Morcar a écrit :L'autre avis que j'ai eut d'un pote pour DF4 pour l'instant, c'est en gros : "à tout vouloir miser sur la 3D, ils ont pris un scénario et un casting au rabais"...
En même temps, maintenant, ils ont plusieurs fois fait le tour du concept.
4 fois pour être précise
Pour ce qui est du scénario, c'est évident que celui-ci ne casse pas des briques. Pour la distribution je serais moins catégorique. Les comédiens font ce qu'ils ont à faire et le font plutot bien. A croire qu'ils ont plus de conscience professionnelle que les scénaristes qui ne se sont pas foulés. J'ai vu le film en VO. Je ne vous dis pas, en 3D, c'est la valse des pupilles.
. Maintenant si votre ami l'a vu en VF et que le doublage est naze, on ne peut le reprocher aux acteurs américains. VF ou VO, le film reste tout de même médiocre car manquant furieusement de folie et de rythme.
On continue avec un autre :
(UGC CC Bercy 16)
Michael éminent avocat, attend l'arrivée de sa fille. En regardant par la fenêtre, un tramway passe et voit un adolescent. Son passé lui revient, avec notamment ce moment ou à 15 ans malade de la scarlatine, une femme plus âgée que lui, lui vient en aide. Guérit, il la remercie, puis la revoie et elle l'éduque sexuellement, pendant qu'il lui lit des romans...
Tout commence par cette romance pas très correcte ou une femme à des relations sexuelles avec un adolescent, bien balancé le gamin
Hinhinnnnnnnnnnnnnn et monté comme il se doit. Çà la Winslet, elle n'a pas les yeux dans les chaussettes (moi non plus, on y voit tout comme il faut, mais malheureusement le film n'est pas en relief) et saura parfaitement exploité les capacités du jeune homme, Ha la ptite cochonne. Cette histoire d'amour va prendre un tournant inattendu, pour virer dans une sorte de cauchemar, ou le réalisateur à le bon ton de rester à sa place. Seuls les protagonistes juge cette femme. Le spectateur est davantage placé du coté du liseur, qui se trouve dès don adolescence, dans des situations toujours très délicates, car dérangeantes, sulfureuse, honteuse, douloureuse, lorsque la découverte monstrueuse éclate au grand jour. Celle-ci ne sera jamais excusée, mais apporte une réflexion quant aux gestes à venir, aux réactions à avoir face à l'effroyable réalité que je tais pour éviter de trop divulguer d'éléments qui sont lâchés petit à petit tout le long du récit construit comme un roman. Le coté romanesque est très présent, un peu trop, et lors du procès qui est sur le même ton que l'histoire d'amour, lui retire la tension électrique qui aurait dû régner. L'image est soignée sans être tape à l'œil, apporte une force certaine aux propos tenus qui sont toujours tabou et très délicats à traiter. Le réalisateur, s'en sort très bien, et signe un film tout en retenue tout en nous racontant un amour cruel.
COTE :
à venir :
Numéro 9 / L'abominable vérité
" If they're smart, they're queer. And if they're stupid, they're straight."
Edith Massey-FEMALE TROUBLE de John Waters.