Un matin Gérard se lève et ignore encore qu'il n'a plus que deux heures à vivre, c'est assez court, et inattendu, mais en effet, passé ce délai il tombe à terre sans raison apparente alors qu'il marchait dans la rue pour se rendre sur son lieu de travail. Conduit à l'hôpital il est déclaré mort, une mort dont personne ne trouve la causes. La raison est que c'est la mort en personne qui est venu le chercher, en effet, le faucheur (oui, la mort est masculin, comprenne qui pourra) a grand besoin de Gérard, car la réalité est menacé de bouleversements imminent. Gérard ne comprend pas très bien en quoi il peu être utile, mais la mort n'en sais pas vraiment plus que lui pour le moment, les oracles qui l'avaient invoqué avaient été très vagues, flou, approximati... f, ils avaient parlé d'une menace concernant la texture même de la réalité, allez comprendre un charabia pareil... Après l'entretien avec la camarde, qui lui promis de le recontacter ulterieurement, il est renvoyé dans son plan d'existence. Deux heure après son arrivé à l'hôpital Gérard ressort, apparemment bien vivant... laissant derrière lui une équipe de médecins, au mieux, perplexe face à son retour parmi les vivants, au pire, fou à lier, mais aucun n'ayant soudain envie de le garder sur place pour lui faire subir une multitudes d'examens afin de déterminer ce qu'il s'était passé...  

A trois cent neuf kilomètres du lieu ou Gérard chuta dans la rue, Jean Claude Piloupipou, petit escroc à la semaine, recyclé en piètre prestidigitateur pour maison de retraite, était en train de réaliser son numéro le plus pitoyable, l'apparition d'une colombe en peluche sortant de son chapeau, mais à son grand étonnement, bien plus encore que celui du publique amusé plus que médusé, il se rend compte qu'il tien une véritable colombe entre les mains plutôt que l'hideuse imitation qu'il exhibe ordinairement. Intrigué par l'affaire, il se met à faire apparaitre tour à tour, une mésange, un chat angora, un koala... et surtout, il y a cette sensation étrange et merveilleuse qui parcours ses nerfs à chaque animal invoqué, il se rend compte que l'impossible lui est tombé dessus, il arrive à faire de la magie. Après avoir rajeuni son publique à moitié grabataire, leur donnant à tous un jeune age(il voulait leur redonner dans les 30, 35 ans, mais emporté par l'euphorie, et ne maîtrisant pas encore complètement son art, il se retrouva face à un publique ayant dans les 15, 20 ans), il sort de la maison de retraite, laissant les nouveau ados qui commencent à faire la fête, plein de projets dans la tête, des projets divers et variés, accompagné par la colombe sortie de son chapeau, une colombe qui parle, ce qui n'étonne plus trop Jean Claude.  

Pile poil à trois cent neuf kilomètres de la maison de retraite, et à trois cent neuf kilomètres du lieu de chute de Gérard, habite Susie Rouklad, jeune coiffeuse tatoueuse indépendante, qui tient une boutique dans un petit village paumé au milieux d'une grande plaine verdoyante, et qui s'ennuie. Et s'ennuie énormément, tellement qu'elle trouve refuge dans ses rêves, non pas des projet, des rêves de grand, s'imaginant une nouvelle voiture, une plus grande maison, un mari riche, mais des rêves d'enfants qu'elle à gardé depuis des années. Susie rêve de princes charmants fils de paysan, vivant dans de petits royaumes peuplés de dragons de licornes et autres elfes et lutins, elle rêve d'aventures merveilleuses, de magie, de sorcière, de mondes fantastique... jusque là tout allait bien, mais depuis peu, ses rêves se mettent à vouloir s'évader à leur tour, s'évader de la tête de Susie, et c'est ce qu'il font. Petit à petit, les rêves de Susie suintent depuis son petit monde imaginaire vers la réalité, la changeant petit à petit.  

C'est dans ce contexte assez déroutant que se rencontrerons Gérard, Jean Claude et Susie, qui chercherons ensemble a colmater cette fuite de rêves.  

Gérard : Carsten Byrne  

Susie : Sharon Winstone  

Jean Claude : Nicolas Buxton  

La colombe (voix) : Kellie Vinding  

La Mort : Jack Miller