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Oz Films présente
Le Fils

Durée: 2h14  

Restriction: R  

 

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Il s’est passé un très grand nombre de…choses mystérieuse et particulièrement malsaines durant la Seconde Guerre Mondiale. L’idéologie nazie a causé énormément de tort à l’humanité. Parmi les nombreux évènements innommables, il y en a un qui ne figure dans aucun manuel d’histoire, dans aucun livre choc. Ces évènements ont été tenus secrets dans le fond d’une caisse, dissimulée au plus profond des archives nazies. Quelqu’un a un jour découvert l’existence de cela, par hasard. Il est tombé sur un dossier relatant un massacre commis dans un camp nazi. Un parmi tant d’autres. Notre quelqu’un n’y a pas tenu attention. Pourtant, ce qui y figurait était très loin de l’idée qu’on se fait du massacre dans cette période de l’histoire. Seuls les rapports d’expériences et les constatations faites après coup ont permis de dresser un récit de ce qui reste aujourd’hui encore un évènement qui n’a jamais existé.  

 

Malines, Belgique, 1943. Un convoi militaire nazi entre dans le camp de prisonniers établi au fort de Breendonk. Le convoi transporte un matériel médical à la pointe de la technologie, et des scientifiques venus remplacer l’actuelle équipe. Les retards et résultats peu encourageants pris dans le programme de recherche génétique ont incité Berlin à faire accélérer le processus. Le général Von Hoffenheim, fidèle pion d’Hitler, est venu prendre le commandement du fort pour veiller au bon déroulement des opérations. L’agitation est totale parmi les gardiens, surpris par cette venue inattendue. Le programme entre dans une nouvelle phase, plus radicale encore.  

 

Les prisonniers sont cloitrés dans les dortoirs, mis en isolation. Fréquemment, les nazis entrent pendant la nuit, tels des barbares et raflent un ou deux hommes. Ils ne reviendront jamais. Ces hommes sont emmenés dans les entrailles du fort, dans un vaste laboratoire établis dans plusieurs cellules. Fixés sur des tables d’opérations, ils sont soumis à des dizaines de tests inhumains, pratiqués sans la moindre anesthésie. Les survivants, quand il y en a, passent à l’étape suivante. On leur injecte une flopée de produits, des drogues nouvelles. Pour les endormir, les abrutir, les endurcir, faire croître leur force et leur agressivité, leur perversité, leur sadisme. Pour en faire des soldats d’un nouveau genre, aussi intouchables qu’impitoyables envers ceux sur qui ils seront lancés. Une armée parfaite, entièrement dévouée à un homme, le Führer.  

 

Aucun prisonnier n’a jamais survécu plus de 20 heures au traitement. Les doses colossales devenant impossible à supporter pour l’organisme. Aucun, jusqu’à aujourd’hui. Le détenu #3761 fini par donner des signes d’encouragement, enfin ! Il supporte mieux le traitement, il survit, malgré un affaiblissement inquiétant. Ses successeurs aussi résistent. Une demi douzaine de sujets sont qualifiés aptes pour passer à la phase trois : le lavage de cerveau, l’endoctrinement. Mais alors que l’accord a été donné par Berlin, on s’aperçoit de la disparition du prisonnier 3761 !  

 

A quelques kilomètres de là, dans un bar de Malines. Une cellule résistante tient une réunion clandestine, dans les sous-sols. Le groupe peaufine les derniers détails de la plus ambitieuse opération résistante jamais entreprise. Les rebelles préparent l’attaque du fort de Breendonk ! Ils ont remarqué un retrait massif des effectifs peu après l’arrivée d’un convoi de 3 camions. Il ne doit plus y rester que deux dizaines d’hommes armés. Du gâteau pour les résistants. Le lendemain, à la tombée de la nuit, ils sont quinze à attaquer. Quoi qu’il arrive, quoi qu’ils rencontrent comme résistance dans le fort, ils iront jusqu’au bout.  

 

A leur grande stupéfaction, ils ne rencontrent pas la moindre résistance nazie. Il n’y a personne pour les empêcher de s’emparer du fort. Les lieux semblent déserts, abandonnés. Les baraquements sont vides. Il n’y a aucune trace de présence humaine ! Ils décident de s’enfoncer plus profondément dans le bâtiment. C’est alors que les premiers signes d’une activité récente se présentent. Du sang tapisse les murs de pierre, des organes sont épandus sur le sol. Comment est-ce possible ? Les résistants prennent conscience des effroyables monstruosités perpétrées par les nazis. Les nazis…non aucune être humain n’est capable d’une telle chose. Le cœur de plus en plus lourd, ils descendent plus encore dans les sous-sols.  

 

Ils découvrent un laboratoire ultra-perfectionné. Le spectacle est indescriptible, témoignage des limites dépassées de l’inhumanité. Une odeur nauséeuse s’échappe des instruments de tortures et des corps vidées de leur sang jusqu’à la dernière goutte. Les derniers valeureux craquent. C’est un vrai cauchemar. Ce qui a fait ça ne peut pas être une créature de Dieu…  

Ils tombent sur un journal tenu jusque le matin-même. L’auteur, visiblement un chercheur, décrit un monstre diabolique, vivant et se déplaçant dans les lieux les plus obscurs. Ce monstre, qui été tenu prisonnier, a attaqué le fort pendant la nuit. Tous, y compris les prisonniers, se sont réfugiés au plus bas dans les entrailles du fort afin de s’isoler. Mais c’est là qu’ils sont devenus des cibles privilégiées, ils se sont jetés dans la gueule du loup. Le pire, c’est que cette créature des ténèbres est le fruit de milliards de marks et de recherches acharnées, le fruit de l’être humain, la création d’un homme qui se prenait pour Dieu. Le fils d’un monstre.  

 

Et maintenant que les résistants aux-aussi sont descendu dans les sous-sols, ils sont à la merci de cette chose horrible. La nuit l’a réveillé. Il guette ses nouvelles victimes depuis leur arrivée, il se prépare à frapper. Soudain, les résistants comprennent qu’ils sont tombés dans un traquenard, que eux aussi sont désormais perdus…  

 

Scénario : (2 commentaires)
une série A d'horreur (Guerre) de Maxime Hendrickx

Tristan Torres

Marie Rasmuson

Daniel Caine

Elizabeth Feldman
Avec la participation exceptionnelle de Raphael Nathanson, Jonathan Gorman
Sorti le 26 juillet 2014 (Semaine 499)
Entrées : 22 251 098
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