DUEL AU SOLEIL (filmotheque rouge) : Pouahahaah le delire du film. En gros : c'est un homme blanc qui bute sa salope de femme qui a un peu trop la jambe légere, une squaw, y'a que la locomotive à vapeur qui ne lui est pas passé dessus, devant les yeux de sa fille d'une 20aine d'année, dieu qu'elle est jolie. Du coup avant qu'il se fasse pendre haut et court comme on faisait à l'epoque, il l'envoi chez sa cousine avec qui il "s'entendait bien". La femme en question est marié à un riche senateur vieux, et à deux fils jeunes. Gregory Peck
Hinhinnnnnnnnn , oui mais elle prefere l'autre frere qui lui cache ses sentiments, pendant que Peck ne tient pas à lui cacher les siens bien longtemps, surtout qu'ils sont plus visibles. Mais la fille est detestée du père car metisse, elle aspire à devenir une vraie lady comme promis à son père avant qu'il meure. Donc pas question d'aller trainer dans les meules de foin. Sauf que tout ça est loiin d'etre terminé... Le tout sous un soleil torride. A ce film il ne manque que le cinemascope. C'est tout bonnement ahurissant ce qu'on y voit. Une image carrée et tout tient dedans. Des plans avec une charge de 200 ou 300 chevaux avec un bonhomme dessus, ça tient, en plan large certes, mais ça tient. Un train qui deraille, pas de souci, vous l'aurez, le tout sans maquette et encore moins d'effets numeriques. Ici, c'est du vrai, du brut de decoffrage. MEme l'histoire, ça n'en finit pas. C'est riche et calorique. Ceux qui faisaient des films n'etaient pas radin. Comme on dit c'est consistant. Les films etaient vraiment conçus pour les salles et non pas pour la télé, toute la difference est là avec les films actuels conçus eux pour etre visionnés sur d'autres supports. Tout joue sur la rivalité, la dualité, et ce pour chaque personnage de film. Meme si tout ça n'est pas tres subtil, c'est assez echevelé, enlevé, souvent tres chargé, dans les sentiments, les situations, les images ou le technicolor à fini par me fiche un coup de soleil sur le nez. Ca j'ai eu l'impression d'etre sous une lampe à bronzer pendant toute la projection, par ces journées fraiches ça fait du bien. Toujours est il que ce western tres proche d'une tragedie d'opera , contient des images qui marque la retine grace ou à cause de la megalomanie du producteur suffisamment fou pour faire de telles superproductions totalement demesurées dans tous les sens du terme et qui de nos jours n'existent plus depuis belle lurette. COTE :
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http://www.allocine.fr/seance/film_gen_ ... 26667.html