Prod'Artaud : le cinéma et son double !

[Jérémie Walken]

Déception chez Walken d'avoir également raté la dernière projection destinée aux critiques. Comme l'a dit Morcar, ce n'est pas le genre de film que l'on peut regarder à la va-vite, comme toutes les oeuvres de Prod'Artaud d'ailleurs. Nous prendrons le temps de découvrir Djibril Sow dans les prochains jours et vous ferons part de notre appréciation. Le public en tout cas semble être tombé sous le charme

[Nando Arrabal]

J'aurai tellement voulu que vous soyez là, cher Walken. N'hésitez pas non plus à déposer votre contribution. Effectivement le projet était conséquent aux thèmes qu'il aborde. Trop long ? Je ne crois pas. Le scénar n'était pas un pavé, très structuré en prenant de multiples focalisations.

Votre message me permet de renouer un lien de confiance car c'est pour des personnes comme vous que Prod'Artaud s'acharne. Peut-être vaut-il mieux taper en-deçà, peut-être vaut-il faire du divertissement sans état d'âme. Après "W", j'avais bon espoir... On ne peut pas gagner à chaque fois vos précieux commentaires.

[Morcar]

C'est à la séance de ce matin que je me suis rendu, pour visionner Djibril Sow ne cherche pas la vérité, et je regrette d'autant plus de ne pas l'avoir vu plus tôt, car ce film mérite tous les applaudissement, et mérite amplement sa place en tête du box-office.
Je dois avouer que ça a été une grosse claque, le genre de claque qu'on aime prendre au cinéma de temps en temps, et qui nous fait réfléchir intérieurement pendant un bon moment après la sortie de la salle.
Le scénario est tristement simple, mais vraiment habilement monté, et la présentation est très originale. Le casting est nikel, et cerise sur le gâteau s'en sort à merveille. Même Hubert Dupontal trouve là un rôle totalement à sa mesure.
Avec mon avis, la note du film n'aurait donc pas changé, car c'est sans hésitation que je lui aurais mis 5 étoiles, et même avec une petite déception de ne pas pouvoir mettre plus. Car même si l'affiche n'est pas ma préférée de ce que vous nous avez proposé jusque là, le texte compense largement ce léger "défaut".

Un grand bravo, donc !
Et encore désolé de ne pas avoir pu voir votre film à temps.

[Jérémie Walken]

J'ai assisté ce matin à la projection de Djibril Sow ne cherche pas la vérité, en compagnie de Morcar.

Ce film est une véritable merveille! L'écriture est quasi-irréprochable et la construction du récit tient du génie. Un excellent travail pour rendre ce long texte (pour un synopsis) agréable et facile à lire, en dépit de la lourdeur du sujet. Il m'est cependant difficile, en tant que québécois, d'émettre une opinion ou un commentaire sur la question du racisme d'État français. Premièrement parce que je ne connais pas suffisamment la société française, ses différentes communautés culturelles et les relations entre-elles, et deuxièmement parce que j'ignore trop de chose sur le fonctionnement de l'État français, ses institutions, ses politiques d'immigration, etc. N'empêche que le film fait réfléchir en offrant votre propre perception de ce qu'est le racisme en France et de comment il s'opère au quotidien à travers les relations familiales, les relations interpersonnelles, le travail, la justice, les médias, etc.

Félicitation pour ce projet, qui mérite son succès actuel au box-office

[Nando Arrabal]

Merci à vous deux, fidèles partenaires.

L'affiche n'est pas géniale car des petits problèmes techniques sont venus s'immiscer. GIMP accepte mal les images en dessous d'un certains nombres de bits. Le casting, j'en suis fier : nouveau, recherché, ciblé. Mais écoutons plutôt Piotr ORGOZELEC :

P. Orgozelec : Pour le reste, je comprends qu'au Québec, on ne comprenne pas bien l'enjeu de ce film même si le racisme n'a pas de frontière. Ce que j'accusais, c'est bien le racisme d'état. Qu'il soit colporté entre toutes les bouches citoyennes, c'est du ressort de la propagande de l'état : j'en veux pour exemple celui des Roms (qui aura certainement un film chez nous). Le racisme de bas étage, celui qu'on trouve dans les bistrots, chez les clodos, les vieux, les cons, les jaloux, dans les stades, il n'est certes pas tolérable, mais il est sporadique voire individuel. La stigmatisation n'est pas tolérable, surtout lorsqu'elle provient des plus hautes instances. Les lois des quotas d'immigrants, le harcèlement administratif, la double peine, la pression au travail, le plan Vigipirate, ne doivent pas être permis.

Je suis Français d'origine polonaise, j'ai des papiers que je tiens de mes parents : je continuerais à les donner à qui de droit, dans mes faits et gestes, contre M. Sarkozy, président d'ailleurs vivant sur une autre planète

Ce film s'attache à démonter les rouages du racisme d'état pour en venir au vide des lois. Si le passage du "DEALER" n'était pas dans le script, jamais je n'aurais tourner "Djibril Sow ne cherche pas la vérité" : il montre l'absurdité, le fourvoiement moral et les erreurs institutionnelles néo-colonialistes.


R. Sélavy : La lutte contre le racisme d'état ne semble pas une priorité, c'est une bête impalpable, informe et sans nom. Je suis partout écrivait Brasillach, souvenez vous ! Cette lutte s'oublie bien vite et retombe comme un cheveu dans la soupe au quotidien. "Moi j'ai pas de problèmes, si je devais gérer ceux des autres, pensez bien que ce n'est pas mes oignons !". C'était sur cette base que le scénario se dressait car personne ne détient la vérité et dès qu'on reconnaît une victime, une injustice, on cherche son coupable, son malaise. Alors que les interprétations sont multiples, infinies même ! L'homme abuse des interprétations et des symboles.
(Rrose se retire trois secondes de l'interview pour recevoir une information AFP)
Info de dernière minute : Il y a dix jours, trois jeunes sont caillassés. On déplore l'acte antisémite. Ce film est en plein dans l'actualité, c'est flagrant. Et la nouvelle que je viens de recevoir dément le caractère raciste de l'agression. Nous vivons dans l'erreur, tant qu'il y a erreur, ce sera l'échec permanent.

[Nando Arrabal]

Cette semaine vous ne verrez plus la très mauvaise affiche des "Aventures de Charlotte et Bubulle" sur la devanture des cinémas de GM. Prod'Artaud, en finançant le projet à hauteur de 1 083 789 $, a provoqué des traumatismes chez nos jeunes bambins. Les parents réclament la peau de Prod'Artaud et veulent être remboursés des frais médicaux pédo-psychiatriques. D'un montant de 4 000 000 $, cette demande a été rejetée par notre production en déclarant par l'unique voix de R. Sélavy :"une salle de cinéma n'est pas une baby-sitter. Charlotte et Bubulle ont permis de découvrir un autre pan du rêve Disney, car il faudrait pas qu'on se foute délibérément de la gueule de nos enfants".

Le film est sorti au bout de sa 15ème semaine, engrangeant un bénéfice d'un peu plus de 2 millions. Un succès mineur donc, que les parents se rassurent : la mère de Bambi n'est pas morte pour de vrai.

[Nando Arrabal]

-> Cette semaine, vous ne verrez plus [b]"Le bûcher de Jeanne" sur vos écrans.



L'oeuvre qui relatait l'histoire hautement romantique de deux stars du X, l'une étoile montante, l'autre valeur sûre du domaine cinématographique. Mis en défaut par la censure, le projet n'a pas pourtant manqué d'humour pinçant et sa noirceur a été intacte. Nous en voulons pour preuve sa durée : il est resté 29 semaines en amassant 4 614 747 $ de profit (pour un budget d'environ 2,5 millions).

En pensant que le film a été surtout profitable aux spectateurs de GM !


-> L'autre nouvelle, c'est l'entrée à la 86ème place du film "Djibril ne cherche pas la vérité" dans le classement des oeuvres ayant fait le plus grand nombre d'entrées. Nous clôturons l'année en beauté en attendant la sortie cette semaine de...

-> A l'abattoir, film d'horreur, se déroulant dans un village où une faiseuse d'ange, après un viol commis par le curé, donne finalement naissance à un homme-cochon.
Le film n'a que deux commentaires comme pour notre dernier projet...[/b]

[Nando Arrabal]

A maintes reprises, j'ai pu constater un défaut d'affichage des images, donc des affiches. Est-ce suite à l'installation de firefox 3 ?

[Nando Arrabal]

Merci aux 6 personnes qui ont laissé des commentaires élogieux pour le petit projet intitulé "A l'abattoir !", sachant qu'il ne bénéficie que de 60 000 $ de pub.

Cela a été notre dernier film pour l'année 2011.

2012 sera donc une année frêle puisque nous ne sortirons qu'un film, le film qui répondra au concours "Utopie et fin du monde".

[La Grande Divine]

J'ai besoin de Paola Pasolina pour un futur film. Ou est-elle la vioque ? Vous l'avez sequestrée ou quoi

[Morcar]

Elle est ici (merci le petit outil de Morcar Et pas de remarque graveleuse s'il vous plait ! )

Sans doute-est-elle toujours sous contrat...

[Nando Arrabal]

Chère Mamzelle,

Ah ! J'allais justement vous proposez un petit tour du côté de chez Swann, et plus précisément du côté des acteurs "Prod'Artaldiens" (oui c'est comme ça qu'on dit).

Comme Morcar le signifie, "la vioque" est toujours sous contrat. Mais ce que Morcar ne sait pas, c'est qu'elle prend sa retraite de réalisatrice dans deux semaines, tout comme Tikesha Katino (qui s'est fait opérée pour devenir cette fois complètement une femme)...

Pour devenir actrice ! Cela est une bonne nouvelle pour GM.

Le problème, c'est qu'elle sera sous contrat pour 10 semaines encore.
L'autre problème, c'est que nous n'en avons pas besoin pour 2012 et que ça fait une bouche de plus à nourrir.

Mais puisque nous avons été longtemps dans votre sillage (cette semaine encore moins d'un million de spectateurs nous sépare), nous pouvons conclure un marché. Tout cela par mp au cours de la journée.

[La Grande Divine]

"la vioque" est toujours sous contrat.C 'est qu'elle prend sa retraite de réalisatrice .

Je comprends mieux pourquoi je ne la trouvais pas dans les actrices. J'ai meme cherché dans les acteurs. Je n'avais pas pensé aux realisateurs. Pour la 2eme vioque dont j'ai besoin, je prendrai une un peu vieillissante, ou j'attendrai qu'une autre mamie fasse son entrée. Je ne prendrai pas la Sharron Huntley. Sinon je prendrai une jeune qu'on maquillera à outrance. Voilà.

[Morcar]

Sinon, il y a notre artiste Barbara Johansson qui n'est pas très agée, et qui est toujours en contrat chez nous, qui nous a dit être intéressée par une collaboration avec vos studios, chère Divine !

[Production Riri et neveu]

je regrette de ne pas avoir pu lire et commenter a temps "Djibril Sow ne cherche pas la vérité". Les avis de Morcar et Walken me font dire que ce projet est bien une grande claque.

Bientôt, je mettrais sur ce fil mon jugement.

Sinon, je regrette que Prod'Artaud ne décide de sortir qu'un film en 2012. En espérant que l'avenir démentira cette affirmation.