Charlie marche, furieux, vers la sortie du poste de police après avoir jeté littéralement sa plaque et son arme de fonction dans la gueule de ce gros lard de commissaire Malbor. Putain, se faire renvoyer pour avoir ouvert une enquête sur des flics pourris du secteur, il n’a jamais vu ça. Malbor le prend pour un fou de voir le mal partout, mais Charlie a plusieurs enquêtes qui remontent directement à des actes mafieux de certains policiers. Alors qu’il monte dans sa voiture, il voit l’inspecteur Joe, sûrement le plus pourris du service, l’observant par la fenêtre de son bureau. Cet enfoiré lui fait un joli sourire. Charlie essaye de se calmer, comme toujours, de penser à autre chose. Il décide alors d’aller à son bar préféré, le GreenBeer.  

Assied au comptoir, Charlie boit l’air perdu. Il échange quelques mots rapidement avec le barman quand deux hommes armés rentrent dans le bar. Ils sont surexcités. Charlie connaît ce genre de malfrats, des drogués qui ne se rendent pas compte de se qu’ils font ! Mais ce qui l’inquiète le plus, c’est que c’est ce genre de gars qui tuent tout le monde pour un oui ou pour un non. Ils commencent à faire le tour pour voler les objets précieux des clients, et pendant ce temps, Charlie reste calme. Quand les camés arrivent face à lui, il leur donne son portable, sa montre et son portefeuille. Mais un des camés, qui apparemment, a un peu trop snifé, prend la bière sur le comptoir et la verse sur la tête de l’ex-flic, qui doit, une fois, de plus rester zen. Puis, ils sortent rapidement en tirant en l’air.  

Après cette nouvelle aventure, que Charlie veut plutôt qualifier d’emmerde, il sort du bar pour rentrer chez lui. Observant le trottoir d’en face, il constate que sa voiture a disparu. Soudain, il aperçoit sa casse, qui malheureusement, est accrochée à une remorqueuse. L’ex-flic prend un moment pour se calmer, il vit vraiment une journée de merde aujourd’hui. Une fois calmé, il attire l’attention d’un taxi, qui se garde tout doucement sur le trottoir. Il ouvre la portière, quand surgit deux filles qui, sans gène, s’engouffrent dans le taxi à sa place. Ce dernier démarre en laissant Charlie, seul, sur le trottoir. Il va devoir rentrer à pied. Puis, comme pour l’accompagner sur son chemin, les premières gouttes, d’une grosse averse, se mettent à lui tomber dessus.  

« Calme, Aller, reste calme mon grand…. »  

Charlie a marché sous la pluie pendant plusieurs heures, sans trouver le moindre taxi. Il n’arrive pas à imaginer une journée plus horrible que celle-là, elle l’a saturé. Charlie est vraiment sur le point de craquer, son self-control est impressionnant. À une centaine de pas de sa maison, il trouve que quelque chose cloche. Un 4x4 noir est gardé devant son porche. Charlie accélère le pas, quand soudain, des hommes sortent de sa maison, en embarquant sa Alisson chéri et son petit Tommy, qui étaient bâillonnés. Charlie court aussi vite que possible mais le 4x4, avec les otages, s’échappe. Charlie, effondré et énervé, regarde le 4x4 s’éloigner au loin. Tout à coup, il a un déclic, le numéro d’immatriculation du 4x4 est dans un des dossiers sur Joe, le grand ripou.  

Charlie, prit d’une colère incontrôlable, court prendre son Desert Eagle caché dans un placard et se jure qui va démanteler cette organisation et libérer sa famille, au prix de nombreuses vies ennemis.  

Ça va saigner…