Cinejeu.net : devenez producteur de cinéma ! (jeu en ligne gratuit de simulation économique)

Firewolf Production présente
Prozac et Camisole

Les personnes ayant des problèmes d’ordres mentaux, les tueurs en série, les psychopathes, les aliénés, les schizophrènes, les pervers sexuel, les alcooliques, les toxicomanes, les suicidaires, les hypocondriaques poussé, les fans de Philippe Risoli, toutes ces personnes mentalement déséquilibrés, instables, dangereuses, particulièrement les fans de Philippe Risoli, se retrouvent un jour où l’autre interné dans un hôpital psychiatrique. Comment se retrouve t-on dans un endroit de la sorte ? Que se passe t-il à l’intérieur de ces murs ? Julien Sécateur, futur interné, a mené cette enquête.  

 

L’enceinte du bâtiment est immense et silencieuse. Dès notre entrée à l’hôpital psychiatrique Mike Brant, nous avons été reçu par le directeur, François Abéçédet. Il nous a expliqué comment se déroulait l’internement d’un patient.  

« Tout d’abord, le patient arrive le plus souvent en ambulance, mais ça nous arrive de voir des patient arriver en taxi, en hélicoptère, il y a même eu un patient qui se prenais pour une tortue ninja qui est arrivé par les égouts. Ensuite, le nouvel interné passe quelques examens de routine à l’infirmerie. Ce sont des petites précautions pour que le séjour des personnes se fasse au mieux possible. Notre infirmier John s’occupe de relever les caractéristiques physiques de chaque détenu, prend leur tension artérielle, tension rétinienne, tension de pas tomber dans les escaliers, il prend également la température anale de chaque patient à l’aide d’une batte de baseball.  

Quand John a fini d’ausculter les nouveaux fous, ils sont dirigés vers leur cellule. On fait bien attention de répartir chaque catégorie de taré de chaque côté. Par exemple, il ne faudra jamais faire côtoyer un suicidaire avec un fou sodomite.  

Puis après ça, la routine s’installe et l’hôpital devient leur seul lieu connu en mémoire, ils en oublient l’existence du monde extérieur et n’ont plus aucune base propre par rapport au train de vie. C’est d’ailleurs ça le petit inconvénient des HP, hôpitaux psychiatrique, c’est que quand on est interné, on n’a vraiment plus aucune chance de redevenir mentalement normal. Mais bon, qui ça dérange ?  

Mais attention, parce que on trouve de tout dans cet hôpital. Chambre 14 par exemple. Excusez nous mais on a tellement de détenu, tellement de boulot, et pratiquement aucune conscience professionnelle, alors on appelle les détenus par leur numéro de chambre, c’est un bon exercice mental puis ça nous fait rire avec les infirmiers. Je disais, la chambre 14. Et bien c’est un cas vraiment intéressant… C’est un homme qui jouait régulièrement au loto les mêmes chiffres, tous les mercredi. Et un lundi, sa femme meure dans un accident de voiture. Les obsèques ont lieu le mercredi, et là, ce mercredi là, ce sont ses 6 chiffres fétiches qui sortent au tirage. Il devient fou et pour se détendre il a découpé sa femme, elle était déjà morte, heureusement, il l’a découpé en 365 petits morceau, et a collé chacun des morceaux sur un jour dans un calendrier. Le plus bizarre, et c’est la raison pour laquelle on l’a interné, c’est que le calendrier était vert. Faut vraiment être taré pour coller les morceaux de sa femme morte sur un calendrier vert !  

Ho ! Et tiens en parlant de découper, il y a le numéro 29. Un fan de Philippe Risoli cannibale. On l’a retrouvé dans une rue sombre de notre ville, derrière la cité, a faire cuire les parties génitale d’un facteur, et à trancher le pénis de sa victime en plusieurs quartier tout en chantant « Elles sont cuitas, les patatas, coupé en dos, la bananos »  

Ha… le fait de parler de pénis ça ne peut pas m’empêcher de repenser à la 8. C’est le fameux « enculeur de parpaing » comme l’on surnommé les médias. C’est un homme d’une vingtaine d’année. Son passe temps c’était de se rendre sur des chantiers de bâtiment en construction, il prenais une brique, faisait grossièrement un trou à l’aide d’un marteau et s’adonnait à son fantasme… La police l’a coincé le jour où lui-même s’était coincé la… enfin bon… Je m’en rappelle, lors de son internement, il y avait une manifestation de gens du bâtiment devant l’hôpital. Ils réclamaient la castration de l’interné… John s’en est occupé… »  

 

Pour nous plonger au cœur de la folie, nous avons donc décidé avec l’accord de Julien Sécateur, de passer toute une nuit dans une des cellules. Malheureusement pour le cadreur, sa cellule était déjà occupée. Les obsèques seront diffusés pendant le générique final.  

 

Personne ne fut interné à la fin de cette investigation.

Scénario : (2 commentaires)
une série Z documentaire de Florian Lechenot

Mickael Johnson

Jeanne Winstone
Sorti le 19 janvier 2013 (Semaine 420)
Entrées : 8 636 123
url : http://www.cinejeu.net/index.php?page=p&id=54&unite=fenetre&section=vueFilm&idFilm=10290