Ari G. a écrit :On ira boire un pot au café de l'Utop', alors...
Sinon, ça reste le meilleur cinoche du Vaucluse côté programmation. Que de la VO...
C'est ce que j'ai vu.Vais voir ce qu'ils vous programme cette semaine.
Morcar a écrit :... Forcément, les moyens ne sont pas les mêmes, donc la qualité aussi.
Beuh...C'est paq parce que ça coute une blinde que c'est forcément bien. Bien au contraire, j'ai tendance à penser l'inverse. Il en va de même pour les films. Des conneries réelles telles que "TRANSFORMERS" et comparses coutent au bas mot 150 millions de dollars, et des films comme "THERE WILL BE BLOOD" ne coutant que 2O millions sont bien plus reussis aussi bien techniquement que qualitativement que bien des films à méga budget. Maintenant les series policieres americaines, c'est vraiment pas mon truc.Qu'elles soient chèeres ou pas, je ne vois même pas la difference tant elles sont identiques.
Ari G. a écrit :Morcar a écrit :Plus Belle la vie, j'ai jamais accroché. Je trouve qu'ils jouent moins bien encore que les acteurs de séries AB Production.
Non, pas
"moins bien"... Ce n'est
humainement pas possible de jouer
moins bien que dans ... (cherche)
Hélène et les Garçons ou
Premiers Baisers, par exemple.
Humainement
impossible.
QUOI ? KESKEJLILA ! J'adorais ces 2 trucs là, et aussi le machin avec la grosse Bellefeuille avec le Gégé, formidable aussi.Allezon chante avec moi : "Heleeeeeeeeeene, je m'appelle Heleeeeeeeene, je suis uuuuuuuune fille cooooooooomme les oooooooooooooootres..." Pouahahaha, formidable je vous dis. Même Tarantino l'a recyclé dans son dernier film cette façon de jouer. Comme quoi, il s'y connait en matière ce cinéma français. C'est ce qui est bizarre de retrouver ça dans un film amerloque.
Allez retournons au ciné avec ces 2 là :
(UGC Danton 2)
Thomas adolescent perturbé par le fait qu’il a été adopté lui et son petit frère, fait tout pour retrouver sa mère. Leur retrouvailles ne se passent pas comme prévu, et souhaite savoir pourquoi elle les a abandonnés…
Le premier quart d’heure est tout bonnement laborieux et très mal ficelé. Aucun des acteurs n’est dans le ton. Que se soit le père adoptif de l’aîné ne parvienne pas à donner l’émotion adéquate. Ils jouent faux. Cela s’arrange, encore une chance, par la suite, les 2 garçons grandissent, donc les comédiens changent sauf celui de la mère naturelle qui elle très bien par son manque de maturité, et par miracle de l’histoire ou subterfuge de mise en scène, le père adoptif devient silencieux. Le film peut enfin démarrer et laisser place à un drame singulier ou la souffrance ne s’estompe pas, mais prend un visage exprimé avec sensibilité par des comédiens investis dégageant de par leur talent tout le mal être de leur personnage respectif et permet au drame d’avoir la consistance et le rythme qui lui faisaient défaut, et évite la catastrophe de justesse. Merci Papa Miller, d’avoir rattrapé la sauce ? Non ? Bon…
COTE :
(MK2 BIBLIOTHEQUE 11)
Suite à la mort d’un officier de l’armée américaine lors d’une opération de déminage pendant la guerre en Irak, une section va se retrouver avec un nouvel arrivant, une tête brûlée ne jurant et ne vivant que pour ça. Sous le soleil, ça va chauffer sous le soleil de plomb ou la sueur brule le front…
Ca fait pas dans la dentelle, nos héros sont américains et ne sont pas genre à réciter Baudelaire ni à chanter des cantiques. Ca transpire le mec, le héros est comment dirais-je, heu, Hinhinnnnnnnnnnnnnnn, ah ça il transpire quelque chose de sexuel très excitant avec son coté rentre dedans, oh oui, rentrez-moi dedans pouahahahah…comme on dit ça sent des couillasses, c’est assez brut de décoffrage faut dire qu’au niveau coffre celui-ci est large, il porte une équipe d’hommes, et aussi le film, et ses épaules sont suffisamment développées pour tout supporter, on le voit dans les scènes ou il est torse nu, j’en pouvait plus sur mon siège, pouahahahah... Les instants filmés sur le vif sont d’une efficacité redoutable et quand ça court, ça bouge. La camera précise nous rapporte les faits mais surtout les gestes de ces hommes qui sont là pour protéger leurs intérêts d’une part mais aussi leur vie et celle du peuple ou le sort est entre leurs mains. C’est là que le film est gagnant. Parce que sur le terrain ce n’est pas si facile que ça de déterminer qui est un terroriste ou d’un simple passant qui peut être aussi un ennemi potentiel. Quant aux gestes d’une grande précision sont filmés au plus près pour désamorcer les engins qui risque de nous péter à la tronche au moindre faux mouvement. Et quand je dis « nous » c’est qu’on s’y croirait vraiment. La réalisatrice implique le spectateur dans ces expéditions militaires racontées simplement même si ça répète un peu, au plus près et très bien documentée, évitant aussi le patriotisme exacerbé habituel en mettant en lumière l’imbécillité de certains hauts gradés. Rien n’est dit ni fait au hasard. Le danger est omniprésent, et se trouve aussi dans ses propres lignes. Dans camp comme d’un autre, rien n’est sur, la tension est extrêmement tendue. C’est assez stressant et ça ne met à l’aise, certaines séquences sont d’une cruauté absolue sans être gratuite, montrant l’horreur du conflit et la monstruosité sans limites dont certains sont capables. C’est assez radical sans être bourrin, ou la réflexion se doit d’être vive, les décisions rapides et judicieuses pour éviter la mort. C’est ce qui différencie ce film de guerre des autres. Il ne faut pas oublier que c’est un vrai film de gonzesse, ça doit être pour ça, pouahahahaha…
COTE :
A venir : District9/Un prophete / Thirst/ Les joies de la famille
" If they're smart, they're queer. And if they're stupid, they're straight."
Edith Massey-FEMALE TROUBLE de John Waters.