramène quelqu'un chez soi. Il avait lu dans « Public » qu'une fois un célèbre producteur de cinéma, Ari Golan, avait ramené une entraîneuse à l'hôtel. Résultat, à son réveil, le pauvre avait été entièrement dépouillé.  

Quoiqu'il en soit, il fut soudain prit d'une envie inexplicable. Elles étaient parties toutes les deux. Leur appartement était donc vide...  

Sans vraiment savoir comment, il s'était retrouvé à l'intérieur de chez sa voisine. En fait, leurs clefs étaient similaires. C'est en effet le top niveau sécurité, surtout si ton voisin est cleptomane ! Mais ça va, la sienne était juste nymphomane, et ça, peu de mec s'en plaindrait ! Alors qu'il voguait de découverte en découverte, il s'arrêta un instant au tiroir lingerie. Quoi ? Depuis tout jeune les meubles anciens le passionnaient. Il n'en revenait pas, tout son argent devait passer dans sa lingerie. Vous n'imaginez pas le nombre de tenues affriolantes qu'il y avait là dedans. Le pire, c'est que quand tu vois ça, t'es obligé de les imaginer dedans. IL DEVAIT SE REPRENDRE ! Il fallait quitter les lieux maintenant, mais il fut intriguer par une petite porte en bois, qui faisait vraiment tâche dans le décor. Il s'en approcha doucement, comme si elle risquait de le mordre. C'est alors qu'il entendit des éclats de voix, les miss revenaient. Vite, pas le temps de sortir, il lui faut une cachette. Il ouvre une porte. Parfait, ce doit être un placard, il s'enferme dedans.  

Par le trou de la serrure, il vit les deux copines rentrer. Et comme prévu, elles n'étaient pas seules. Ah le salop, lui était tout seul. Il allait s'aligner les deux. Le monde est trop cruel, pourquoi ces mecs là ont toujours du pot comme ça ? En attendant, lui allait assister au spectacle ! Sa voisine commençait à déshabiller le petit veinard pendant que sa délicieuse amie ouvrit la petite porte en bois. Ils descendirent tous les trois par le petit escalier qu'elle renfermait. Il allait tout louper ! Tant pis, il fallait sortir, ce qu'il fit dans la seconde -saisissant au passage une petite culotte-. Quoi ? Depuis tout jeune il était collectionneur. Le lendemain il vit le gars sortir, le visage remplit d'un bonheur inexplicable. Depuis, Tobey n'avait plus qu'une obsession, lui aussi devait passer une nuit avec ses filles, et ce, derrière cette fameuse porte en bois...  

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Le bonheur en face fait partie du concours « La Porte » lancé par The K.O.M Prod.  

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Réalisateur : Ralphaez – Premier rôle masculin : Andreas Hereman (rôle de Tobey) – Premier rôle féminin : Jessie Forden (rôle de la voisine) – Scénariste : Ralphaez - Musique : Heather Lathan - Affiche : – Studio : Studio Riri (série Z) – Producteur : Riri2 – Distribution : Nous avons les mains rouges - Production : Production Riri3 et Neveu Associé (PRNA)