Nicolas Simon (Bjorn Ferris) regarde son scanneur portable en analysant les données. Klär Bleckmann observe le docteur Simon avec inquiétude et lui demande, avec son accent bien Allemand, si tout va bien. Le jeune docteur de 22 ans hoche la tête avec un grand sourire et l’Allemand, après l’avoir remercié, sort de l’infirmerie. Epuisé, Simon s’assoit sur sa chaise et connecte son scanneur portable à son ordinateur. Il transfert toutes les données concernant le bilan de santé de l’équipage de la base lunaire internationale et se prépare à les envoyer aux différents pays concernés par cette mission. C’était bien mieux avant, quand ces derniers se faisaient confiance et qu’il envoyait ces données sur un serveur en Suisse. Mais bon, les tensions de la surface n’atteignent pas la lune se dit-il fièrement.  

Comme la terre est belle vu d’ici se dit Simon, tranquillement assied dans l’observatoire. L’observatoire est une grande salle, muni d’une multitude de fauteuils et donc le plafond en verre permet d’admirer la terre. Autrement dit, le lieu préféré des occupants de la base. Alors qu’il observe cette bonne vieille Terre, une photo de ses parents dans les mains, la géologue chinoise Xu Ying (Sarah Maher) s’assied à ses côtés. Simon la regarde avec un grand sourire et ils se mettent à discuter, chacun de la beauté de leur pays respectif.  

Après une bonne dizaine de minutes de conversation, ils sont interrompus par le visage de l’astrophysicien Américain Handing qui s’affiche sur tous les écrans de la base. Ce dernier prend un ton grave et annonce que les pays ont décidé de rapatrier les occupants, fermant ainsi la base jusqu'à nouvel ordre. Simon peste face à cette absurdité pendant que Ying se demande comment les choses ont pu en arriver là. Quand soudain, observant la terre sous cet angle sûrement pour la dernière fois, Simon voit avec horreur des immenses explosions parcourir les continents. Ying, étonnée par l’absence de réponse de Simon, se met à regarder là où Simon regarde. Son mini-ordinateur se farcasse parterre. Dans la salle, la dizaine de personne présente ont les yeux fixés sur les champignons nucléaires éparpillés sur la totalité de la surface.  

Tout le personnel est réuni dans le mess principal, Handing est debout sur une table, face à la foule. Il a dû mal à obtenir le silence face à la panique envahissant la salle, mais finit malgré tout par l’obtenir. Il explique alors la situation, que la base n’obtient aucun signal, que la base est autonome et peut attendre, mais qu’il faut peut-être s’attendre au pire. Face à cette dernière phrase, des accusations se mettent à fuser dans la salle, les russes accusant la Chine, les chinois accusant les Etats-Unis, les américains accusant le Moyen-Orient. Alors des disputes violentes se déclenchent, allant jusqu’à créer des bagarres. Handing réussit prodigieusement à calmer la foule, en essayant de raisonner leur esprit scientifique. Ils doivent essayer de trouver un moyen de contact la Terre, ou même les abris atomiques des dirigeants des pays. Mais les tensions sont grandes et risquent de s’aggraver à n’importe quel moment…