Durée: 2h13  

*** CONTENU À CARACTÈRE SEXUEL***  

*** INTERDIT AUX ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS ***  

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Frederic est un photographe reconnu dans le milieu, qui a l’habitude de poursuivre ses collaborations avec les mannequins au-delà du cadre strictement professionnel. D’aventures en aventures avec des filles toutes plus jolies les unes que les autres, il mène une vie d’abondance et de totale réussite. Mais un jour, il fait la rencontre de Gabrielle, dans un bar qu’il fréquente couramment. La jeune femme lui apprend qu’elle est à la recherche de petits boulots pour remplir les trous dans son porte-monnaie. La beauté angélique et sage qu’elle dégage attire Frederic comme un puissant aimant. Une attirance si forte qu’il ne se souvient pas en avoir déjà vécue une semblable. Il propose à Gabrielle une séance photo, dans l’espoir de l’attirer ensuite dans ses bras. Etrangement, elle insiste pour commencer sur le moment. Fred n’y voit pas d’inconvénient, pensant que l’alcool a dû mettre en ébullition certaines hormones de la jeune femme.  

Le temps de rentrer dans son studio personnel en compagnie de sa perle , Frederic commence une séance photo improvisée tambours battants. Une séance privée, au cours de laquelle la discussion amorcée dans le bar continue. A la plus grande joie du photographe, Gabrielle n’hésite pas à se lancer dans des paroles qui effleurent les thèmes de l’amour et du sexe. Sans la moindre honte, elle se dévêtit de sa propre initiative, sachant bien que ce moment serait arrivé tôt ou tard. Pour Frederic, l’intrigant comportement de son modèle est effacé par son amour aveugle et se soif de plaisir. Plus la nuit se noircit et progresse vers le lever du soleil, plus les scènes photographiées deviennent érotiques. Un sentiment malsain vient même heurter l’esprit de Fred, mais se fait très vite refouler par l’intense satisfaction et la jouissance que lui procure la séance. D’une seconde à l’autre, l’appareil photo qu’il tient fermement entre ses doigts glisse et fait place à la poitrine douce et halée de Gabrielle. Au contact de sa chair, il ressent le plaisir suprême, comme si une nuée divine enveloppait le couple enlacé. Quand ses lèvres se posent sur les siennes, il ressent pour la première fois un sentiment doux et violent à la fois, l’amour.  

Le lendemain, Fred se réveille dans un corps nouveau. Un corps plus complet et plus épanouis, parcouru de sentiments exacerbés et amoureux. Il se sent plus fort que jamais, dans le lit, aux côtés de son ange , mais aussi plus fragile et désarmé, pourvu d’une sensibilité accrue. Quand sonne l’heure des adieux habituels, rien ne semble en mesure de briser les liens tissés entre eux en une seule nuit. Juste un timide au revoir mutuel est adressé, comme s’ils savaient déjà qu’ils se reverraient bientôt.  

Plus tard dans la journée, alors qu’il ne se passe une minute sans que le film de la nuit ne lui repasse devant les yeux, Frederic retrouve un sac de shopping oublié par Gabrielle. Il semble remplis de vêtements. Sans se soucier du contenu, Fred se précipite hors de chez lui, à la recherche de sa belle, perdue dans le cosmos, délaissant son travail distrait et confiant la responsabilité à sa manager, Angela.  

Fred arpente quelques rues mentionnées dans leur discussion de la veille, mais ne trouve rien qui pourrait se rattacher à elle. Une fois le soir arrivé, il retourne dans le bar, comme de coutume. A sa grande surprise, il y retrouve Gabrielle, assise seule à une table dans un coin de la salle. Il va à sa rencontre, pour lui rendre son sac qu’il tient toujours à la main. Plus rapides que prévu, les retrouvailles semblent se dérouler avec une certaine timidité, voire une gêne mutuelle. Après quelques minutes, Gabrielle part. Frederic décide de la suivre discrètement, à bonne distance.  

Son ange l’emmène dans un bar luxueux et mystérieux. Ayant perdu de vue Gabrielle, il s’assied. Après un certain temps, il songe à s’en aller quand une ambiance encore plus étrange s’installe. Quelque chose de mystique. Un message est déposé sur sa table : « Partez ! Par amour… ». Avant qu’il ne se rende compte de sa situation, une demi-douzaine de filles déambule sur scène. Vêtues d’une longue robe blanche en soir et d’un masque vénitien doré, elles se placent en demi-cercle face au public, au cœur duquel un homme se lève. Il se présente devant les filles, qui laissent tomber leur robe au sol. Elles s’agenouillent devant la puissance qu’il dégage. L’homme s’arme d’un baton, se présente face à une des filles, une blonde au teint halé angélique.  

- Tu as trahi notre confiance. Tu vas le payer de ta vie …  

A ses mots, il lui assène un violent coup au visage. Le masque éclate et découvre un visage rongé par les larmes. Dans le public, un homme s’est levé dans un cri de colère qui a figé la salle dans une attente glaciale. Frederic s’avance vers le mystérieux bourreau, décidé à l’empêcher de nuire à Gabrielle. Dans son dos, il sent que quelqu'un d'autreest prêt à intervenir. Il sent aussi que cette personne lui est familière, mais n'ose pas se retourner. L'homme en face de lui, lui lance un regard paralysant.  

- Mon ami, vous n’imaginez pas l'ampleur de ce que vous êtes en train de faire, sinon vous seriez déjà parti…