Cinejeu.net : devenez producteur de cinéma ! (jeu en ligne gratuit de simulation économique)

Commentaires
Un portrait psychologique d'une rare finesse qui aura toute sa place à 20h30 sur Arte (mais ni sur M6 ou TF1). Une émission aux visages graves suivra immédiatement le film. Un débat autour duquel prendront place d'éminents penseur des Ecoles des Hautes Etudes en Sciences Sociales de la République, où l'on se regardera, le regard grave, où l'on retrouvera la morgue de feu-"Les Dossiers de l'Ecran" de notre jeunesse. Où l'on s'opposera, pour la forme, sur la "faillite du système", sur "l'exubérance" de la jeunesse des banlieues et sur les milliards qui devront être consumés afin de calmer cette "grogne populaire"... Tout le monde se gardera de traiter du fond du problème, on évoquera jamais l'immonde fascisme communautaire et crypto-tribal, on préfèrera évoquer "la bête immonde" à 4% - menace pour la société, du "respect" réclamé par ses "jeunes" qui "baisent la république" (mais ils sont jeunes vous comprenez, ils sont foufous...). Bref, tout ce beau monde finira par se féliciter de s'être vu et tous rentreront tranquillement dans leur fief bourgeois avec le sentiment du devoir accompli. Chacun aura oublié le film, sa dénonciation, mais on sera content de l'avoir vu... On pourra même l'imposer dans les écoles - c'est bien, ça, le cinéma à l'école, c'est républicain... (MMP ) [Intéressant] [Anti-jeu !]
Réponse : Une des plus belles critiques qui m'ait été donné de voir à GM nous donne l'espoir d'avoir traité une vérité potentielle du sujet à savoir : un être devient asocial lorsque tous les aspects de sa vie sont dévalorisés. C'est un film sur l'humiliation intellectuelle, sociale, économique, culturelle, morale et sexuelle
Le premier paragraphe m'a fait très peur, car si je commençais à lire un synopsis comme ça sur le programme télé, je commencerais à m'inquiéter et à me demander si je ne me suis pas gouré de magazine :) Mais l'intrigue qui est décrite ensuite est parfaitement maîtrisée, et touche forcément le lecteur qui ne peut s'empêcher d'aller voir le film en salle. En effet, on est ici loin du (malgré tout) très bon "Entre les murs", le point de vue choisi étant totalement différent, mais le film ramène à la réalité de ces jeunes qu'on comprends finalement très peu, et que certains politiques n'essayent malheureusement même pas de comprendre, et surtout à ce personnage qui, au coeur de cette population incomprise a peur d'être encore moins accepté que les autres. Tout cela est en plus illustré par une affiche dans le plus pur style Prod'Artaud (un style que j'aime beaucoup et qu'on ne trouve que chez vous), et malgré le collage de la silhouette qui se voit beaucoup, l'affiche est fichtrement bien fichue. Un grand bravo donc pour ce film, réalisé par un artiste avec qui on a plusieurs fois voulu travaillé, chose qu'on ne pourra malheureusement plus faire à présent. Encore bravo ! (Morcar Prod ) [Intéressant (1)] [Anti-jeu !]
Réponse : Ce n'est pas un film en lequel nous avions fondé nos espoirs mais il a l'air de plaire. Le sujet est délicat... Nous n'avons pas su le traiter autrement. Il met en avant l'humiliation et la dévalorisation sociale de Vincent - ce qui l'a poussé à être asocial. Les petites phrases qui entrecoupent, c'est une nouveauté, ça permet de faire passer un message particulier... de prendre du recul... Pour l'affiche, pareil que vous le décrivez, ça a été compliqué mais le fond de l'histoire s'y retrouve... On est aux anges !
Un film coup de poing dans la lignée de "La Haine" qui décrit un quotidien dur et vide de sens. D'habitude, je n'apprécie pas ce genre de film mais là j'ai été "bluffé"! Un bon petit film! (Gérard Cousin Prod ) [Intéressant (1)] [Anti-jeu !]
Réponse : ... Et tranchant comme votre plume !
Un sujet pas souvent traité que vous avez très bien exploité dans ce drame. Est-ce-que c'est Sergiot qui vous a demandé ou vous même qui avait choisit de faire ce film ? Bonne affiche (Quentin Film ) [Intéressant] [Anti-jeu !]
Réponse : Ce film a l'air de beaucoup plaire. Le sujet est délicat ; nous ne disons pas toucher au vrai... mais nous mettons l'accent sur la dévalorisation publique mêlé à l'humiliation des jeunes en banlieue... Non, c'est un film que l'on dédie comme ça à la Sergiot... Parce que c'est une production humble, discrète et originale... Il a une marque de fabrique, ça tombe bien nous aussi...